L'écoconduite : réduire son empreinte carbone au volant
Découvrez les meilleures pratiques de l'écoconduite, pour réduire ses dépenses et son impact environnemental.
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Passer à une alimentation durable est l’un des principaux changements à entamer en vue de réduire nos émissions de gaz à effet de serre (GES). En effet, comme chacune de nos actions, notre façon de nous nourrir à un impact non négligeable sur la planète. La preuve : un quart des émissions de GES de la France provient directement de notre alimentation - à savoir 163 MtCO2e. À l’échelle mondiale, les émissions de la chaîne d’approvisionnement alimentaire s’élèvent à 13,7 milliards de tCO2e, ce qui équivaut aux émissions de GES des États-Unis et de la Chine combinés.
Fort heureusement, il existe des alternatives écologiques pour réduire nos émissions tout en prenant soin de notre santé. Tout ce que vous devez savoir sur l’alimentation durable se trouve dans ce guide.
L’alimentation durable implique la mise en œuvre de pratiques vertueuses visant à :
Changer notre manière de consommer est essentiel pour réduire l’impact de notre alimentation sur l’environnement. En effet, un quart des émissions de GES de la France se trouve dans nos assiettes - c’est autant que celles émises par le transport ou le logement.
Dans le détail, en France, l’empreinte carbone de l’alimentation (163 MtCO2e) se décompose comme suit :
De plus, depuis 1990, les pratiques agricoles sont à l’origine de la déforestation d’une surface équivalente à 6,5 fois la taille de la France. Elles sont également à l’origine de la dégradation des sols et des réserves en eau.
À titre d’exemple, l’irrigation utilise 70 % de la consommation d’eau douce mondiale.
Bien que l’agriculture ait un impact massif sur l’environnement, il ne s’agit pas de la seule cause de pollution issue du système alimentaire actuel.
Les rejets de GES provenant de la chaîne alimentaire - la production agricole, la consommation des aliments et les déchets associés - ont des répercussions sur les sols, l’air, la biodiversité et notre santé.
En France, les denrées agricoles et alimentaires représentent 30 % du transport de marchandises. Un pourcentage élevé quand on sait qu’en 2019, le transport français était à l’origine de 31 % des émissions nationales de GES.
La production et la conservation des produits nécessitent une consommation d’énergie excessive - notamment dans les grandes surfaces où la réfrigération des produits représente 40 % des consommations d’énergie.
Les plats devant être transformés, conditionnés et réfrigérés augmentent significativement la facture d’énergie et l’utilisation de matières premières nécessaires à l’emballage.
La production de déchets n’est pas en reste. Représentant 70 % du marché français de l’emballage, les emballages alimentaires doivent être collectés, triés, recyclés ou incinérés dans le pire des cas - un processus polluant qui utilise beaucoup d’énergie.
Les enjeux sociaux ne sont pas en reste. En effet, d’ici 2050, nos besoins alimentaires devraient doubler. En cause ? La hausse démographique mondiale prévue - nous serons neuf milliards - ainsi que les évolutions des régimes alimentaires. [ADEME]
Comment répondre aux besoins de chacun alors que près d’un milliard de personnes souffrent de malnutrition à l’heure actuelle ?
L’alimentation est le premier facteur de risque évitable de mauvaise santé.
En effet, les produits alimentaires transformés sont à l’origine de divers problèmes de santé (obésité, diabète, maladies cardiovasculaires, cancers, etc.).
Entre 1986 et 2010, nous passons 25 % de moins en cuisine et mangeons 1/7 de nos repas hors du domicile. De fait, les produits transformés se sont imposés dans notre quotidien ultrachargé de par leurs qualités indéniables (la rapidité de préparation et la facilité de conservation).
Il y a néanmoins un hic : les plats surgelés et préparés sont composés de grandes quantités de matières grasses, d’additifs et de sucre (en moyenne un Français consomme 35 kg de sucre chaque année).
