Tout comprendre sur la solastalgie
Avec le réchauffement climatique, la solastalgie gagne du terrain. Mais de quoi parle-t-on exactement ? S'agit-il d'une maladie ? Détails dans cet article.
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La prise de conscience de l’impact de notre mode de vie sur la planète implique de scruter à la loupe de nombreux secteurs : transports, emballages, énergie, … et alimentation. Dans notre panier cependant, tout le monde n’a pas le même poids. C’est la viande qui tient le haut de notre panier carbone. En plus, les Français ne sont pas de bons élèves, à cause de cette alimentation fortement carnée. À elle seule, cette partie de notre réfrigérateur plombe notre bilan personnel. C’est une grosse partie des émissions de gaz à effet de serre que nous produisons pour manger.
D’autres aliments sont mauvais pour notre bilan carbone alimentation. Par exemple, selon l’association Envol Vert, pour couvrir les besoins annuels d’un Français en consommation de café, il faut déboiser 19m2 de forêt. Et le bilan carbone café s’alourdit quand on sait que la célèbre marque aux capsules élégantes ne recycle que 20% de ses contenants. Quant au bilan carbone du champagne et au bilan carbone du vin, il y a un mieux. Depuis dix ans, les filières travaillent fort pour se tourner vers le développement durable. Ainsi, de 2003 à 2018, ces deux secteurs ont réduit leur empreinte carbone de 20%.
Le Commissariat au développement durable (CGDD) a fait les comptes. Chaque année, un habitant de l’Hexagone produit l’équivalent de 10 tonnes de CO2. Sur ce total, 1,4 tonnes sont produites par son alimentation, qui représente 80% de ses achats sur un an. Pour mesurer le bilan carbone des aliments, il faut prendre en compte différents critères : les méthodes de production agricole, les techniques d’extractions éventuelles, la transformation des produits, leur transport (routier, aérien, maritime…) et leur emballage.
Pour le bilan carbone de la viande, on sait par exemple que le méthane émis par les animaux, l’épandage à l’aide d’engrais azotés et le CO2 du transport ternissent les résultats. Pour le bilan carbone des fruits et légumes, deux données sont à prendre en compte. 40% des fruits et légumes que nous consommons viennent de l’étranger (pensons aux tomates, aux concombres, aux pêches, aux nectarines et au raisin). Les acheminer jusqu’à nos étals coûte 31% des émissions totales de gaz à effets de serre sur nos routes. Enfin, tous les emballages : plastique, carton, sur-emballage, sont autant de motifs qui polluent le bilan carbone de notre panier de courses.
Pour mieux consommer, plusieurs idées reçues à combattre :
C’est parmi ces aliments que l’on trouve ceux qui sont les moins gourmands en énergie. Les fruits et légumes représentent 20% du panier moyen d’un consommateur français et ne sont la cause que de 7% des émissions de carbone alimentaire français. Selon une étude de l’Université d’Oxford en Angleterre, Ourworldindata, le bas de la pyramide carbonée est occupée par les légumes racine, les pois, les noix et le lait de soja. On trouve aussi dans ces bons élèves le bilan carbone de la banane. Ainsi, préférez mettre dans votre assiette une banane africaine plutôt qu’un poulet de Bresse !
Sans surprise, le bilan carbone de la viande est mauvais. Nous avons un bon coup de fourchette en ce qui concerne notre alimentation carnée. Si la viande constitue seulement 8% du poids de notre panier, elle représente un tiers du bilan carbone total de ce même panier. Toujours selon les résultats de l’étude britannique, on peut différencier le bilan carbone de chaque type de viande :
Heureusement il existe des bons plans pour réduire son empreinte carbone sans devoir jeûner et se priver de bons petits plats !
Entreprises, vous êtes aussi concernées ! Pour réduire l'empreinte carbone de vos événements, la question de l'alimentation est centrale. Faites le choix d'un traiteur écoresponsable comme Le vélo du soir.
¨Particuliers, réduisez votre consommation de viande et de produits d’origine animale (les produits laitiers) ; le cas échéant, favorisez des viandes peu énergivores, comme les volailles ou le porc. Évitez autant que faire se peut les aliments industriels : le travail pour les transformer alourdit leur bilan carbone. En parallèle, choisissez des produits locaux, commercialisés en circuit court. Cela vous permettra aussi de réduire le bilan carbone d’un aliment dans lequel entre en compte le trajet en voiture effectué pour l’acheter. Consommez des fruits et légumes de saison, achetez-les au maximum dans des sacs en vrac, en tissu. Les initiatives et les recettes pour consommer mieux se multiplient, profitez-en !
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