Empreinte carbone : avion vs voiture, le match
L'avion et la voiture sont des modes de transport polluants. Mais l'une de ces options tire-t-elle malgré tout son épingle du jeu ?
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Apposé sur les produits alimentaires, le Nutri-Score est devenu un indicateur indispensable pour guider les consommateurs dans leurs achats. De fait, en juin 2021, plus de 700 entreprises - représentant 57 % des parts de marché - étaient engagées en faveur de cet étiquetage, contre 415 entreprises en juin 2020.
En effet, les répercussions ne se sont pas fait attendre ! Un adolescent sur deux déclare avoir changé au moins une habitude alimentaire grâce au Nutri-Score et 43 % des adultes - contre 35 % en 2020 - songent à changer leur manière de consommer.
Mais quels sont les objectifs du Nutri-Score ? Quelles sont les évolutions à venir ? Vous saurez tout dans cet article.
En 2017 et en complément du règlement européen EU n°1169/2011, dit règlement INCO - qui établit les règles quant à l’accès des consommateurs aux informations de base des produits - le gouvernement français instaure le Nutri-Score - ou « logo 5C ».
Apposé directement sur l’emballage des boissons et des produits alimentaires transformés, ce système d’étiquetage simplifié se base sur les travaux du Professeur Serge Hercberg, l’expertise de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) et du Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP).
Concrètement, cet indicateur permet de noter la qualité nutritionnelle de chaque produit alimentaire selon une note allant de A à E - la lettre A étant la plus favorable - complétée par un code couleur allant du vert foncé au orange foncé. L’objectif est de guider les consommateurs lors de leurs achats en :
Mise au point par des équipes de recherche internationales indépendantes composées de nutritionnistes, de médecins et de scientifiques, la notation se base sur 100 grammes ou 100 millilitres de produit. Tenant compte des recommandations alimentaires officielles de la Food Standards Agency (FSA), ce calcul permet d’attribuer une lettre et une couleur au produit selon la différence entre :
La majorité des produits alimentaires peut faire l’objet d’une notation. Néanmoins, quelques exceptions subsistent puisque seuls les herbes aromatiques, les thés, les cafés, les levures, les produits non transformés et les boissons alcoolisées ne sont pas concernées par le Nutri-Score.
À la fin de l’année 2022, le Nutri-Score va subir une révision majeure. Adopté le 26 juillet 2022, un algorithme amélioré va voir le jour concernant les aliments solides. Ce dernier prendra en compte la teneur en sucre, en sel et en nutriments des produits afin de renforcer la cohérence avec les recommandations alimentaires du comité scientifique.
Dès lors, cinq principales évolutions sont à noter :
Suite à l’adoption de l’évolution du Nutri-Score par les sept pays engagés au sein de la gouvernance de l’indicateur ainsi que le comité de pilotage, ce sera au tour de l’algorithme des boissons de faire l’objet d’améliorations.
Ces changements prendront effet dès la fin de l’année 2022 dans les sept pays européens. Pour autant, le logo du nouvel algorithme entrera en vigueur une fois l’algorithme complet adopté par le comité de pilotage. Par la suite, les opérateurs auront une période « suffisamment longue » pour mettre en place ledit logo sur l’ensemble des produits concernés. Ils pourront d’ailleurs être accompagnés dans cette démarche dès cet automne.
Par ailleurs, le Programme national nutrition santé 2019-2023 prévoit d’ajouter le Nutri-Score à la nutrition hors foyer - la restauration collective et commerciale notamment - et aux produits non préemballés ou vendus en vrac.
👉 De son côté, la Commission européenne souhaite proposer une signalétique harmonisée et contraignante dans l’ensemble des pays membres de l’Union européenne. Pour y parvenir, elle doit déterminer le modèle également avant la fin de l’année 2022.
Depuis la création du Nutri-Score, les consommateurs ont la possibilité de comparer la qualité nutritionnelle de plusieurs produits alimentaires uniquement en un seul coup d’œil. Dès lors, les produits qui n’en possèdent pas sont automatiquement éliminés par les acheteurs.
En définitive, le Nutri-Score permet non seulement d’aider les consommateurs dans leurs choix, mais également d’améliorer la compétitivité de l’entreprise.
