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Comprendre le réfugié climatique et les causes des migrations
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Comprendre le réfugié climatique et les causes des migrations

ÉcologieRéchauffement climatique
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Barrière indiquant un contrôle des passeports
Selon l’Internal Displacement Monitoring Centre (IDMC), Il n’y a jamais eu autant de déplacés climatiques dans le monde qu’à présent, avec un record en 2022.
Écologie
2025-09-09T00:00:00.000Z
fr-fr
L’année 2024 a connu un pic inédit de près de 46 millions de nouveaux déplacements liés à des catastrophes, soit près du double de la moyenne annuelle observée au cours de la dernière décennie (UN News, 2025).

La migration est aussi ancienne que l’humanité. De tout temps, les personnes ont migré en quête d’une vie meilleure, pour fuir un conflit ou se mettre en sécurité, ou simplement à la recherche de nouvelles possibilités. Historiquement, les guerres et conflits ont souvent été les causes premières obligeant les populations à migrer. Cependant, depuis quelques années, les désastres environnementaux, comme les tornades, inondations ou catastrophes naturelles, provoquent des mouvements forcés. Aujourd’hui, en raison du changement climatique, la fréquence et l’intensité de ces désastres s’intensifient, ce qui amplifie considérablement le nombre de réfugiés environnementaux à travers le monde.

Quelle est la définition d’un réfugié climatique ?

Bien qu’aucune définition juridique n’existe, un réfugié climatique – ou réfugié écologique – désigne une personne qui est forcée de migrer en raison d'une catastrophe ou, plus spécifiquement, du réchauffement climatique qui touche son lieu de résidence (Vie publique, 2024). Cette catégorie ne bénéficie d'aucune reconnaissance formelle en droit international - la Convention de Genève de 1951 sur les réfugiés n'englobe que les persécutions politiques, religieuses ou ethniques, créant ainsi un vide juridique majeur face à l'ampleur croissante des déplacements climatiques.

Le HCR (Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés) préfère, quant à lui, employer l’expression « personnes déplacées par les catastrophes naturelles et le changement climatique ». En fait, les « réfugiés climatiques » s’inscrivent plus largement dans la catégorie des « réfugiés environnementaux », définie pour la première fois en 1985 par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) comme les personnes contraintes de :

Quitter leurs habitations d’une façon temporaire ou permanente, en raison d’une rupture environnementale (d’origine naturelle ou humaine) mettant en péril leur existence ou affectant sérieusement leur qualité de vie (PNUE, 1985).

Lorsque l’on souhaite comprendre la notion de déplacement, il faut saisir deux paramètres avant d’approcher des chiffres : 

  1. exemple de migration (déplacements internes), qui regroupent les personnes touchées par une catastrophe ou par le climat, se déplacent à l’intérieur de leur propre pays, sans franchir de frontière internationale.
  2. exemple de migration (déplacement externes), les déplacements externes, en revanche, supposent quitter son pays d’origine pour en rejoindre un autre : c’est ce qui rapproche du statut de réfugié, même si le droit international ne reconnaît pas encore les « réfugiés climatiques ».

On utilise le terme « interne » car la majorité des migrations environnementales se produisent au sein du même pays, généralement vers des régions urbaines présentant une meilleure sécurité. Il est essentiel de faire cette distinction, car elle définit les droits, la protection juridique et l'assistance humanitaire auxquels les individus déplacés ont accès.  

Dans leur grande majorité, les migrants ne franchissent pas de frontières; ils sont bien plus nombreux à migrer à l’intérieur des pays (OIM, 2024). 
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Qui seront les déplacés climatiques de demain ?

Selon l’UNHCR (2024), 70 % des réfugiés climatiques proviennent des pays les plus vulnérables au changement climatique. D’après le rapport Groundswell de la Banque mondiale (2021), le nombre de réfugiés climatiques en 2050 pourrait atteindre 216 millions de personnes déplacées à l’intérieur de leur pays. Les projections régionales incluent :

🔴
Afrique subsaharienne (sécheresses)
Jusqu’à 86 millions de réfugiés climatiques internes.
🔴
Asie du Sud et du Sud-Est (typhons, tempêtes tropicales, tsunamis)
49 millions en Asie de l’Est et dans le Pacifique, et 40 millions en Asie du Sud.
🔴
Petits États insulaires (montée du niveau des mers)
Nombre de déplacés non spécifié.
🔴
Reste du monde
À cela s’ajoutent 19 millions en Afrique du Nord, 17 millions en Amérique latine, et 5 millions en Europe de l’Est et en Asie centrale.

La France, bien que moins exposée, subira également plusieurs conséquences d’ici à 2100 : élévation du niveau de la mer, dégradation accrue des terres arables, multiplication des événements climatiques extrêmes, etc… Les déplacements de population s'accompagneront d'une intensification des conflits pour les ressources hydriques.

