Tout savoir du GHG Protocol (Greenhouse Gas Protocol)
Le GHG Protocol (ou Greenhouse Gas Protocol) est le référentiel de management carbone le plus connu. Mais en consiste-t-il exactement ?
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Si le bilan carbone est à la mode, peu d’entreprises osent encore s’aventurer dans l’élaboration d’une stratégie bas carbone. Pour beaucoup, la mise en œuvre de mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) s’apparente à une plongée dans l’inconnu, dont le risque est trop élevé au regard des enjeux.
À titre d’exemple, selon l’étude annuelle sur le reporting climatique menée par EcoAct, seules 3 % des entreprises ayant effectué leur bilan carbone se sont réellement fixé des objectifs scientifiquement fondés.
Pourtant, la mise en place d’une telle stratégie s’avère indispensable pour contribuer à l’objectif commun de lutte contre le dérèglement climatique.
Dans cet article, Greenly propose un tour d’horizon des raisons pour lesquelles la réduction des émissions de votre entreprise doit s’effectuer dès aujourd’hui.
Presque plus un jour ne passe sans que les médias ne constatent les dégâts engendrés par le changement climatique (pénurie d’eau, hausse des températures, événements météorologiques extrêmes, etc.).
Pire : le dernier rapport du GIEC nous avertit que la fenêtre d’action pour maintenir le réchauffement sous la barre des + 1,5 °C commence à se fermer. En l’état actuel des législations, nous nous dirigeons vers un réchauffement global de plus de 3 °C.
👉 Or, avec cette fenêtre, c’est également le scénario d’un impact modéré sur nos sociétés et notre vie quotidienne qui s’éloigne peu à peu.
Pour l’ensemble de ces raisons, il est important de souligner que la mise en place d’une stratégie bas carbone constitue un des outils à notre disposition pour justement limiter le réchauffement climatique. Un outil encore trop peu - ou mal - utilisé.
En outre, les effets du dérèglement climatique augmentent en probabilité et en gravité au fur et à mesure les émissions de gaz à effet de serre s’accumulent dans l’atmosphère. Une augmentation tout sauf linéaire.
Par exemple, 0.5 °C de réchauffement supplémentaire triplerait l’impact sur la biodiversité des insectes dont nous dépendons fortement pour notre alimentation. En effet, les insectes pollinisateurs sont le premier chainon de la chaîne alimentaire, mais contribuent aussi à la limitation de la prolifération de nuisibles, de maladies, etc.
👉 Un autre exemple : une étude parue dans la revue Nature démontre que le changement climatique pourrait déclencher la prochaine pandémie.
D’autre part, toute augmentation supplémentaire de température risquerait de nous faire dépasser la limite planétaire liée au réchauffement climatique. Son dépassement marquerait un véritable tournant, puisque les conséquences du changement climatique seront brutales, imprévisibles et irréversibles.
Au-delà de ce point de basculement climatique, qui se situe autour de 2 °C de réchauffement global maximal, les écosystèmes et les sociétés humaines vivront un véritable bouleversement dont nous ne maîtriserons plus l’amplitude. À notre sens, cela constitue le seul vrai plongeon dans l’inconnu.
Il va sans dire que les impacts majeurs du réchauffement climatique sur les sociétés se reflètent sur les entreprises. Cela s’illustre par :
Tous ces effets encore imprévus - auxquels il faudra sans doute en rajouter d’autres - sont regroupés sous le terme « risques et de contraintes physiques liés aux changements climatiques ».
Ils génèrent des coûts que l’on appelle « coûts d’adaptation » - on parle parfois de coût de l’inaction - liés aux réparations à réaliser suite aux impacts du changement climatique. Ces coûts d’adaptation vont donc aller croissant dans les années à venir, vers des niveaux difficilement quantifiables et très incertains.
👉 Par exemple, selon une étude menée par France Assureurs, sans action de notre part et compte tenu de l’intensification des événements climatiques extrêmes, la facture cumulée entre 2020 et 2050 devrait atteindre 143 milliards d’euros - soit 69 milliards d’euros supplémentaires par rapport à la période 1989-2019.
