Check-list : Les 7 étapes pour démarrer votre conformité CSRD
La directive CSRD impose de nouvelles exigences pour le reporting extra-financier. Voici les bases pour démarrer vos démarches de conformité sans jargon inutile.
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La Blue economy est un nouveau modèle économique et écologique permettant de répondre aux besoins de l’humanité sans détruire l’environnement. Cette promesse paraît trop belle pour être vraie, pourtant, sa mise en œuvre est à la portée de tous. 💪
Quels sont les avantages de l’économie bleue ? Comment instaurer ce modèle économique dans notre société ? Quelle est la double définition de ce concept ? Explications. 💬
La Blue economy - ou économie bleue en bon français - est un concept créé dans les années 1990 dans un premier temps par opposition à une économie rouge - c’est-à-dire l’économie industrielle actuelle qui surexploite les ressources naturelles pour chercher la rentabilité à tout prix. 🤑
On doit ce terme à Gunter Pauli - entrepreneur et économiste belge, qui a créé la Fondation ZERI (Zero Emissions Research and Initiatives) en 1994. Ce dernier souhaitait modifier les méthodes de production pour supprimer toute production de déchets et toute forme d’émission de gaz à effet de serre (GES) tout en ayant un impact positif sur la cohésion sociale et l’emploi.
Pour y parvenir, il a élaboré une approche économique inspirée des écosystèmes naturels (une forme de biomimétisme en somme). L’objectif étant de subvenir aux besoins fondamentaux de l’humanité. Comment ? En émettant zéro pollution.
Mais plus facile à dire qu’à faire ! 👀
Pour faire simple, tout ce que la nature produit est réutilisé (les animaux laissent des résidus d’alimentation ou des déjections qui sont utiles au sol et aux insectes), elle est donc autosuffisante. Idéalement, il convient d’en faire de même dans l’industrie en réutilisant des déchets en tant que source d’énergie notamment.
👉 En développant ce concept, Gunter Pauli est considéré comme un acteur majeur du développement durable.
L’économie bleue n’est pas la seule économie existante. Elle est le fruit de plusieurs autres modèles :
La Blue economy permet de donner une seconde vie à toutes sortes d’objets pouvant finir en décharge. Or, la mise au rebut est un moyen particulièrement polluant de se débarrasser des déchets. ❌
Au-delà d’occuper des sols à perte, les décharges à ciel ouvert peuvent détruire des espèces protégées tout comme des zones humides. D’autant que la décomposition des déchets relâche majoritairement du méthane - le gaz à effet de serre (GES) le plus nocif pour le climat, car 30 fois plus réchauffant que le CO2 - dans l’air, les sols et les eaux.
Malheureusement, en France, le secteur des déchets est encore à l’origine de 4 % des émissions de gaz à effet de serre. Dans le détail, les décharges sont à l’origine de 83 % des émissions de GES du secteur du traitement des déchets en France. [Haut conseil pour le climat] 😱
Pour éviter ces répercussions, ce modèle économique permet de convertir les déchets en matières premières pour de multiples usages, et ce, à moindre coût et sans gaspillage. D’autant que les ordures sont malheureusement - ou heureusement - abondantes et diversifiées, facilitant leur disponibilité.
👋 En outre, limiter la production des déchets implique de diminuer leur gestion et donc les coûts qui y sont liés. Que des avantages !
Donner une seconde vie aux objets comme le conçoit l’économie bleue permet de réduire l’extraction de ressources naturelles - et donc de préserver les réserves. Il s’agit ainsi de prélever le juste nécessaire pour fonctionner en symbiose avec la nature. 🌳
En effet, bien que notre planète nous offre des ressources naturelles nous permettant de nous alimenter ou de nous chauffer, ces ressources nécessitent du temps pour se régénérer. Or, leur surexploitation les épuise à vue d’œil, comme le prouve le jour du dépassement de la Terre.
Cet indicateur permet d’indiquer la date à laquelle l’humanité a consommé l’ensemble des ressources que la planète peut régénérer en une année. Cette dernière est fixée au 28 juillet 2022, ce qui signifie qu’il faudrait 1,75 Terre pour répondre aux besoins de l’humanité, tout en sachant que 55 % de la biocapacité de la planète est utilisée pour nous nourrir. 🌍
Une date qui a de fortes chances d’avancer, puisqu’en 2050, nous serrons 10 milliards de personnes sur le globe.
👉 C’est pourquoi la Blue economy préconise de transformer notre mode de consommation en utilisant des ressources disponibles localement et de manière mesurée.
Principale cause du réchauffement climatique, la forte concentration d’émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique dans l’atmosphère bouleverse le cycle naturel du carbone. Ce phénomène provoque entre autres l’acidification des océans, la disparition de la biodiversité et l’augmentation de la température du globe. 🌡️
Pour inverser la tendance, les émissions provenant des activités humaines doivent être réduites. Comme l’indiquent les experts du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) à travers leurs rapports, l’humanité doit diviser ses émissions de GES par deux d’ici 2030 et atteindre le zéro émissions nettes de CO2 d’ici à 2050.
