Eco-score, l'indicateur pour consommer durable
L'Eco-score aide-t-il vraiment à consommer durable ? Découvrez cet indice et comment il pourrait révolutionner vos choix alimentaires.
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Les solutions de Greenly
Au vu de nos avancées technologiques, nous sommes à même d’explorer l’espace beaucoup plus facilement qu’il y a 65 ans. Or, ces divers voyages - notamment les activités humaines associées - sont à l’origine d’une vaste pollution spatiale. 👎
Malgré l’encombrement de l’Univers, l’exploration spatiale est toujours d’actualité, notamment en France où elle est au cœur du plan « France 2030 ». Mais peut-on continuer à développer cette industrie malgré la pollution qu’elle engendre ?
Greenly a enquêté sur la pollution spatiale et vous dit tout à ce sujet. 🔎
On considère comme pollution spatiale les dégradations causées par les activités humaines durant les explorations de l’espace. On dénombre trois catégories de pollution.
La première forme de pollution spatiale est causée par les débris spatiaux. Il s’agit d’objets fabriqués par l’Homme pour être lancés en orbite. N’étant jamais récupérés, ils se désintègrent dans l’espace, devenant ainsi des débris dont la taille varie de quelques millimètres à plusieurs mètres (de la taille d’un bus). 🚀
Ils prennent ainsi la forme de :
Ces fragments se situent généralement en orbite basse (entre 700 et 1 000 km d’altitude, soit au même niveau que les satellites assurant le réseau Internet) ou en orbite géostationnaire (à 36 000 km au-dessus de la Terre, soit au même niveau que les satellites utilisés pour la télévision par exemple).
👋 Bonne nouvelle malgré tout : les débris ne constituent pas une menace pour nous, puisqu’il y a très peu de chances qu’ils ne retombent tels quels sur la Terre.
Cette deuxième forme de pollution spatiale se divise en deux catégories :
Enfin, cette troisième forme de pollution spatiale est engendrée lors des lancements spatiaux. Nous l’avons vu, l’espace est jonché de débris et est marqué par le passage des humains or, la Terre n’est pas épargnée par la conquête spatiale.
En effet, le domaine de l’aéronautique génère une forte quantité de CO2 de diverses manières :
À ce jour et dans l’espace, on trouverait pas moins de :
Selon une estimation réalisée par The Satellite Encyclopedia, 36 % des déchets sont de la responsabilité des Russes, 33 % pour les États-Unis, 24 % pour la Chine. La France n’est responsable que de 3,3 % du total des débris qui gravitent autour de la Terre.
Le plus gros débris actuellement en orbite est le satellite Envisat qui pèse huit tonnes. Malgré sa panne, il doit continuer à tourner autour de la Terre pendant les 150 prochaines années. 📆
Cet embouteillage d’objets s’explique par le fait que l’espace n’est juridiquement le territoire d’aucun gouvernement. Ainsi, tous les acteurs profitent de l’opportunité qu’il leur est offerte pour partir à la conquête du ciel.
Alors qu’envoyer un satellite dans l’espace était un véritable exploit il y a 65 ans, l’accessibilité actuelle de la technologie permet aux entreprises d’envoyer elle-même leurs objets spatiaux pour développer leurs services. C’est ce qu’on appelle la commercialisation de l’espace.
De fait, ce surplus d’objets contribue à réduire l’espace libre autour de la Terre et ne permet plus d’accueillir un satellite sans générer de débris et donc de la pollution spatiale.
D’autant que la mise en orbite d’un satellite est particulièrement coûteuse, tout comme son nettoyage en cas d’échec de lancement. 💰
Au vu du nombre exponentiel de débris dans l’espace, le risque de collision est de plus en plus courant. Or, une seule collision entre deux débris génère de multiples fragments qui eux-mêmes vont donner lieu à d’autres collisions et ainsi de suite.
👉 Ce phénomène sans fin porte le nom de l’astrophysicien Donald Kessler qui l’a théorisé en 1978 : « le syndrome de Kessler ».
