Élimination des polluants éternels : mythe ou réalité ?
Particulièrement résistants, les polluants éternels sont à l’origine de risques sanitaires et environnementaux. Peut-on éliminer ces substances nocives de notre quotidien ?
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Les vacances d’été approchent à grands pas. Pourtant, choisir une destination de voyage n’est pas une mince affaire. À l’heure où les problématiques écologiques occupent tous les esprits, il semble inapproprié et malvenu d’emprunter l’avion pour partir à l’autre bout du monde faisant fi de son empreinte carbone désastreuse.
Alors pourquoi ne pas découvrir sa propre région ? Ce concept porte un nom : le staycation. Bénéfique pour l’environnement et malgré tout dépaysant, voici tout ce que vous devez savoir sur cette nouvelle manière de voyager.
Pour beaucoup, partir en vacances implique de “partir loin”. Le staycation change la donne. Ce néologisme est la contraction des termes anglais “stay” (rester) et “vacation” (vacances). Comme son nom l’indique, il s’agit de s’évader de son quotidien sans quitter sa région de résidence pour autant.
Le staycation est le fait de se mettre dans la peau d’un touriste pour redécouvrir son lieu de vie sous un nouveau regard.
Ce tourisme de proximité a vu le jour en 2008 aux États-Unis suite à la crise des subprimes. À cette époque, les Américains étaient dans l’obligation de limiter leurs dépenses, voire de supprimer leur budget vacances pour conserver un certain mode de vie.
Le mouvement s’est exporté en France en 2009, où le contexte économique impliquait lui aussi la révision du budget vacances d’une grande partie de la population.
De fait, le staycation était d’abord perçu comme une contrainte. Au départ destiné à s’évader le temps d’une journée, voire d’une nuit près de chez soi, ce mouvement a pris de l’ampleur au fil des ans, devenant une véritable forme de tourisme intérieur.
Sans surprise, le secteur du tourisme pèse lourd sur l’environnement. L’afflux massif de touristes sur les lieux de vacances et les émissions de CO2 qu’ils engendrent sont à l’origine de 8 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES).
Pire : sans action de notre part, on comptabilisera 1,8 milliard de touristes internationaux d’ici 2030. Un afflux massif d’individus qui aura bien évidemment des répercussions sur l’empreinte carbone mondiale.
En l’état, le tourisme de masse consiste à uniquement visiter les capitales, faire les activités populaires sur Internet, le tout selon un planning imposé et parfois strict. C’est simple, 95 % des touristes s’amassent sur 5 % des terres.
De fait, de nombreux impacts environnementaux s’ajoutent à l’empreinte carbone du tourisme :
Le tourisme traditionnel contribue ainsi au réchauffement climatique, mais également à la dégradation du bien-être des touristes. La foule humaine qui se concentre sur le lieu de vacances et les nuisances sonores qu’elle engendre perturbent le calme recherché par les voyageurs. Certaines destinations deviennent ainsi invivables.
Le staycation se positionne comme étant à l’opposé du tourisme de masse.
Le secteur du tourisme est à l’origine de 8 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre et 11 % des émissions françaises. L’ADEME détaille ces chiffres :
Ainsi, le fait de passer ses vacances chez soi permet de limiter les émissions induites par les transports - la première source de pollution du secteur touristique. Remplacer les longs trajets en voiture ou en avion par les transports en commun ou la marche permet d’agir concrètement sur les émissions de carbone liées aux vacances.
Il en est de même avec l’hébergement. En effet, tous les hôtels ne sont pas engagés dans une démarche écologique. Les consommations d’énergie, d’eau et de ressources naturelles sont donc conséquentes pour répondre aux désirs des vacanciers. A contrario, le staycation implique de rester proche de son domicile et d’y passer les nuits, en prêtant attention à ses consommations comme à l’accoutumée.
Que ce soit un choix ou non, rester dans sa ville n’est pas une punition, au contraire ! La majorité de la population pense connaître par cœur son lieu de vie. Or, avez-vous réellement conscience des richesses architecturales qu’elle abrite ? Avez-vous déjà dégusté les mets régionaux dans des restaurants locaux ? Ne désirez-vous pas découvrir son histoire et ses secrets ?
Le staycation reprend ainsi les principes du slow tourisme :
Munissez-vous d’un guide touristique ou laissez vos pas vous porter. Le staycation permet de prendre le temps de redécouvrir la beauté de son territoire et ses traditions, tout en s’échappant de son quotidien parfois oppressant. D'ailleurs, le tourisme de proximité limite le stress lié à l’organisation du voyage (valises, recherche des hébergements, etc.) et aux transports.
