Check-list : Les 7 étapes pour démarrer votre conformité CSRD
La directive CSRD impose de nouvelles exigences pour le reporting extra-financier. Voici les bases pour démarrer vos démarches de conformité sans jargon inutile.
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Les industriels qui souhaitent intégrer les enjeux environnementaux au sein de leur production sont incités à suivre les exigences de la norme ISO 14025. Au-delà de répondre aux critères écologiques, les entreprises satisfont les attentes des consommateurs en fabriquant des produits verts. 💚
Un critère devenu essentiel puisque selon l’étude européenne Oney, 90 % des consommateurs souhaitent que les marques s’engagent vers une consommation plus durable.
Quels sont les principes et les objectifs de la norme ISO 14025 ? Comment l’appliquer au sein de son entreprise ? Explications. 💬
La norme ISO 14025 fait partie de la série de normes ISO 14020 permettant d’établir la communication environnementale de l’entreprise. À ce titre, elle se focalise sur trois grands points :
En ce sens, cette norme volontaire et non certifiante ne partage pas de dispositions spécifiques à un secteur, mais donne un cadre de référence utilisable par les entreprises de toutes tailles et de toutes activités. 👀
👉 À noter : comme toute norme internationale, l’ISO 14025 est réexaminée tous les cinq ans pour garantir son efficacité - le dernier examen date de 2020.
La norme ISO 14025 a pour objectif de faciliter la comparaison des produits entre eux - plus particulièrement leur performance au regard de leurs impacts environnementaux. 🔎
Comment ? En établissant une déclaration environnementale retranscrivant les conclusions de l’Analyse du cycle de vie (ACV) du produit. Pour rappel, cette méthode d’évaluation quantifie l’empreinte d’un produit à l’instant T sur l’ensemble de son cycle de vie. 👋
Dès lors, cette approche multicritères se base sur les impacts liés :
Il peut ainsi s’agir d’étudier différents critères comme la consommation de ressources, de la production de déchets ou des rejets de gaz à effet de serre (GES) engendrés tout au long de sa production. Ces informations peuvent même être complétées par des informations sanitaires telles que les émissions de substances dans l’air, le sol et l’eau.
Au-delà de certifier l’exactitude et l’objectivité des données de l’ACV, la norme ISO 14025 souhaite inciter les entreprises à améliorer la performance de leur production. 📈
👋 Bien entendu, cette norme ne remplace en rien les exigences légales applicables à l’étiquetage environnemental.
Une déclaration environnementale prend la forme d’un document de plusieurs pages ou d’un étiquetage accompagné d’un texte, d’un graphique ou d’un pictogramme. Il peut être directement apposé sur certains produits par le fabricant ou par le distributeur en vue d’informer des caractéristiques environnementales quantifiées dudit produit. Selon l’ISO 14020 :
Les objectifs sont multiples :
👀 En aidant à l’élaboration d’un étiquetage environnemental, la norme ISO 14025 contribue à l’objectif 13 de développement durable - à savoir « les mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques ».
L’établissement d’une déclaration environnementale est obligatoire pour tout acteur étant à l’origine de la mise sur le marché d’un produit ou d’un équipement du bâtiment. Petite subtilité néanmoins : ledit produit doit faire l’objet d’une communication environnementale et être identifié par le terme “développement durable” ou ses synonymes. 📝
Plusieurs documents sont ainsi concernés par la norme ISO 14025 - notamment dans le secteur du BTP :
Depuis le 1er juillet 2017, la réglementation française se renforce et rend obligatoire la vérification des déclarations environnementales par une tierce partie indépendante. En outre, les indicateurs environnementaux doivent avoir été établis selon les normes NF EN 15804+A1 et NF EN 15804/CN ou au PCR ed.3 du programme PEP ecopassport.
👉 Dans les faits, les produits de construction, de décoration, d’équipements électriques, électroniques et de génie climatique destinés au bâtiment sont concernés par la réglementation. Il en est de même pour les systèmes techniques contribuant au fonctionnement du bâtiment (ventilation, refroidissement, chauffage, sécurité contre l’incendie ou encore les réseaux d’énergie).
Il existe trois principaux types de déclarations environnementales de produit encadrées par des normes :
Malgré la volonté des entreprises à communiquer sur leurs efforts environnementaux, l’éco profil est considéré comme peu lisible pour le consommateur. Néanmoins, les choses tendent à évoluer puisque l’affichage environnemental fait l’objet d’une expérimentation dans les secteurs alimentaires et textiles en vue de le déployer dans les années à venir pour l’ensemble des produits de consommation et les services. Ce dernier est représenté par une note A, B, C, D ou E directement apposée sur les produits. 🔖
L’on peut également citer l’étiquette énergie qui reste le parfait exemple en vigueur. Ce dispositif permet de comparer la performance énergétique d’appareils électroménagers (machines à laver, téléviseurs, aspirateurs, sèche-linge, etc.) en un clin d’œil. Les produits sont ainsi notés selon une note allant de A+++ à G surmontée d’une échelle de couleurs (de vert foncé à rouge). ⚡️
Trois étapes suffisent pour établir une déclaration environnementale d’un produit ou d’un service.
Pour réaliser une Analyse de cycle de vie selon les exigences de la série de normes ISO 14040, il convient de suivre quatre grandes étapes :
👋 Au-delà de dresser le “portrait” d’un produit, l’ACV permet à l’industriel de réduire l’empreinte de son activité.
Une fois l’ACV réalisé, il convient de traduire les résultats directement sur le produit selon divers critères, comme l’émission de GES ou de COV, l’énergie consommée, la production de déchets ou la toxicité potentielle. Une vérification indépendante est requise en vue de vérifier l’exactitude des données selon les paramètres d’analyse choisis. 👀
En vue de comparer les produits ayant la même fonction, il est impératif de s’assurer que :
👉 Tous comme les résultats de l’Analyse du cycle de vie, la déclaration environnementale de Type III fait l’objet d’un contrôle rigoureux par les parties prenantes avant d’être publiée dans des registres nationaux.
Une entreprise qui souhaite attester d’une volonté de verdir son activité - et de bénéficier des multiples avantages associés - doit s’engager dans une démarche d’amélioration continue. 👍
À ce titre, une fois les étapes de fabrication les plus polluantes ciblées lors de l’ACV, il est recommandé de réduire les impacts en mettant en œuvre des mesures comme :
Vous avez pour objectif de verdir la chaîne de production de votre entreprise ? Dans un premier temps et conformément à la norme ISO 14025, il convient de réaliser une Analyse de cycle de vie de vos produits. L’intérêt ? Garantir la cohérence entre les impacts dont votre activité est à l’origine et votre communication environnementale. 💚
Par la suite, votre entreprise peut passer à l’étape supérieure en réalisant son bilan carbone. Nos experts sont à vos côtés tout au long de cette démarche. 🤝