Tant que rien n’est entrepris pour réduire les émissions de gaz à effet de serre - la mise en place d’une stratégie bas carbone -, ces coûts d’adaptations pourraient être plus conséquents et menacer la pérennité de votre entreprise. Pourtant, de nombreux leviers ont été identifiés pour réduire les émissions de gaz à effet de serre mondiales. Voici les plus importants.
L’usage de la technologie constitue une solution pour lutter contre le réchauffement climatique, que ce soit dans le domaine énergétique, de captage et stockage du carbone ou encore automobile. Bien que l’innovation ne soit pas suffisante, elle est essentielle pour le respect des accords de Paris à l’échelle mondiale.
D’un point de vue des entreprises tertiaires - qui consomment les produits manufacturés - la substitution de produits carbonés par des produits bas carbone constitue un des leviers majeurs.
Cela s’illustre par l’achat systématique d’appareils électroniques reconditionnés plutôt que neufs. Cette option simple et actionnable permet de réduire significativement les émissions liées aux immobilisations numériques.
👉 Il en va de même pour les consommations énergétiques ! L’électrification - accessible par tout un chacun - est de mise pour remplacer le gaz, le fioul ou le carburant.
La sobriété constitue le dernier levier majeur de la transition écologique. Elle désigne la réduction volontaire de certaines consommations - qu’elles soient matérielles ou énergétiques.
Si cette dernière est paradoxale dans nos sociétés où l’abondance règne depuis (trop) longtemps, elle n’est pas synonyme de privation.
Malgré son usage encore très récent, elle a déjà trouvé sa place au cœur de la justice environnementale, puisqu’elle invite les mieux lotis à faire le plus d’efforts.
Elle est par ailleurs nécessaire à l’échelle mondiale pour respecter les objectifs de l’Accord de Paris, notamment ceux concernant les consommations de viande, le recours à l’aviation et la possession de voiture individuelle. [ADEME]
En tant qu’entreprise, la sobriété se traduit par la reconsidération de l’utilité de certaines actions. Par exemple, est-il nécessaire de fournir des SUV de fonction à des collaborateurs travaillant en milieu urbain, quand ils possèdent déjà un véhicule ou n’ont pas l’utilité d’un véhicule si spacieux ?
Chacun des leviers ci-dessus est à l’origine de coûts, que ce soit des coûts d’installation ou des coûts d’opportunité.
À titre d’exemple, le passage de systèmes de chauffage à une pompe à chaleur implique des frais d’installation. D’un autre côté, la suppression des voitures de fonction comporte un risque au niveau de l’emploi. En retirant cet avantage, l’entreprise ne parviendra peut-être pas à embaucher aussi facilement qu’auparavant.
👉 Ces coûts - qu’on appelle coûts de mitigation - sont nécessaires pour diminuer votre empreinte carbone.
Ces coûts diffèrent ainsi d’une action à l’autre et sont parfois compensés par les retombées positives de ces actions. À titre d’illustration, le renouvellement d’une flotte de véhicules thermiques au profit de véhicules électriques plus petits permet de bénéficier d’une rentabilité à la fois environnementale et économique. [ADEME]
De même, toutes les mesures liées à l’optimisation ou la sobriété ont généralement des rendements économiques positifs, puisqu’elles permettent de faire autant avec moins de ressources, et donc, de frais.
À ceux qui répondent qu’il est impossible de réduire les émissions, chez Greenly, nous répondons que n’importe quelle entreprise souhaitant réduire ses émissions peut se donner les moyens de réaliser ses ambitions.
C’est pourquoi nous proposons à tous nos clients une bibliothèque d’actions diversifiées. Issue des dernières stratégies sectorielles de décarbonation, cette dernière est triée en fonction de leurs objectifs et personnalisée par nos experts.
Chez Greenly, nos services et notre équipe d’experts climat sont à vos côtés pour vous aider à prioriser les différentes actions de réduction disponibles en fonction de leur impact sur le climat et leur rentabilité économique. À terme, il s’agit de construire une stratégie bas carbone efficace et à la hauteur des enjeux.
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