Selon une étude menée par Ipsos, en 2023, 36 % des Français envisagent de rester dans l’Hexagone cet été. Et pour cause : le monde entier envie le riche patrimoine historique, culturel, naturel et architectural de la France.
Le musée du Louvre, la Tour Eiffel, le château de Versailles, le Mont Saint-Michel, le Viaduc de Millau ou encore le Sacré-Cœur font partie des sites touristiques les plus visités chaque année.
En outre, la grande diversité de paysages qui composent la France attire chaque année des milliers de touristes. En effet, l’Hexagone possède des chaînes de montagnes, des forêts, des falaises, des paysages littoraux ou encore des plaines propices au dépaysement.
Les gorges du Verdon, la dune du Pilat, le Mont Blanc, les calanques de Marseille, le lac d’Annecy ou encore les falaises d’Etretat sont les sites naturels les plus populaires auprès des voyageurs.
Le contexte économique actuel oblige les Français à repenser leur manière de voyager. Partir en vacances semble donc compliqué, voire impensable pour certains. Fort heureusement, le staycation permet de réaliser de belles économies tout en se dépaysant.
À titre d’illustration, les principaux postes de dépenses lors des vacances sont le trajet et l’hébergement. Pratiquer le staycation permet de réduire considérablement ces postes de dépenses, notamment car :
Rester dans sa ville permet de soutenir l’économie locale. Les possibilités sont infinies :
En définitive, il s’agit de profiter de son temps libre pour faire des activités laissées de côté en raison d’un emploi du temps de travail trop chargé.
👋 En 2020, le tourisme international a permis à la France d’engranger 57,9 milliards d’euros dont 14,3 milliards d’euros pour le poste “vacances”. [Atout France]
Depuis 2017, le site de référence français Staycation co-fondé par Kévin Hutchings propose de multiples expériences à vivre dans sa propre région, le tout à des tarifs réduits.
Auparavant considéré comme un lieu de passage pour les touristes, l’hôtel retrouve une seconde vie avec le staycation. Au-delà d’attirer une clientèle locale et de leur proposer une expérience unique, cette pratique permet de soutenir les établissements hôteliers lors des périodes plus calmes. Comme le précise le co-fondateur à Geo :
Staycation ce n'est pas de l'hôtellerie, c'est un moment, durant lequel l'hôtel devient une destination en soi.
Ainsi, pour un week-end, une soirée ou une journée, les locaux peuvent délaisser leur domicile pour :
Dans l’optique de concilier dépaysement et protection de l’environnement, nous vous recommandons de choisir des hôtels impliqués dans le tourisme responsable. Les hébergements engagés sont certifiés par l’Écolabel européen, le Green Globe ou La clef verte pour ne citer qu’eux.
Le staycation est une invitation à la détente tout en redécouvrant sa ville. Pourquoi ne pas faire appel à un guide touristique pour connaître les secrets de votre lieu de résidence ? Au-delà de flâner dans les rues et les quartiers, prenez le temps de visiter les monuments historiques, musées et autres lieux culturels jamais vus auparavant.
Festivals, pièces de théâtre, spectacle de danse et autres activités sont légion durant les congés d’été, pourquoi ne pas y assister ? C’est une façon de découvrir de nouveaux artistes, de nouvelles activités et de s’initier à de nouvelles pratiques.
Ce tourisme de proximité peut être perçu comme un véritable retour à la nature. La prise de conscience environnementale incite de nombreux voyageurs à se tourner vers ce mode de voyage à faible impact carbone pour profiter des grands espaces. Les promenades en forêt, les randonnées, le camping, la visite d’un parc national ou la plage sont autant de manières d’être en contact avec son environnement.
Il est également possible de vivre un staycation 100 % écologique en prenant part à des initiatives (ramassage des déchets dans les lieux naturels, sauvetage des animaux, etc.).
Prenez part à ce mouvement vertueux en réduisant les émissions de gaz à effet de serre de votre entreprise. Faites appel à nos experts pour réaliser votre bilan carbone.
N’hésitez pas à profiter de la démonstration gratuite de la plateforme Greenly avant de vous lancer dans cette démarche.
On fait le bilan de l'actualité green une fois par mois (ou plus si on trouve des choses intéressantes à vous raconter)