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Écolabel : 3 raisons de l'adopter
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Écolabel : 3 raisons de l'adopter

ESG / RSE
Initiatives RSE
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Comment obtenir un écolabel ? Quel écolabel choisir ? Greenly vous explique les 3 raisons de faire certifier son produit ou son service.
ESG / RSE
2022-09-29T00:00:00.000Z
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Aujourd’hui, le réchauffement climatique n’est plus un secret pour personne. De plus, chacun prend conscience de l’importance d’agir à sa propre échelle. Et pour cause, l’enjeu est de taille : lutter contre le dérèglement climatique. Pour de nombreuses personnes, ceci passe notamment par des achats jugés plus responsables et moins impactants.

Dans ce contexte, les écolabels sont de plus en plus plébiscités. Gages de confiance et de transparence, ils fleurissent de toutes parts, mais ne se valent pas pour autant. Sachez-le. 

Qu’est-ce donc qu’un produit écolabel ? À quoi correspond l’Écolabel européen ? Un produit labellisé est-il nécessairement digne de confiance ? Greenly vous détaille les subtilités à connaître, puis 3 raisons pour lesquelles vous auriez tout intérêt à faire certifier vos produits. 

Qu’est-ce qu’un écolabel ?

Écolabel : définition

Synonyme d’excellence, l’écolabel est une garantie pour le consommateur. En bref, il atteste du fait que le produit labellisé limite au maximum son empreinte sur l’environnement et la santé

Pas question de rogner sur la performance, cependant : à la fois qualitatifs et crédibles, les produits écolabélisés ont pour ambition d’être écologiques, tout en se mettant au niveau des produits non labellisés. 

Concrètement, l’écolabel constitue une indication fiable de qualité. Dès lors, il devient un moyen d’attester des engagements éthiques de l’entreprise concernée. 

Bien évidemment, le terme “écolabel” ne peut pas être utilisé par tout le monde. Il est réservé aux labels environnementaux répondant aux critères de la norme ISO 14024. Des exigences pointues, qui analysent le cycle de vie du produit : de l’extraction des matières premières au déclin, en passant par la phase d’utilisation… Rien n’est laissé au hasard !

Par ailleurs, une entreprise ne peut pas s’octroyer elle-même l’écolabel. Un organisme indépendant doit venir contrôler les produits et s’assurer qu’ils répondent aux différentes exigences d’ordre écologique et social. 


Deux hommes assis, en pleine discussion face à un ordinateur portable.

Écolabel et labels écologiques, quelles différences ?

Créé en 1992 par la Commission Européenne, l’Écolabel Européen est le seul label écologique officiel à l’échelle européenne. Par définition, il est donc utilisable dans tous les pays membres de l’Union Européenne et concerne les produits élaborés de sorte à réduire leur impact sur l’environnement… Tout en conservant les mêmes performances que leurs homologues non certifiés !

Acheter un produit “Écolabel Européen”, c’est avoir l’assurance que ce dernier répond à certaines exigences environnementales, sans basculer dans le greenwashing.

Des alternatives existent bien sûr, telles que le label NF Environnement - créé en 1991 et délivré par l’AFNOR Certification

Grosso modo, il s’agit ni plus ni moins de la version française de l’Écolabel Européen. À ceci près que le label NF Environnement ne concerne pas les produits pharmaceutiques et agroalimentaires, les services ou encore le secteur automobile. 

En outre, il existe tout un panel de labels environnementaux et RSE - publics ou privés - que l’on appelle souvent, par extension, des écolabels : 

  • l’Écolabel Nordique ;
  • le Vertvolt, créé en 2021 par l’ADEME, qui atteste les énergies dites “vertes” (utilisant au moins 70 % d’énergies renouvelables) ; 
  • l’Agriculture Biologique Europe ou France ; 
  • l’Anneau de Moebius, certifiant que l’emballage du produit est recyclable ou composé à 65 % de matières recyclées ; 
  • le B Corporation (dit “B Corp”), pour les sociétés commerciales répondant à certaines exigences sociétales et environnementales. 


Comment obtenir un écolabel ?

Obtenir un écolabel pour l’un de ses produits ou de ses services n’est pas très compliqué… À condition d’observer des règles précises. 

Concrètement, il faut d’abord prendre contact avec un organisme de contrôle indépendant et certifié, lequel va vérifier la conformité du produit ou du service concerné en se basant sur : 

  • les cahiers des charges librement consultables ; 
  • les critères élaborés avec les fabricants, les associations de protection de l’environnement et des consommateurs, ainsi que les distributeurs ; 
  • les critères en vigueur au sujet de la limitation des impacts environnementaux et de la performance des produits ; 
  • la révision régulière de l’ensemble des points précédents. 


En l’état, on comprend vite l’importance que peut revêtir la réalisation du bilan carbone de son entreprise ou de ses produits. Du moins, si on souhaite répondre aux exigences d’un écolabel. 

Aujourd’hui, il existe 4 organismes certificateurs susceptibles de délivrer les écolabels les plus exigeants : NF Environnement et Écolabel. 

Dans la pratique, chaque organisme est dédié à un secteur particulier. De même, les points de vigilance sur lesquels ils focalisent leur attention diffèrent d’un domaine d’activité à l’autre.

Ces 4 organismes indépendants sont les suivants : 

  • l’Institut Technologique FCBA (pour la marque NF Environnement Ameublement) ; 
  • le LNE ou Laboratoire national de métrologie et d’essais (pour la marque NF Environnement sacs poubelles) ; 
  • le LCIE ou Laboratoire central des industries électriques (pour la marque Blocs autonomes d’éclairage de sécurité) ; 
  • l’AFNOR Certification (pour tous les autres types de produits et de services). 