L'adaptation des territoires et la gouvernance de ces enjeux constituent désormais des enjeux géopolitiques majeurs pour les décennies à venir.

Pour en savoir plus, consultez notre article sur Où vivre en France en 2050 !

Quels sont les pays les plus touchés par la migration climatique ?

Les cinq pays les plus touchés par ces phénomènes climatiques sont le Pakistan, les Philippines, la Chine, l'Inde et le Nigeria (IDMC, 2023).

Selon le rapport de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), publié en 2024 et portant sur les années récentes, il a été observé une importante migration liée aux phénomènes climatiques climatiques dans les pays suivants :

Pays Phénomènes climatiques observés
Pakistan
Le Pakistan a connu des inondations dévastatrices sans précédent, dues à des moussons particulièrement puissantes et étendues, exacerbées par la fonte rapide de ses glaciers de l'Hindu Kush. Près d'un tiers du pays a été inondé, avec des millions de maisons détruites et une grande partie des terres agricoles devenue inhabitable.
Chine
La Chine a été confrontée à des précipitations extrêmes et à de grandes inondations, notamment dans les zones méridionales et centrales du pays. Ces phénomènes climatiques extrêmes, exacerbés par le réchauffement climatique, ont conduit à des évacuations massives afin de protéger les populations situées dans les zones menacées.
Inde
Des moussons particulièrement fortes et des inondations répétées ont eu un impact majeur sur l'Inde, touchant principalement les États du nord-est et certaines zones côtières. La variabilité accrue des précipitations monsooniques a provoqué des inondations abruptes et des glissements de terrain.
Bangladesh
Le Bangladesh est historiquement vulnérable aux cyclones, aux inondations fluviales et à l'élévation du niveau de la mer qui menace ses zones côtières densément peuplées, forçant des déplacements réguliers.
Brésil
Le Brésil a probablement subi les conséquences de sécheresses sévères, d'inondations ou d'autres phénomènes climatiques dans la région amazonienne, bien que les données exactes ne soient pas toujours disponibles.
Source : OIM, 2024

En conclusion, les inondations et tempêtes demeurent la première cause de déplacements. Les déplacements climatiques révèlent une injustice géographique criante : les pays les plus vulnérables subissent de plein fouet les conséquences d'un réchauffement dont ils ne sont pas responsables, tandis que leurs capacités d'adaptation restent dramatiquement insuffisantes faute de ressources financières et d'infrastructures résilientes. 


Les pays recevant le plus de couloirs migratoires sont : les Etats-Unis, l’Allemagne, la Russie et enfin l’Arabie-Saoudite. Autrement dit, ils constituent d'importants pôles d’attraction migratoire au niveau mondial (OIM, 2024).

💡Qu’est-ce qu’un couloir migratoire ? Les couloirs migratoires illustrent l'ensemble des déplacements migratoires au fil du temps et fournissent un aperçu de la manière dont ces flux mènent à la création de grandes communautés d'origine étrangère dans divers pays d'accueil.

À noter, qu’après une année record en 2022, caractérisée par de graves inondations, sécheresse et canicules, les déplacements liés aux conditions météorologiques ont diminué en 2023, en partie en raison de la fin de la phase La Niña. Ce phénomène influence les schémas de précipitations et de température. Par conséquent, quand il cesse, on observe une réduction des bouleversements climatiques de grande ampleur, ce qui diminue les déplacements contraints dus aux conditions météorologiques extrêmes. Cependant, ce ne sont pas uniquement les catastrophes naturelles qui entraînent le déplacement de certaines populations.

Quelles sont les causes des migrations forcées ?

La migration, qui fait partie intégrante de l'histoire de l'humanité, est souvent associée à des histoires sensationnalistes. Cependant, la réalité est bien plus nuancée que veulent bien le laisser croire les unes des journaux. La plupart des migrations sont régulières, sûres et régionales, directement liées aux opportunités et aux moyens de subsistance (OIM, 2024).
Causes Explications
Catastrophes naturelles
Les catastrophes naturelles constituent la première cause de migrations forcées, avec les événements majeurs suivants (IDMC, 2024) :
  1. inondations ;
  2. tempêtes (cyclones, typhons et ouragans) ;
  3. tremblements de terre et tsunamis ;
  4. montée des eaux ;
  5. sécheresse.
Réchauffement climatique
Le changement climatique constitue la seconde cause majeure des déplacements forcés. Il agit de façon progressive en dégradant les conditions de vie (pauvreté, insécurité alimentaire, pénuries d’eau, perte d’habitabilité), mais intensifie aussi la fréquence et la gravité des catastrophes naturelles.