Les fondements de la Blue economy permettent ainsi de revenir à un mode de fabrication et de consommation sobre en CO2. 👌
Au-delà de créer un mode de vie plus respectueux de l’environnement, ce modèle économique contribue à l’atteinte des objectifs environnementaux nationaux et mondiaux. En France, c’est la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) qui fixe la trajectoire à suivre. Autrement dit, d’ici 2050, le pays doit contribuer à la neutralité carbone à l’échelle mondiale.
Tendre vers une économie zéro déchet n’implique pas forcément la suppression d’emplois. Il permet au contraire d’en créer de nouveaux pour tous. En effet, la valorisation des déchets offre de multiples opportunités d’emplois relatifs à leur transformation, à leur gestion et à leur réutilisation. Entreprises comme consommateurs profitent de la transition écologique du secteur, puisqu’à l’image de la nature, personne n’est inutile. 👋
En effet, les entreprises ont l’opportunité de valoriser des déchets habituellement inexploités, pour créer des produits et des services en symbioses avec la nature. La prise en considération des enjeux environnementaux et de la richesse qu’offrent les ordures renforcent la compétitivité de l’activité.
Au-delà de répondre aux attentes des consommateurs - de plus en plus soucieux de l’écologie - une entreprise qui se tourne vers la Blue economy génère des emplois et du capital social.
👉 Des concepts innovants et écologiques peuvent ainsi naître de la Blue economy. À titre d’illustration, l’ingénieur français, Albin Monsorez utilise le marc de café pour faire pousser des champignons.
L’objectif premier de la Blue economy est de réduire au maximum la production de déchets. Sachant que chaque année, une entreprise produit en moyenne 315 millions de tonnes de déchets - dont 1,7 million de tonnes rien que pour les activités de bureaux -, elle est donc l’un des principaux acteurs permettant de tendre vers un modèle économique respectueux de l’environnement. Mais quelles sont les mesures à mettre en place au sein de son activité ?
La réduction des déchets passe par l’éradication du gaspillage. Plusieurs solutions peuvent être mises en œuvre au bureau :
Les bureaux sont remplis de matériels, de meubles et de fournitures pouvant devenir des déchets. Pour éviter ce cas de figure, il convient de :
Malgré après avoir réparé votre matériel, celui-ci a décidé de rendre définitivement l’âme ? À défaut de le recycler (puisque selon les principes de la Blue economy, on ne jette rien), il est possible de le surcycler. De quoi s’agit-il ? 🧐
Le surcyclage est une méthode de valorisation des déchets. Au lieu de recycler simplement les objets hors d’usage, il convient de leur conférer une valeur ajoutée en vue de les réintroduire dans la chaîne de consommation. Autrement dit, il s’agit de recycler un bien à l’infini, quitte à le détourner de sa fonction initiale.
👉 À titre d’exemple : des palettes de bois peuvent devenir des meubles.
Au-delà d’être un modèle économique prônant le zéro déchet, la Blue economy a évolué au fil des années jusqu’à désigner l’ensemble des activités maritimes durables - la couleur bleue faisant écho au domaine maritime. 🐠
Ce concept - porté par la Banque mondiale et ses partenaires - vise à protéger les océans tout en profitant des opportunités économiques qu’ils représentent. En effet, cette ressource naturelle peut être à l’origine d’énergies marines renouvelables, de biotechnologies, bénéficier du tourisme et participer à la protection environnementale.
👉 D’après l’OCDE, chaque année, la valeur économique mondiale de l’océan est estimée à 1 500 milliards de dollars.
D’après la Banque mondiale, les océans ont de multiples vertus, ils :
Toutefois, vouloir à tout prix tirer profit de la richesse des océans, nous mène à notre perte - la surpêche provoque la diminution des stocks de poissons, la pollution plastique menace nos écosystèmes au même titre que la chaîne alimentaire. Il devient donc indispensable de gérer et de protéger cette ressource naturelle, les côtes maritimes et les écosystèmes d’eau douce.
Face à ces conséquences désastreuses, il devient urgent de modifier notre utilisation des ressources marines pour assurer une croissance durable et inclusive. Plusieurs solutions :
👍 Bon à savoir : au-delà de l’initiative de la Banque mondiale, la volonté de développer l’économie en mer sans épuiser les ressources maritimes est encadrée depuis 2012 par la stratégie « Croissance bleue » de la Commission européenne.
La double définition de la Blue economy renvoie finalement à une seule et même problématique : celle de réduire notre production de déchets. Votre entreprise est-elle performante à ce sujet ? Pour le savoir, réaliser le bilan carbone de votre activité.
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