En outre, les débris - peu importe leur taille - peuvent être à l’origine de dommages considérables, voire de la destruction de nos services permis par les satellites (Internet, téléphonie, observation, etc.) et menacent même la sécurité des missions spatiales. De plus, ces impacts génèrent davantage de pollution. 📈
En effet, la vitesse de déplacement des débris dans l’orbite basse est d’environ 28 000 km/h, ce qui accentue la puissance de l’impact. Pour preuve : un objet d’un centimètre bénéficie de la même force qu’une voiture allant à 130 km/h.
Certaines collisions peuvent également être volontaires ! Le 15 novembre 2021, Moscou a envoyé un missile détruire son ancien satellite Cosmos 1408. Cette destruction a généré pas moins de 1 500 débris orbitaux traçables.
La prolifération des satellites cause certes un embouteillage dans l’orbite basse, mais perturbe également les observations des astronomes. Selon une étude publiée dans Nature Astronomy, les satellites seraient à l’origine d’une forte pollution lumineuse qui transformerait considérablement le ciel nocturne. 🌃
Pour faire simple, les satellites reflètent la lumière du soleil et les débris d’anciens satellites produisent des traînées lumineuses, accroissant la brillance du ciel. Or, les astronomes sont catégoriques :
La perte de l’obscurité, qui affecte même le sommet du K2, les rives du lac Titicaca ou l’île de Pâques, représente une menace tant pour l’environnement que notre héritage culturel.
D’autant qu’elles perturbent les observations pouvant empêcher de prévoir le passage de météorites et donc les risques encourus par la Terre. ☄️
En vue de réduire le risque de collision des débris, les scientifiques développent des outils permettant de les recenser et de connaître leur position exacte. Cela permet d’élaborer des stratégies d’évitement et d’empêcher qu’un plus grand nombre de débris ne se retrouvent dans l’espace. 👍
L’Agence spatiale européenne (ESA) développe également des techniques d’automatisation et d’intelligence artificielle afin que les satellites puissent éviter seuls les débris - surtout ceux de petite taille considérés comme les plus dangereux.
L’Inter-Agency Space Debris Coordination Committe (IADC) en collaboration avec la NASA et le CNES se sont également exprimés sur le sujet des débris en déterminant cinq grandes règles non contraignantes :
Concernant la pollution bactérienne, le Committe on Space Research (COSPAR) a publié un texte intitulé « Planetary Protection Policy » listant les précautions nécessaires que doivent respecter chaque mission spatiale selon le type de planète et le type de mission.
Bien qu’il soit beaucoup plus ardu de nettoyer l’espace que la Terre, cela reste néanmoins possible grâce aux évolutions technologiques. 📡
En 2025, la société ClearSpace doit lancer son satellite prototype nommé Adrios. Son objectif ? Utiliser ses quatre bras robotiques pour donner l’impulsion nécessaire à un débris volumineux dans l’espace et le faire entrer dans l’atmosphère pour qu’il se détruise naturellement.
👉 Néanmoins, la meilleure solution pour réduire les débris dans l’espace reste de réguler le nombre de satellites à envoyer en orbite.
Limiter l’impact environnemental des lancements spatiaux est actuellement à l’étude, mais peu de solutions semblent réalisables. En effet, l’utilisation de matériaux toxiques, ainsi que des ressources polluantes restent à ce jour indispensables pour garantir la résistance des équipements dans l’espace. 💪
Le seul point pouvant faire l’objet d’une évolution de taille se situe au niveau du carburant. Le biocarburant - c’est-à-dire un carburant d’origine végétale - pourrait être une solution de remplacement envisageable aux ergols.
Créée en 2021, l’initiative Net Zero Space a pour objectif d’utiliser durablement l’espace extra-atmosphérique d’ici 2030 avant que la situation ne devienne irrémédiable.
Comment ? En adoptant des mesures concrètes pour limiter la production de nouveaux débris, en s’occupant de ceux existants et en élaborant des normes afin de sécuriser l’espace. ✅
👀 Cette démarche doit permettre de sensibiliser les décideurs politiques, l’industrie et le grand public sur l’importance de la protection de l’environnement orbital de la Terre.
Certes, la pollution spatiale est une réalité particulièrement préoccupante, mais la priorité reste malgré tout de réduire la pollution terrestre et, par extension, limiter le réchauffement climatique. Pour ce faire, il convient de réduire vos émissions de gaz à effet de serre grâce à la réalisation du bilan carbone de votre activité.
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