Ces derniers représentent désormais 80 % des causes de décès prématurés par maladies non transmissibles.
80 % de la surface agricole française est dédiée à la production de viande et de produits laitiers. Pour vous faire une idée, un kilo de bœuf équivaut à 60 kg de gaz à effet de serre.
La consommation de viande est ainsi l’un des premiers facteurs responsables des GES, de la consommation de ressources et d’eau.
L’alimentation durable implique de retrouver l’équilibre entre les aliments d’origine animale et ceux d’origine végétale. À ce titre, il est recommandé de consommer des légumineuses (fèves, haricots, pois, soja, etc.) dont l’intérêt est double :
L’objectif de l’alimentation durable est de proposer aux consommateurs des produits sains et ayant un faible impact environnemental.
C’est pourquoi acheter en toute saison est loin d’être écologique. Les fruits et légumes proposés tout au long de l’année sur les étals sont :
Il convient donc de sensibiliser les consommateurs aux achats responsables en circuits courts, de saison et certifiés.
Comment ? En se rendant dans des commerces de proximité ou en allant directement se fournir chez le producteur.
Le label biologique certifie la qualité du produit cultivé dans le respect de l’environnement et du bien-être animal. Il existe deux principaux logos : le label AB et le label Eurofeuille.
Chaque année, un tiers de la production mondiale de nourriture destinée à la consommation humaine est gaspillée ou perdue.
En France, chaque année, ce sont près de 10 millions de tonnes de nourriture consommable qui sont jetées.
Le gaspillage alimentaire est malheureusement de mise tout au long de la chaîne - 32 % lors de la production, 21 % pendant la transformation, 14 % lors de la distribution et 33 % durant la consommation. [ADEME]
Cela mène inexorablement vers le gâchis de ressources naturelles - l’eau en particulier - et contribue à la pollution climatique - les émissions générées par les pesticides et divers engrais utilisés inutilement sont estimées à 3 % des émissions de l’activité nationale.
En France, ce gâchis a également un coût économique estimé à 16 milliards d’euros annuels par l’ADEME. À l’échelle mondiale, chaque année, les pertes sont évaluées à 750 milliards de dollars. Pour réduire ce fléau, les consommateurs peuvent :
L’agriculture durable est en opposition totale avec l’agriculture intensive développée dans les années 1960 et encore de mise aujourd’hui.
Le postulat de départ était alors tout à fait recevable, puisqu’il s’agissait de répondre aux besoins des populations après les événements de la Seconde guerre mondiale.
L’objectif ? Augmenter les rendements agricoles - grâce à l’usage intensif d’intrants - et proposer des produits à prix très bas.
Toutefois, les répercussions de cette exploitation intensive n’ont pas tardé à se voir, puisque les sols se détériorent à vue d’œil, les émissions de GES sont en nette augmentation, la biodiversité s’appauvrit et la déforestation est massive.
À noter : 36 % des émissions de GES sont imputables au secteur agricole français.
Afin de réduire les dégâts causés par la surexploitation, cette forme vertueuse d’agriculture implique un retour aux pratiques ancestrales en respectant les principes du développement durable. Certes, les rendements sont plus faibles, mais :
Néanmoins, cette démarche n’est à ce jour pas reconnue par une certification.
Plusieurs aliments ont un intérêt certain pour l’environnement :
Publié en 2019 sur The Lancet, un rapport révèle le menu idéal en vue de nourrir l’ensemble de la population d’ici 2050 - soit 10 milliards d’humains - sans menacer les ressources naturelles. Il est composé de :
Sensibiliser vos collaborateurs à l’alimentation durable est un premier pas pour accélérer la transition écologique de la société.
Si vous souhaitez aller plus loin, réalisez le bilan carbone de votre structure afin de déterminer les postes les plus polluants et agir en conséquence.
Nos experts sont là pour vous aider.