Le dérèglement climatique en lui-même n’explique pas seul les migrations climatiques : il s’ajoute aux violences et crises alimentaires ou humanitaires existantes — et les intensifie.
Dégradation de l’environnement par les activités humaines
Les activités humaines, qui contribuent à l'accélération du réchauffement climatique, détériorent aussi les conditions de vie humaines, contraignant à l’exode : exploitation excessive des ressources naturelles (pêche, chasse, agriculture…), déforestation, dépendance aux énergies fossiles, emploi de substances polluantes...
Source : IDMC, 2024

Pour conclure, les catastrophes naturelles ne sont pas les seules responsables du déracinement de certaines populations. Divers facteurs se combinent et s’entrelacent pour créer un cercle vicieux qui intensifie les mouvements de population.

Quand le climat déplace des populations : quels enjeux ?

La situation est exacerbée par le changement climatique et les effets sur l’environnement, dont certains scientifiques prédisent qu’ils contraindront plus de 216 millions de personnes sur six continents à se déplacer au sein de leur pays d’ici à 2050 (OIM, 2024).

Les multiples effets du réchauffement climatique affectent les économies nationales ainsi que le revenu des ménages. Les communautés fragilisées, durement touchées, manquent à la fois de ressources et d’un soutien gouvernemental adéquat pour se relever. Leur faible résilience, combinée à des facteurs politiques et socio-économiques parfois instables, engendre une succession de crises qui exacerbent l’instabilité et la vulnérabilité du pays. Ces États contractent alors une véritable « dette climatique », les contraignant à emprunter pour réparer les dégâts et compenser les pertes inévitables – alors même qu’ils ne sont pas responsables de la majeure partie des émissions à l’origine du réchauffement.

Enjeux Explications
Enjeu juridique
L'absence de statut juridique pour les réfugiés climatiques dans le droit international constitue une faille majeure. Cette lacune prive des millions de personnes de protection internationale formelle et complique l'attribution des responsabilités entre États.

Les initiatives régionales comme le Pacte mondial sur les migrations (2018) tentent de combler ce vide, mais restent non contraignantes.
Enjeu géopolitique
Les migrations climatiques redessinent les rapports de force géopolitiques en créant de nouveaux flux migratoires et en intensifiant les pressions aux frontières des pays développés.

Cette reconfiguration génère de nouveaux partenariats stratégiques autour de la gestion migratoire et influence les négociations climatiques internationales. L'instrumentalisation politique de ces flux par certains États peut également exacerber les tensions régionales.
Enjeu socio-économique
Les migrations climatiques engendrent des transformations radicales dans la structure socio-économique des régions d'origine et d'accueil.

L'exode des populations rurales vers les centres urbains accélère l'urbanisation non planifiée, créant des mégalopoles vulnérables et des bidonvilles climatiques. Cette transition démographique modifie les structures de production agricole, accentue la désertification des campagnes, etc.

Dans les zones d'accueil, l'afflux de population peut générer des opportunités économiques (main-d'œuvre, consommation), mais aussi des tensions sur le marché du travail et les services publics.
Enjeu éthique
Les migrations climatiques soulèvent des questions éthiques fondamentales sur la répartition des responsabilités face aux conséquences du réchauffement climatique.

Le paradoxe de la contribution inversement proportionnelle aux impacts (les moins émetteurs subissent le plus) interroge les principes de justice distributive et la dette écologique des pays industrialisés.

L'enjeu intergénérationnel questionne aussi nos responsabilités envers les générations futures, contraintes d'assumer les conséquences de décisions prises aujourd'hui, redéfinissant ainsi les contours de la solidarité internationale.

La mésinformation et la politisation pèsent lourdement sur la question de la migration, et les discours dominants sont aujourd’hui bien éloignés de comptes rendus exacts et équilibrés du phénomène − tant de ses vérités simples que de ses réalités complexes propres aux différents contextes (OIM, 2024). Pourtant, des solutions existent.

Quelles sont les solutions pour faire face à cette crise mondiale ?

Selon l’Internal Displacement Monitoring Centre (IDMC), les catastrophes liées au climat ont entraîné un record de 32,6 millions de déplacements internes en 2022 — soit une augmentation de 41 % par rapport à 2008. Il n’y a jamais eu autant de déplacés climatiques dans le monde qu’à présent (Novethic, 2023).

Le constat est sans appel : les réfugiés climatiques sont majoritairement issus des pays les plus pauvres, pourtant les moins responsables du réchauffement climatique. Le premier texte à reconnaître la responsabilité historique des pays développés dans l'aggravation du réchauffement climatique est la Convention climat de 1992. La raison principale est l'importante libération de gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère due à la consommation massive d'énergies fossiles.

À eux-seuls, la Chine, les États-Unis et l'Union Européenne sont responsables chaque année de près de la moitié des émissions mondiales (Le Temps, 2021). 

