Beaucoup d'entreprises songent à "entamer une démarche environnementale" en vue de répondre aux nouvelles attentes de leur cible. Clarification.

Organiser la démarche environnementale de son entreprise

Selon un sondage IFOP réalisé en décembre 2024, “près de sept français sur dix (69 %) estiment que la loi devrait organiser une plus grande responsabilité économique, sociale et environnementale des entreprises vis-à-vis de leur territoire d’implantation”. En septembre déjà, ils étaient 77 % à estimer que les entreprises devraient être incitées à financer des projets environnementaux en dehors de leur périmètre d’activité.

Bien sûr, nombre d’entreprises n’ont pas eu besoin de la publication de ces chiffres pour comprendre l’importance de l’enjeu : depuis quelques années, ces dernières réfléchissent à la manière dont elles pourraient non seulement répondre à ces nouvelles attentes, mais aussi plus largement assurer le futur de leur activité dans un monde en proie aux bouleversements du changement climatique.

C’est dans ce contexte que la notion de “démarche environnementale” est progressivement apparue. Mais qu’est-ce qu’une démarche environnementale exactement ? 

Qu’est-ce qu’une démarche environnementale ?

La démarche environnementale, un concept relativement flou

L’expression de “démarche environnementale” est finalement assez vague. Il n’existe pas de définition précise permettant de dire ce en quoi consiste exactement une démarche environnementale.

À tout le moins, une entreprise qui adopte une “démarche environnementale” est une organisation qui décide de se pencher sur la question de son impact environnemental, et de tâcher de le réduire.

Concrètement, une démarche environnementale consiste à apprendre à considérer une nouvelle dimension de son activité économique. Ce qui veut à la fois tout et rien dire, puisque la dimension environnementale d’une activité économique revêt souvent de multiples aspects : empreinte carbone, impact sur la biodiversité, pollution des eaux et des sols…

En fin de compte, la démarche environnementale demeurant un concept relativement flou, on peut y mettre un peu ce que l’on veut… Et en retirer ce que l’on veut. Gare au greenwashing, donc.

L’idée n’est pas de dire qu’une entreprise décidant d’adopter une démarche environnementale est nécessairement mal intentionnée. Souvent, c’est même plutôt le contraire.

Du fait de la sensibilisation à la question du réchauffement climatique, beaucoup de professionnels sont sincèrement intéressés par l’idée de contribuer à lutter contre ce phénomène. Pour autant, l’écologie n’en demeure pas moins un sujet relativement technique et complexe à appréhender faute d’avoir reçu les formations adéquates. 

Cette complexité a été largement illustrée par les multiples polémiques autour de la compensation carbone (depuis rebaptisée “contribution carbone”), à laquelle nombre d’entreprises ont revendiqué recourir ces dernières années en vue de réduire leur empreinte carbone. Or, les choses ne sont évidemment pas si simples.

La compensation ou contribution carbone peut tout à fait s’inscrire dans le cadre d’une démarche environnementale complète et exemplaire. Ce n’est pas le problème. En revanche, on ne peut pas dire d’une entreprise qui se contente de recourir à cet outil sans réduire durablement ses émissions de gaz à effet de serre qu’elle s’investit véritablement en faveur de la transition écologique.

D’où l’importance d’être prudent. On peut parler de démarche environnementale, mais il ne faut pas perdre de vue que cette expression ne se rapporte à aucun cadre établi. Pour savoir si l’entreprise revendiquant cette démarche environnementale est pleinement investie dans la transition écologique, il faudra donc y regarder de plus près. 

Pour rappel, en France, le greenwashing constitue aujourd’hui un délit - d’où l’importance de bien choisir le vocabulaire employé. En tant que pratique commerciale trompeuse, le greenwashing constitue une infraction passible de deux ans d’emprisonnement et d’une amende de 300 000 euros.

Méfiez-vous des projets de directive initiés par l’Union européenne, qui entend également durcir le ton à ce niveau.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter notre article spécifiquement dédié à la question du greenwashing.

