Comprendre l'accord UE-Mercosur en 3 questions clés
Objet d'un débat intense, nous vous proposons de comprendre l'accord UE-Mercosur en 3 questions clés.
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Au regard de l’accélération du réchauffement climatique - dont les multiples répercussions ont jalonné notre été - ainsi que des difficultés d’acheminement en gaz liées à la guerre en Ukraine, le gouvernement français a décidé de mettre en œuvre un vaste plan de sobriété énergétique. 📑
Après une esquisse le 29 août dernier, notre Première ministre, Elisabeth Borne, a dévoilé la totalité du plan prévu pour passer l'hiver ce 6 octobre 2022.
Quel est l’objectif dudit plan de sobriété énergétique ? Quelles en sont les 15 mesures phares ? Quelles sont les 15 actions à mettre en œuvre au sein de son entreprise ? À quoi doit-on s’attendre dans les prochaines semaines ? Greenly vous répond. 👇
La sobriété énergétique implique la modération, voire la réduction de la production et de la consommation d’énergie primaire via un changement de comportement.
En définitive, il s’agit d’éviter toute surconsommation d’énergie en tenant compte de notre impact environnemental, mais aussi de ce que sont nos besoins réels. 🌱
En outre, les bénéfices d'un plan de sobriété énergétique pourraient être multiples :
👉 Inscrite dans l’article 1 de la loi sur la transition énergétique (2015), la sobriété énergétique constitue en fait l’un des piliers fondamentaux de cette fameuse transition.
Le 14 juillet 2022, le président de la République s'est montré catégorique quant à la nécessité de revoir notre mode de consommation d'énergie.
« On doit rentrer collectivement dans une logique de sobriété (....). On va préparer un plan pour se mettre en situation de consommer moins. » Emmanuel Macron, interview du 14 juillet 2022
Ici naquit le plan de sobriété énergétique, qui doit nous permettre de réduire notre consommation d’énergie, en vue de faire face aux répercussions de la guerre en Ukraine et d'entamer notre transition écologique sur ce volet.
L’objectif ? Stopper les dépenses d’énergies non indispensables.
👉 Concrètement, il s’agit de réduire notre consommation d'énergie de 10 % d’ici 2024, et de 40 % d’ici 2050 (2019 incarnant l'année de référence).
Le credo est le suivant : des « économies choisies plutôt (qu'un) rationnement subi ». Dès lors, le plan doit - théoriquement - permettre d’éviter la mise en place de futures mesures contraignantes.
Face au risque de pénurie lié à la guerre en Ukraine - en matière d'approvisionnement en gaz - et aux opérations de maintenance de nombreuses centrales nucléaires, la France doit impérativement réduire sa consommation d’énergie. 💡
Or, le plan de sobriété énergétique est supposé permettre de sécuriser ces approvisionnements et d’éviter une éventuelle rationalisation de l’énergie - laquelle impacterait fortement les entreprises.
Dans les faits, l’élaboration du plan définitif dépendra de l’urgence de la situation :
La transition écologique de la France - et tout particulièrement des entreprises - est plus que jamais d’actualité.
Par ailleurs, l’Hexagone s’est engagé à sortir des énergies fossiles et à réduire de 40 % sa consommation d’énergie d’ici 2050.
Pour parvenir à cet objectif, le gouvernement a élaboré une stratégie énergétique reposant sur quatre grands piliers :
👉 De fait, les experts du GIEC considèrent la sobriété énergétique comme un levier indispensable permettant d’atteindre les objectifs climatiques.
Publié fin juin 2022, le rapport annuel du Haut Conseil pour le climat (HCC) est catégorique : la réponse de l’Hexagone au changement climatique « progresse, mais reste insuffisante ».
Malgré la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, la France « n’est pas prête » à faire face à la crise climatique.
En cause ? Le manque « d’objectifs stratégiques, de moyens et de suivi ».
👉 Dès lors, l’instance indépendante qui évalue la politique climatique gouvernementale appelle l’État à un « sursaut ».
En 2021, le Conseil d’État a condamné la France pour « inaction climatique ». Autant de remontrances qui obligent le gouvernement à agir concrètement pour lutter contre le réchauffement climatique.
Le Green Deal européen a revu à la hausse son objectif (auparavant de 40 %) : les États membres de l’Union Européenne doivent réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 55 % d’ici 2030 - par rapport aux niveaux de 1990.