Face à ces défis multidimensionnels, plusieurs approches complémentaires émergent dans la littérature spécialisée et les pratiques institutionnelles. En ce sens, diminuer le nombre de réfugiés climatiques nécessite une intervention à la fois locale et mondiale, rendue possible par le financement de l'adaptation et de l'atténuation face au changement climatique.

l’innovation juridique, devient cruciale : développement d'un statut international pour les déplacés climatiques, accords régionaux de mobilité, et cadres de protection temporaire.

La coopération internationale, doit évoluer vers des mécanismes de financement prévisibles, incluant le principe de responsabilités communes mais différenciées et la création de fonds d'adaptation spécifiques aux déplacements.

L'adaptation préventive, constitue la première ligne de défense : investissement dans les infrastructures résilientes, systèmes d'alerte précoce, et programmes de diversification économique dans les régions à risque.

L'intégration planifiée, qui offre d’autres options que la migration de dernier recours, telles que des programmes de réinstallation organisée, des couloirs de migration légaux et des collaborations de développement entre les zones d'origine et les régions d'accueil.

Enfin, l'approche systémique, exige que les politiques climatiques, migratoires et de développement soient coordonnées, en plaçant l’humain au centre de toutes les actions. Soutenue par une gouvernance multilatérale renforcée, cette approche holistique a le potentiel de convertir un enjeu de sécurité en une chance pour l'évolution d'une économie.

En définitive, il s’agit d’augmenter les financements et, parallèlement, de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Le meilleur moyen d’inverser la situation est une diminution rapide de celles-ci au niveau mondial.

La Banque mondiale estime qu’une action immédiate pour réduire les émissions de gaz à effet de serre pourrait diminuer l’ampleur des migrations climatiques internes de 80% (Oxfam France, 2024). 

Quant au sujet du financement, la COP27 à Charm el-Cheikh en Egypte en 2022, est venue à un accord historique : 198 pays ont acté la création d'un fonds de 100 milliards d’euros pour les pertes et dommages, pour soutenir les pays en développement face au défi climatique, bien que les coûts estimés de ces pertes et dommages pourraient valoir bien plus. Ces dernières années, l'objectif a toutefois été atteint, comme l’a affirmé Stéphane Séjourné (Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, 2024) :

Le franchissement de la barre des 100 milliards témoigne d'une dynamique partagée pour combattre le changement climatique, à laquelle la France participe de façon constante et exemplaire année après année. La France a joué un rôle majeur dans la réalisation de l'objectif global de 100 milliards de dollars, apportant 7,6 milliards d'euros en 2022, dépassant largement sa contribution attendue et le but de 6 milliards qu'elle s'était fixé.
Bibliographie 

Nouveau record mondial : plus de 80 millions de déplacés dans leur propre pays, UN News, 2025, https://news.un.org/fr/story/2025/05/1155471

Essam El-Hinnawi, Environmental refugees, PNUE, 1985, Nairobi, 41 p. 

Qu'est-ce qu'un réfugié climatique ?, Vie publique, 2024, https://www.vie-publique.fr/fiches/274845-quest-ce-quun-refugie-climatique

Le rapport sur l’état des migrations dans le monde 2024 révèle les dernières tendances et les défis mondiaux en matière de mobilité humaine, OIM, 2024, https://www.iom.int/fr/news/le-rapport-sur-letat-des-migrations-dans-le-monde-2024-revele-les-dernieres-tendances-et-les-defis-mondiaux-en-matiere-de-mobilite-humaine

2024 Global Report on Internal Displacement, IDMC, 2024, https://www.internal-displacement.org/global-report/grid2024/

Le nombre de déplacés climatiques atteint un record : tout comprendre en une infographie, Novethic, 2023, https://www.novethic.fr/actualite/environnement/climat/isr-rse/une-infographie-pour-comprendre-le-nombre-record-de-deplaces-climatiques-dans-le-monde-151518.html

(In)justice climatique: quand les riches détruisent la planète, Le Temps, 2021, https://blogs.letemps.ch/augustin-fragniere/2021/05/07/injustice-climatique-et-inegalites-de-revenu/

La France se félicite du montant record mobilisé en faveur de l'action climatique dans les pays en développement, Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, 2024, https://www.ecologie.gouv.fr/presse/france-se-felicite-du-montant-record-mobilise-faveur-laction-climatique-pays-developpement

Les migrations climatiques existent aussi en France, Oxfam France, 2024, https://www.oxfamfrance.org/climat-et-energie/refugies-climatiques-en-france/

Un rapport du HCR souligne la menace croissante que …, UNHCR, 2024, https://www.unhcr.org/fr-fr/actualites/communiques-de-presse/un-rapport-du-hcr-souligne-la-menace-croissante-que-represente-le