Affiche “Planet earth first” sur un pilier en béton dans la rue.

3 raisons d'adopter l'écolabel

Au-delà de garantir un achat tendant vers le moindre impact - et de gagner la confiance de vos clients, rien de moins - voici 3 bonnes raisons de faire certifier vos produits avec un écolabel.

1. Améliorer votre démarche RSE grâce à l’écolabel

Détenir un écolabel pour certains de vos produits ou de vos services constitue une preuve tangible de la mise en œuvre de vos engagements RSE. En d’autres termes, cette démarche illustre votre implication en faveur des questions environnementales. De fait, l’impact de votre entreprise est reconnu comme diminué de manière effective, grâce à des produits élaborés en conséquence. Cerise sur le gâteau ? La confiance de vos parties prenantes en ressort renforcée.

2. Envoyer un signal positif à ses parties prenantes

La transparence, comme les engagements sociaux et environnementaux d’une entreprise sont de plus en plus importants pour sa réputation et son image. 

Les clients 

Une étude récente d’OpinionWay (associé à Oney) a analysé les comportements des consommateurs de quatre pays européens : la France, l’Espagne, la Hongrie et le Portugal. En l’état, la réponse est unanime : 90 % des personnes sondées ont déclaré attendre des enseignes que celles-ci s’engagent. Aujourd’hui, plus d’un consommateur sur deux achète des produits bio, locaux, recyclables et trie ses déchets. Des chiffres hautement révélateurs  de ce que sont les nouvelles attentes des consommateurs, quant à la responsabilisation des entreprises. 

Les collaborateurs

Ce souhait d’engagement s'étend par ailleurs au domaine du travail. Une étude publiée sur Careers illustre ainsi l’attention croissante que porte la nouvelle génération à l’adoption d’une politique d’entreprise responsable

L’enjeu n’est pas de changer le monde de demain, mais de le créer. Pour l’heure, 61 % des jeunes interrogés aimeraient que les entreprises se transforment. En particulier sur : 

  • les relations au travail, avec un management plus bienveillant ; 
  • la mise en œuvre de démarches RSE ambitieuses. 


On le voit : les questions écologiques ne sont plus à prendre à la légère. Du moins, pour les entreprises qui cherchent à recruter des collaborateurs engagés dans leur travail. Des collaborateurs eux-mêmes en quête d’un poste en adéquation avec leurs propres valeurs

Les fournisseurs

Entretenir de bonnes relations avec ses fournisseurs passe par la mise en œuvre d’une démarche RSE qui les prend en considération. Une démarche alors synonyme de valeur ajoutée pour les parties prenantes, en matière de collaboration comme de relations interpersonnelles



Les investisseurs

L’investissement responsable est une notion de plus en plus répandue. En effet, nombreuses sont les personnes qui souhaitent maximiser l’impact social ou environnemental de leur placement. Entre le label ISR (Investissement socialement responsable) - gage de confiance pour les individus aspirant à investir leur argent dans des entreprises éthiques - et l’impact investing, un modèle de finance durable est progressivement en train de voir le jour. En outre, les entreprises elles-mêmes ont maintenant intérêt à adopter cette logique, si elles désirent obtenir de nouveaux financements. 

Pièces de monnaie sur une table blanche d’où sort une pousse de plante. 

3. Anticiper la législation

Ces dernières années, de nombreuses lois ont été adoptées en vue de diminuer le gaspillage au sein des entreprises, limiter les déchets électroniques des particuliers et des professionnels, ou encore réduire l’empreinte carbone des uns et des autres.  Soyons clairs : il va sans dire que ces lois sont appelées à se renforcer au fil du temps, pour répondre aux enjeux environnementaux actuels et à venir. De fait, prendre un peu d’avance sur ces évolutions est un atout de taille pour toute entreprise désireuse de pérenniser son business model

Comment savoir si un produit est écolabel ?

Un écolabel en fonction du type de produit et de son secteur

Guettez les sigles. En plus du NF Environnement et de l’Écolabel, vous pouvez regarder si le produit ou le service vendu dispose d’un autre label : 

  • B-Corp, qui désigne les entreprises à mission ;
  • Écocert, pour les produits issus de l’agriculture ; 
  • LUCIE, pour la responsabilité sociale. 


Attention aux “faux” labels verts - généralement autoproclamés. Outre les normes de certification, le plus important est de s’assurer qu’un organisme indépendant a bel et bien délivré la certification en question. 

Un écolabel en fonction de nos critères de choix

Les labels en vigueur ne concernent pas tous les mêmes secteurs. Aujourd’hui, 10 secteurs différents peuvent recevoir l’écolabel : 

  • les jouets ; 
  • la papeterie ; 
  • les produits d’entretien et de nettoyage ; 
  • les textiles et les chaussures ; 
  • le multimédia et l’audiovisuel ; 
  • l’ameublement de la maison ; 
  • les peintures, les colles, les vernis ; 
  • les produits pour le jardin ; 
  • le tourisme et les loisirs ; 
  • l’hygiène et la beauté. 


De façon logique, les critères de délivrance du label ne sont pas les mêmes, car le bilan carbone propre à chaque secteur n’est pas nécessairement comparable au regard de ses impératifs. 

Par ailleurs, il appartient à chacun de déterminer les critères qui guideront ses choix. Privilégie-t-on des emballages recyclables ou met-on un point d’honneur à valoriser les bonnes conditions de travail octroyées aux salariés ? 

Conclusion

Vous souhaitez réaliser le bilan carbone de votre entreprise et tendre vers une réduction de votre impact environnemental ? Greenly vous accompagne à chaque étape.

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Emma Lefebvre

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