Empreinte carbone : avion vs voiture, le match
L'avion et la voiture sont des modes de transport polluants. Mais l'une de ces options tire-t-elle malgré tout son épingle du jeu ?
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À la base de toute vie sur terre, l’écosystème est la principale victime du changement climatique et des activités humaines. Mais qu’est-ce qu’un écosystème exactement ? Comment se forme-t-il ? Pourquoi est-il essentiel ? Pouvons-nous le préserver ? Toutes les réponses à vos questions se trouvent dans cet article. 👋
Le terme “écosystème” a été employé pour la première fois en 1935 dans un article publié dans la revue Ecology par le botaniste britannique Arthur George Tansley. Contraction de l'expression anglaise ecological system (« système écologique »), cette notion caractérise l’interaction entre un environnement spécifique non-vivant (le biotope) et les organismes vivants qui y habitent (la biocénose).
Par exemple, une forêt est un écosystème étant donné que les plantes, les animaux, les micro-organismes, les insectes et les arbres sont interdépendants. Une flaque d’eau (aussi petite soit-elle) abrite également un écosystème.
Autrement dit, il s’agit d’un lieu où chaque espèce exploite et interagit avec son environnement pour survivre. 🌳
En outre, plusieurs écosystèmes aux caractéristiques similaires peuvent être interconnectés et former des biomes - c’est-à-dire des écosystèmes donnant lieu à des régions plus vastes, à l’image des forêts, des déserts ou des récifs.
👉 Bon à savoir : l’écosystème constitue l’unité de base de l’écologie scientifique, une discipline qui nous aide à comprendre le fonctionnement de la nature et des êtres vivants qui la composent.
Ne passons pas par quatre chemins : les écosystèmes sont à la base de toute vie sur Terre. En l’état, chaque milieu bénéficie de conditions climatiques, géologiques et hydrologiques spécifiques permettant le développement de certaines espèces (animales, fongiques et végétales). 🌱
Il existe ainsi trois types d’espèces indispensables au maintien d’un véritable équilibre entre les différents organismes vivants (la chaîne alimentaire) :
Chacune de ces espèces dépend ainsi de son écosystème pour assurer sa survie et sa reproduction. Par exemple, l’herbe sert de nourriture aux animaux dont les déjections permettent de nourrir le sol. Le flux d’énergie et de nutriments provoqué par ces échanges maintient l’écosystème en vie et en bonne santé. 👍
Situé en bout de chaîne alimentaire, l’être humain bénéficie quotidiennement de services écosystémiques tels que :
Les écosystèmes aquatiques se divisent en deux catégories :
Les écosystèmes terrestres désignent les sols et les sous-sols dans lesquels vivent les êtres vivants. Leur nature varie selon leur géographie et leur climat. On trouve ainsi la forêt tropicale, la forêt tempérée, la forêt boréale, les arbustes, les montagnes, la toundra, les prairies et les écosystèmes désertiques. 🏜️
Située à proximité de l’Équateur, la forêt tropicale humide abrite la biodiversité la plus riche de par ses climats stables - favorisant alors la croissance des arbres et la vie. En outre, la lumière directe du soleil sur la cime des arbres permet la création d’un tout autre écosystème, tout comme les sous-bois où la lumière se fait beaucoup plus rare.
Sans surprise, le réchauffement climatique (qui s’illustre par la hausse des températures, la multiplication des événements météorologiques extrêmes et par la perturbation des saisons) transforme les écosystèmes existants et contribue à la destruction de la biodiversité. À cela s’ajoutent les diverses pollutions causées par les déchets plastiques, l’usage de pesticides, etc. ❌
Or, la disparition d’une espèce rompt la chaîne alimentaire, causant un déséquilibre et mettant en danger tout l’écosystème. Pour preuve : l’augmentation des températures est si rapide que les êtres vivants n’ont pas le temps adéquat pour s’adapter (soit ils migrent pour survivre, soit ces espèces s’éteignent peu à peu).
Dans ces conditions, deux cas de figure se présentent :
👋 Par exemple, l’augmentation rapide des températures contribue à l’acidification des océans, elle-même responsable de la destruction de la Grande barrière de corail. Principalement composée de structures calcaires, elle s’affaiblit et menace la survie de la faune et la flore qu’elle abrite.
Les écosystèmes nous offrent de nombreuses ressources naturelles indispensables à notre survie. Or, la surconsommation des ressources liée à l’augmentation constante de la population mondiale ne leur laisse plus le temps nécessaire pour se régénérer naturellement. ⏳
Ces milieux peuvent également être volontairement transformés, voire détruits pour augmenter les rendements. À titre d’exemple, la déforestation liée à l'expansion agricole influe sur la qualité de l’air - les arbres étant des puits de carbone naturels. Mais pas que. Une large partie de la biodiversité se retrouve sans habitat et les conditions météorologiques sont modifiées. De fait, les services écosystémiques dont bénéficie l’être humain sont de moindre qualité.
