Tout savoir sur le vegan
Le vegan n'est pas une simple mode. Il recouvre ce qui peut aujourd'hui s'apparenter à un véritable mode de vie. Mais que faut-il savoir à son sujet ?
ESG / RSE
Secteurs d'activité
Écologie
Les solutions de Greenly
Les effets du réchauffement climatique se font de plus en plus ressentir sur la population et les territoires. C’est pourquoi la ville de Paris a entamé la révision de ses règles d’urbanisme en élaborant un PLU bioclimatique. De quoi s’agit-il ? À quoi ressemblera la capitale française dans les années à venir ? On vous explique tout.
Un PLU bioclimatique est un document réglementaire précisant les orientations d’aménagement et d’urbanisme des 10 à 15 prochaines années. Il s’agit d’une évolution au PLU - « Plan local d’urbanisme - déterminé en 2006 et constitue une réponse au réchauffement climatique. En effet, il prend en compte l’urgence climatique dans l’urbanisme afin :
Dans le détail, le PLU d’Urbanisme règlemente toutes les constructions de la ville et détermine les règles d’occupation des sols. L’objectif étant d’améliorer le cadre de vie des citoyens, de réduire les inégalités et de favoriser la mixité sociale.
👉 Les permis de construire, d’aménagement et de démolition sont accordés sur la base de ce document. Cependant, le PLU d’Urbanisme de Paris exempte les secteurs sauvegardés du Marais et du 7e arrondissement, ainsi que le périmètre correspondant au patrimoine du jardin du Luxembourg.
En 2023, Paris est la première ville française - et l’une des premières villes au monde - à réviser son PLU d’Urbanisme pour le transformer en PLU bioclimatique. Ce faisant, la maire de Paris, Anne Hidalgo, ambitionne d’accélérer l’adaptation de la capitale au réchauffement climatique pour devenir neutre en carbone en 2050.
Le bioclimatisme est un mode de conception qui s’adapte au site d’implantation (orientation, climat, relief, etc.) et à l’environnement. En l’état, il s’agit de sortir de terre une habitation qui :
Ainsi construit, le logement fait face aux aléas du climat (protège les habitants du froid hivernal et de la chaleur estivale) tout en profitant de ses avantages (luminosité, fraîcheur, etc.).
Au-delà d’obtenir des conditions optimales de qualité de vie et de confort, la conception bioclimatique s’effectue dans le respect de l’environnement, de la biodiversité et de la biosphère.
La révision du PLU bioclimatique s’effectue certes dans l’intention de respecter l’objectif de neutralité carbone, mais surtout pour protéger la santé des habitants. Selon des chercheurs anglais, Paris est la ville la plus mortelle d’Europe en cas de canicule. Deux raisons :
Le problème ? D’ici quelques dizaines d’années, les températures ressenties dans la capitale pourraient atteindre 50 degrés, rendant la ville invivable. Le PLU bioclimatique constitue alors une réponse urgente et nécessaire à l’intensification des canicules.
Loger les Parisiens à des prix abordables constitue la mesure phare du PLU bioclimatique. La construction de 40 % de logements publics en 2035 (30 % de logements sociaux et 10 % de logements abordables) sont à l’ordre du jour. La ville de Paris ambitionne donc :
Selon l’Organisation mondiale de la santé, chaque habitant en ville devrait avoir une douzaine de mètres carrés d’espaces verts à sa disposition. Or, les Parisiens n’en disposent que de 5,8 (hors bois).
En réponse à ce manque de végétation, la capitale s’engage à offrir 10 mètres d’espaces verts par habitant en occupant 300 hectares d’espaces verts supplémentaires via la :
👉 Il s’agit d’un objectif particulièrement ambitieux, étant donné que seuls 30 hectares ont été créés entre 2014 et 2020.
Au-delà d'amener la nature en ville, cette végétalisation supplémentaire est un moyen de lutter contre les canicules particulièrement intenses dans les zones bétonnées. À titre d’illustration, le quartier central des affaires (QCA) est l’un des plus importants îlots de chaleur de la capitale.
Afin d’améliorer le bien-être de la population et limiter les déplacements polluants, le PLU bioclimatique ambitionne de créer une ville où tous les services essentiels à la vie quotidienne se situent à 15 minutes à pied des logements. Pour réussir ce pari de proximité, le plan aspire à faire coexister les commerces, les emplois, les logements, les parcs et les lieux de loisirs dans un périmètre réduit.
Cette mesure passe notamment par :
Le PLU bioclimatique s’est construit en prenant en compte l’identité urbaine et esthétique de Paris. L’idée n’est pas de faire des changements radicaux, mais de métamorphoser la capitale en conservant son patrimoine. Plusieurs mesures sont alors envisagées :
Le PLU bioclimatique a été présenté au Conseil de Paris après trois années de discussions et de négociations. Ce lundi 5 juin 2023, les élus de la municipalité ont donc attentivement examiné les 3 000 pages du PLU bioclimatique avant d’accepter cette révision.
Seuls les élus des groupes Changer Paris, des Indépendants et progressistes et du MoDem, Démocrates et Écologistes de Paris sont opposés à ce projet.
Suite à cette décision, l’Autorité environnementale, l’État, les personnes publiques associées et les communes limitrophes auront trois mois pour communiquer leur avis.
Enfin, le projet de PLU fera l’objet d’une longue phase d’enquête publique menée par une commission d’enquête ou d’un commissaire enquêteur indépendant. En outre, les innovations juridiques devront passer un contrôle de légalité pour permettre le vote définitif du document fin 2024 ou début 2025.
Dans un même temps, le choix des matériaux de construction fait partie intégrante du projet d’urbanisme. Bien que l’interdiction du béton ne puisse être actée dans le PLU bioclimatique - cette interdiction relève du Code de la construction et non de l’urbanisme -, la norme RE 2020 peut au contraire aller en ce sens.
Applicable dès 2025, cette norme pourra exiger le remplacement du béton au profit de matériaux moins émissifs en carbone - à l’image des matériaux biosourcés et géosourcés. Cependant, cette mesure ne sera pas applicable aux fondations et aux circulations verticales.
En outre, le premier adjoint et principal architecte du PLU, Emmanuel Grégoire espère interdire l’usage d’autres matériaux, à l’image des façades en métal et :
La paroi de verre qui oblige à climatiser l’été et à chauffer l’hiver est à proscrire.
Chacun d’entre nous doit s’impliquer dans la lutte contre le réchauffement climatique en vue de limiter l’intensité ses effets. Commencez par réaliser le bilan carbone de votre activité, puis limitez vos émissions en mettant en place des mesures de réduction ambitieuses.
Entamez votre démarche en demandant une démo gratuite de la plateforme Greenly !