Appréhender le concept d’impact social en 5 points clés
Toute entreprise en activité a un impact social positif ou négatif. Qu’entend-on par impact social ? Comment le mesurer et l’améliorer ? Explications.
Aujourd’hui, le réchauffement climatique n’est plus un secret pour personne. De plus, chacun prend conscience de l’importance d’agir à sa propre échelle. Et pour cause, l’enjeu est de taille : lutter contre le dérèglement climatique. Pour de nombreuses personnes, ceci passe notamment par des achats jugés plus responsables et moins impactants.
Dans ce contexte, les écolabels sont de plus en plus plébiscités. Gages de confiance et de transparence, ils fleurissent de toutes parts, mais ne se valent pas pour autant. Sachez-le.
Qu’est-ce donc qu’un produit écolabel ? À quoi correspond l’Écolabel européen ? Un produit labellisé est-il nécessairement digne de confiance ? Greenly vous détaille les subtilités à connaître, puis 3 raisons pour lesquelles vous auriez tout intérêt à faire certifier vos produits.
Synonyme d’excellence, l’écolabel est une garantie pour le consommateur. En bref, il atteste du fait que le produit labellisé limite au maximum son empreinte sur l’environnement et la santé.
Pas question de rogner sur la performance, cependant : à la fois qualitatifs et crédibles, les produits écolabélisés ont pour ambition d’être écologiques, tout en se mettant au niveau des produits non labellisés.
Concrètement, l’écolabel constitue une indication fiable de qualité. Dès lors, il devient un moyen d’attester des engagements éthiques de l’entreprise concernée.
Bien évidemment, le terme “écolabel” ne peut pas être utilisé par tout le monde. Il est réservé aux labels environnementaux répondant aux critères de la norme ISO 14024. Des exigences pointues, qui analysent le cycle de vie du produit : de l’extraction des matières premières au déclin, en passant par la phase d’utilisation… Rien n’est laissé au hasard !
Par ailleurs, une entreprise ne peut pas s’octroyer elle-même l’écolabel. Un organisme indépendant doit venir contrôler les produits et s’assurer qu’ils répondent aux différentes exigences d’ordre écologique et social.
Créé en 1992 par la Commission Européenne, l’Écolabel Européen est le seul label écologique officiel à l’échelle européenne. Par définition, il est donc utilisable dans tous les pays membres de l’Union Européenne et concerne les produits élaborés de sorte à réduire leur impact sur l’environnement… Tout en conservant les mêmes performances que leurs homologues non certifiés !
Acheter un produit “Écolabel Européen”, c’est avoir l’assurance que ce dernier répond à certaines exigences environnementales, sans basculer dans le greenwashing.
Des alternatives existent bien sûr, telles que le label NF Environnement - créé en 1991 et délivré par l’AFNOR Certification.
Grosso modo, il s’agit ni plus ni moins de la version française de l’Écolabel Européen. À ceci près que le label NF Environnement ne concerne pas les produits pharmaceutiques et agroalimentaires, les services ou encore le secteur automobile.
En outre, il existe tout un panel de labels environnementaux et RSE - publics ou privés - que l’on appelle souvent, par extension, des écolabels :
Obtenir un écolabel pour l’un de ses produits ou de ses services n’est pas très compliqué… À condition d’observer des règles précises.
Concrètement, il faut d’abord prendre contact avec un organisme de contrôle indépendant et certifié, lequel va vérifier la conformité du produit ou du service concerné en se basant sur :
En l’état, on comprend vite l’importance que peut revêtir la réalisation du bilan carbone de son entreprise ou de ses produits. Du moins, si on souhaite répondre aux exigences d’un écolabel.
Aujourd’hui, il existe 4 organismes certificateurs susceptibles de délivrer les écolabels les plus exigeants : NF Environnement et Écolabel.
Dans la pratique, chaque organisme est dédié à un secteur particulier. De même, les points de vigilance sur lesquels ils focalisent leur attention diffèrent d’un domaine d’activité à l’autre.
Ces 4 organismes indépendants sont les suivants :
Au-delà de garantir un achat tendant vers le moindre impact - et de gagner la confiance de vos clients, rien de moins - voici 3 bonnes raisons de faire certifier vos produits avec un écolabel.