Mais, la seule présence du Nutri-Score ne suffit pas ! Selon l’évaluation du Nutri-Score pour 2021, la majorité des produits vendus en grandes et moyennes surfaces, ainsi que dans les distributeurs spécialisés sont notés A (29 %) - les moins vendus étant les produits E (10,8 %). Dès lors, bien qu’il soit sur la base du volontariat, certains industriels n’hésitent pas à modifier la recette de leurs produits en vue d’obtenir une meilleure note.
Chaque industriel a la possibilité d’apposer gratuitement le logo sur ses produits. Une opportunité à ne pas négliger puisque le Nutri-Score est devenu l’outil de référence devançant les applications d’évaluation de la qualité nutritionnelle.
Pour ce faire, il convient dans un premier temps de vérifier son éligibilité au dispositif en consultant le règlement d’usage Nutri-Score. Par la suite, il convient de déclarer son intention d’utiliser le logo en s’enregistrant sur une de ses deux plateformes :
Dès lors, l’industriel doit :
Enfin, pour permettre le suivi du dispositif, il est nécessaire de recenser les informations nutritionnelles des produits en vue de les transmettre à l’Oqali (Observatoire de la Qualité de l’Alimentation).
Une fois toutes ces informations transmises, Santé publique France fera parvenir les fichiers nécessaires par voie électronique - avec possibilité d’utiliser le logo dès sa réception. Attention, pour être valable, ce dernier doit être placé dans le tiers inférieur de la face avant de l’emballage de chaque produit.
👉 Bon à savoir : le Nutri-Score est également soumis au contrôle de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes).
Saviez-vous que l’alimentation représente entre 16 et 24 % de l’empreinte carbone des ménages ? Découvrez quelques astuces pour manger moins, mais mieux tout en impactant positivement l’environnement.
Réduire sa consommation de viande a un impact considérable sur l’environnement puisque :
Dès lors, il est possible de substituer les protéines animales par des protéines végétales telles que les légumineuses. Au-delà d’offrir les besoins nutritifs adéquats et de contenir peu de matières grasses, elles ont un très faible impact sur l’environnement. En effet, elles nécessitent peu d’engrais et ont la particularité de fixer l’azote de l’air en vue de l’utiliser pour leur croissance avant de la restituer au sol.
Sans surprise, les boissons et les aliments transformés ont un impact environnemental particulièrement élevé en plus de ne pas être bons pour la santé. Par chance, le Nutri-Score informe le consommateur de la qualité nutritionnelle de chaque produit, lequel doit privilégier des aliments notés A, B, voire C.
Concernant les boissons, il est préférable - sans pour autant se priver de certains petits plaisirs - de boire l’eau du robinet. Pourquoi ? Deux raisons :
👉 À savoir : le recyclage du plastique est encore très sommaire. En effet, pouvant être réutilisé plusieurs fois, il devra obligatoirement être incinéré lors de sa fin de vie - un procédé particulièrement polluant.
Opter pour une alimentation durable nécessite de se tourner vers des produits locaux - dans l’optique de réduire les GES émis par le transport en avion - de saison et biologiques. À ce titre, deux labels garantissent la présence d’ingrédients biologiques en vue de respecter la biodiversité, l’air, les sols, le bien-être animal et notre santé :
En plus d’être moins chers et de meilleure qualité, les produits bios ont un coût moindre en énergie et en eau. À titre d’exemple, une tomate locale de saison produit quatre fois moins d’eau et dix fois moins d’énergie qu’une tomate hors saison.
Rien qu’en France, le gaspillage alimentaire représente 10 millions de produits par an, dont 30 kg par personne chaque année. Le pire ? Dans l’Hexagone, une personne sur dix connaît des difficultés à se nourrir. Un gâchis sans nom.
Plusieurs solutions pour éviter l’émission inutile de 3 % de GES sur l’ensemble des émissions françaises, le prélèvement vain de ressources naturelles et la production surabondante de déchets :
Au même titre que le Nutri-Score note la qualité nutritionnelle des produits, vous pouvez déterminer l’impact environnemental de votre entreprise. Comment ? En réalisant un bilan carbone 100 % personnalisé de votre structure. Vous connaîtrez ainsi les postes les plus émetteurs de GES et pourrez agir en conséquence tout en faisant des économies !
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