Il se peut aussi qu'un écosystème soit fracturé ou isolé. C’est notamment le cas avec la construction d’une autoroute qui traverse la forêt. Au-delà de perturber le fonctionnement de cet espace et de le polluer avec le passage des véhicules (que ce soit au niveau sonore, visuel et de l’air), cette fracture met en danger les animaux qui tentent par tous les moyens de traverser la route. 🛣️
👉 Cette fracture a cependant un avantage : créer des zones insulaires - un milieu qui connaît une spéciation rapide - à l’image des oasis dans le désert ou les grottes.
L’introduction - volontaire ou non - d’espèces exotiques envahissantes (EEE) sur un territoire dont elles ne sont pas originaires constitue une véritable menace pour les écosystèmes, les habitats naturels et les espèces locales. À titre d'information, le moustique tigre, le frelon asiatique ou encore le ragondin sont considérés comme des EEE. 🐝
Si l'espèce en question parvient à s’acclimater à ses nouvelles conditions de vie, elle se reproduit et colonise le territoire de deux manières :
💬 Bon à savoir : les EEE sont à l’origine de la moitié des extinctions des espèces terrestres à l’échelle mondiale. À l’heure actuelle, un tiers des espèces terrestres est directement menacé.
L’homme est également considéré comme une potentielle victime de ces espèces pouvant être vectrices de pathogènes, d’allergisants ou justifiant d’un comportement agressif. De même, les activités économiques et de loisirs peuvent être impactées par ces espèces.
Indispensable à notre survie, l’écosystème doit donc être traité avec respect et grand soin. En ce sens, l’être humain a le pouvoir de préserver ces riches milieux en effectuant quelques améliorations quant à ses modes de production et de consommation.
Limiter la hausse des températures implique de réduire les émissions de GES anthropiques. Pour ce faire, il convient de s’attaquer aux secteurs les plus émissifs que sont :
Chaque secteur doit ainsi apporter des améliorations en vue de réduire leurs émissions. Cela peut aller de l’utilisation des énergies renouvelables à l’écoconception des produits, en passant par l’usage de matières premières renouvelables et 100 % recyclables ou par la mise en œuvre de modes de production agricoles durables.
La protection des écosystèmes terrestres (forêts et montagnes) fait l’objet du 15e Objectif de développement durable (ODD) de l’ONU. Pour rappel, ces objectifs doivent permettre de garantir un avenir meilleur et durable pour tous. ✅
Face à la déforestation massive et aux activités humaines, 75 % de la surface terrestre est aujourd’hui altérée, ce qui est considérable. La surface d’habitation de la faune et de la flore s’en trouve limitée alors qu’un million d’espèces animales et végétales sont d’ores et déjà en voie d’extinction - sachant que les forêts abritent plus de 80 % des espèces.
De plus, les forêts sont des puits de carbone naturels, c’est-à-dire qu’elles stockent une partie de nos émissions de GES. Or, leur destruction réduit la quantité de stockage et libère des GES dans l’atmosphère. 💥
Plusieurs bonnes pratiques sont à adopter pour préserver et restaurer les écosystèmes terrestres :
L’agriculture est l’un des secteurs ayant l’impact le plus conséquent sur l’environnement : il est le deuxième plus gros émetteur de GES en France et représente un quart des émissions de GES mondiales. 🌍
Certains aliments nécessitent des conditions particulières pour pousser - une bonne qualité des sols, des températures adéquates et une certaine quantité d’humidité. Si elles ne sont pas respectées, les rendements pourraient être moindres et de mauvaise qualité.
En outre, la surexploitation des ressources (et donc l’usage de pesticides) impacte négativement la biodiversité, à l’image de la disparition des abeilles qui constitue un véritable désastre pour les écosystèmes.💥
Les consommateurs sont donc invités à adapter leur régime alimentaire aux enjeux actuels, en intégrant des aliments peu émissifs, locaux et de saison. Selon l’étude menée en 2019 par The Lancet, l’assiette idéale est composée de :
C’est un fait : nous ne pouvons vivre sans les écosystèmes. Nous devons ainsi redoubler nos efforts pour le protéger et, par extension, nous protéger. Au-delà de mettre en œuvre les bonnes pratiques précédentes, il convient d’utiliser raisonnablement les ressources que nous prodiguent nos écosystèmes. ✅
Cela signifie que nous devons rationaliser notre exploitation des ressources naturelles pour éviter le gaspillage en :
Contribuez à la protection des écosystèmes en réduisant les émissions de gaz à effet de serre de votre activité. Pour ce faire, commencez par les quantifier grâce au bilan carbone de votre structure.
Avant de vous lancer, demandez une démonstration gratuite et sans engagement de la plateforme Greenly. 💬