Détenir un écolabel pour certains de vos produits ou de vos services constitue une preuve tangible de la mise en œuvre de vos engagements RSE. En d’autres termes, cette démarche illustre votre implication en faveur des questions environnementales. De fait, l’impact de votre entreprise est reconnu comme diminué de manière effective, grâce à des produits élaborés en conséquence. Cerise sur le gâteau ? La confiance de vos parties prenantes en ressort renforcée.
La transparence, comme les engagements sociaux et environnementaux d’une entreprise sont de plus en plus importants pour sa réputation et son image.
Une étude récente d’OpinionWay (associé à Oney) a analysé les comportements des consommateurs de quatre pays européens : la France, l’Espagne, la Hongrie et le Portugal. En l’état, la réponse est unanime : 90 % des personnes sondées ont déclaré attendre des enseignes que celles-ci s’engagent. Aujourd’hui, plus d’un consommateur sur deux achète des produits bio, locaux, recyclables et trie ses déchets. Des chiffres hautement révélateurs de ce que sont les nouvelles attentes des consommateurs, quant à la responsabilisation des entreprises.
Ce souhait d’engagement s'étend par ailleurs au domaine du travail. Une étude publiée sur Careers illustre ainsi l’attention croissante que porte la nouvelle génération à l’adoption d’une politique d’entreprise responsable.
L’enjeu n’est pas de changer le monde de demain, mais de le créer. Pour l’heure, 61 % des jeunes interrogés aimeraient que les entreprises se transforment. En particulier sur :
On le voit : les questions écologiques ne sont plus à prendre à la légère. Du moins, pour les entreprises qui cherchent à recruter des collaborateurs engagés dans leur travail. Des collaborateurs eux-mêmes en quête d’un poste en adéquation avec leurs propres valeurs.
Entretenir de bonnes relations avec ses fournisseurs passe par la mise en œuvre d’une démarche RSE qui les prend en considération. Une démarche alors synonyme de valeur ajoutée pour les parties prenantes, en matière de collaboration comme de relations interpersonnelles.
L’investissement responsable est une notion de plus en plus répandue. En effet, nombreuses sont les personnes qui souhaitent maximiser l’impact social ou environnemental de leur placement. Entre le label ISR (Investissement socialement responsable) - gage de confiance pour les individus aspirant à investir leur argent dans des entreprises éthiques - et l’impact investing, un modèle de finance durable est progressivement en train de voir le jour. En outre, les entreprises elles-mêmes ont maintenant intérêt à adopter cette logique, si elles désirent obtenir de nouveaux financements.
Ces dernières années, de nombreuses lois ont été adoptées en vue de diminuer le gaspillage au sein des entreprises, limiter les déchets électroniques des particuliers et des professionnels, ou encore réduire l’empreinte carbone des uns et des autres. Soyons clairs : il va sans dire que ces lois sont appelées à se renforcer au fil du temps, pour répondre aux enjeux environnementaux actuels et à venir. De fait, prendre un peu d’avance sur ces évolutions est un atout de taille pour toute entreprise désireuse de pérenniser son business model.
Guettez les sigles. En plus du NF Environnement et de l’Écolabel, vous pouvez regarder si le produit ou le service vendu dispose d’un autre label :
Attention aux “faux” labels verts - généralement autoproclamés. Outre les normes de certification, le plus important est de s’assurer qu’un organisme indépendant a bel et bien délivré la certification en question.
Les labels en vigueur ne concernent pas tous les mêmes secteurs. Aujourd’hui, 10 secteurs différents peuvent recevoir l’écolabel :
De façon logique, les critères de délivrance du label ne sont pas les mêmes, car le bilan carbone propre à chaque secteur n’est pas nécessairement comparable au regard de ses impératifs.
Par ailleurs, il appartient à chacun de déterminer les critères qui guideront ses choix. Privilégie-t-on des emballages recyclables ou met-on un point d’honneur à valoriser les bonnes conditions de travail octroyées aux salariés ?
Conclusion
Vous souhaitez réaliser le bilan carbone de votre entreprise et tendre vers une réduction de votre impact environnemental ? Greenly vous accompagne à chaque étape.