L’UE a pour ambition de devenir le premier continent à atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. 💪
Dans ce contexte, le gouvernement français souhaite élaborer un plan global - perçu comme le pendant du Green Deal.
Chaque secteur d'activité recevra des objectifs de réduction de ses GES et devra définir une feuille de route, accompagnée d’un calendrier précis de mise en œuvre.
👉 Dès septembre, des discussions ont été lancées pour trois grands secteurs : les forêts, l’eau et la production d’énergie décarbonée autour du nucléaire et des énergies renouvelables.
Le secteur du bâtiment représente 44 % de l’énergie consommée en France.
On compte pas moins de 5 millions de logements énergivores - également appelés « passoires énergétiques » au sein de l'Hexagone. 🏚
Dès lors, la rénovation énergétique des bâtiments publics constitue évidemment un formidable premier outil de lutte contre le gaspillage et la précarité énergétique.
Dans les faits, il s’agirait d’améliorer la performance énergétique de nos structures via la réalisation de six principaux travaux :
👀 Depuis le 25 août 2022 (conformément à la loi Climat et résilience de 2021), les propriétaires de logements énergivores ont vu leur loyer gelé dans l’attente de la réalisation des travaux de rénovation. À partir du 1er janvier 2023, les logements ayant une consommation d’énergie supérieure à 450 kWh par m2 (le seuil énergétique « décent ») et par an ne pourront plus être proposés à la location. En 2025, ce sera au tour des logements notés G, puis F en 2028 et E en 2034.
Dans les faits, chacun d’entre nous a la possibilité de réduire sa consommation d’énergie. Pour cette raison, le gouvernement souhaite en appeler à la mobilisation générale, en promouvant les écogestes - simples à mettre en place et synonymes d'économies financières, en outre.
Que ce soit à la maison ou au bureau, il convient entre autres :
👉 Le saviez-vous : les appareils laissés en veille représentent 10 % de la consommation d’énergie annuelle moyenne des foyers français.
Le secteur des transports n’est pas en reste : en 2020, 72,8 % des trajets bureau-domicile s'effectuaient en voiture.
Or, plusieurs solutions existent pour se déplacer durablement :
Pas de privilégiés. Tout le monde est mis à contribution : particuliers, administration publique, entreprises, collectivités locales... 0 exception.
Ceci étant dit, les administrations ont reçu pour consigne de montrer l'exemple via plusieurs mesures :
De même, les collectivités sont incitées à abaisser la température des gymnases de 2 °C et celle des piscines de 1 °C.
❌ Face à la montée des coûts de l'énergie, certaines municipalités ont cependant déjà pris la décision de fermer ce type d'infrastructures.
Plus généralement, le gouvernement appelle tout un chacun à :
👉 Pour vous faire une idée, diminuer la température de son logement de 1 à 2 °C permet d'économiser 8 à 16 % de la consommation liée au chauffage.
Les 15 mesures phares du plan de sobriété énergétique sont les suivantes.
Pour les bâtiments
Pour les mobilités
Pour l'Etat
Pour les collectivités territoriales
Pour les entreprises
Pour le sport
Pour les Français
👉 Pour plus de détails, rendez-vous sur le site officiel du Ministère de l'Écologie.
15 actions demandées aux entreprises ont été dévoilées ce 6 octobre.
Si elles ne constituent pas une obligation formelle, les entreprises sont invitées à :
👉 Le télétravail pourrait être généralisé en cas d’urgence (c'est-à-dire de tension importante sur le réseau électrique) afin de maximiser les économies d’énergie propre à l’activité au sein des bâtiments.
👉 Les partenaires sociaux valident l'idée de nommer un référent de la sobriété énergétique au sein de chaque entreprise, mais cette décision doit passer par une étape de dialogue social de proximité.
👉 Pour l'heure, le plan de sobriété énergétique refuse l'idée de contrainte, préférant favoriser la pédagogie et l'incitation. Au grand dam de certaines ONGs plaidant pour un tour de vis plus serré, fondé sur des mesures d'incitations et des dispositifs de suivi.
Une campagne de sensibilisation sur les écogestes doit être lancée dans les jours suivant la présentation du plan de sobriété énergétique. Un objectif : mobiliser l'ensemble de la population.
👋 Le gouvernement a présenté le 26 septembre dernier un projet de loi d’accélération des énergies renouvelables, ayant vocation à simplifier les procédures et à réduire le délai de mise en œuvre des projets qui leur sont liés.
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