Pourquoi mettre en place une démarche environnementale ?

Si l’expression de “démarche environnementale” demeure un peu confuse, s’intéresser à l’impact de l’activité de son entreprise sur l’environnement n’est jamais inutile. 

On peut le regretter, mais le fait est que l’écologie est un sujet encore relativement nouveau. Autrefois considéré comme accessoire, ce volet ne revêtait pas l’importance qu’il a aujourd’hui. Peu de gens étaient "éduqués" et véritablement formés à ces questions. 

En ce sens, décider d’adopter une démarche environnementale est d’abord une façon de mieux comprendre la portée de son activité, au-delà de ses retombées économiques.

Or, à une époque où la quête de sens apparaît de plus en plus comme un facteur de motivation dans le cadre de nos parcours professionnels, ceci n’a rien d’anecdotique. Du côté de l’entreprise, la démarche environnementale peut être l’opportunité d’entamer un nouveau chapitre de son existence. 

En comprenant son impact environnemental, elle découvre en effet une nouvelle manière d’aborder la question de son activité et peut dès lors l’inscrire dans un contexte nouveau, identifier des enjeux jusqu'ici demeurés dans l'ombre, et développer un narratif qui permettra à ses clients de la percevoir d’une manière différente. Non plus seulement comme une marque marchande, mais comme un acteur à part entière de la société au sens large. Un acteur qui commercialise ses produits et ses services, mais contribue également à créer un monde plus prospère et respectueux de tous et toutes.

En recréant du lien avec ses parties prenantes, l’entreprise devient plus susceptible de fidéliser mais aussi plus attractive. Au-delà de ses clients, elle peut ainsi séduire de nouveaux talents sur le marché du travail. Et en captant les meilleurs éléments, l’organisation accroît in fine sa compétitivité. Une compétitivité également renforcée de par sa vigilance nouvelle à l’égard des risques que représente le changement climatique comme la non prise en compte des mutations en cours - lesquelles se traduisent par l’émergence croissante de nouveaux types d’exigences et de réglementations.

C'est quoi la décarbonation ?

1. Comprendre et analyser son impact environnemental

Avant de mettre en place quoi que ce soit, il faut d’abord s’assurer d’avoir bien appréhendé son sujet. En l’occurrence, la question de l’impact environnemental de son entreprise.

N'hésitez pas à consacrer à cette étape tout le temps nécessaire. Encore une fois : l’environnement, le climat, l’écologie - et a fortiori la transition écologique - sont des sujets complexes. Pour comprendre l’impact que l’on a sur l’environnement, il est nécessaire de comprendre comment ce dernier fonctionne (au moins la partie sur laquelle on intervient d’une quelconque manière).

De multiples outils existent. Parmi eux, on peut notamment citer le Bilan Carbone® et l’Analyse de Cycle de Vie. Car contrairement à ce qu’on pense parfois, le Bilan Carbone® ne consiste pas seulement à produire une estimation chiffrée de l’empreinte carbone d’une entreprise donnée. Il consiste aussi à identifier ses principales sources d’émissions, afin que l’organisation puisse comprendre en détail quels aspects de son activité pêchent en particulier. De la même manière, l’Analyse de Cycle de Vie (ACV) va permettre à l’entreprise de comprendre la manière dont son offre impacte l’environnement, et ce, tout au long de son existence.

2. Dresser un état des lieux de la situation de l’entreprise au sens large

Outre le fait de comprendre en détail son impact environnemental, une entreprise doit dresser un état des lieux global de sa situation.

Et pour cause : la capacité d’une entreprise à développer une démarche environnementale et à la mettre en place avec succès dépend grandement de sa capacité à intégrer cette démarche dans le cadre de sa stratégie en général.

L’idée n’est pas que cette “démarche environnementale” se transforme en un véritable boulet.

Au moment de se pencher sur cette question, il peut donc s’avérer intéressant de dresser un état des lieux plus global, via une analyse environnementale par exemple. 

Contrairement à ce que son nom indique, cette dernière ne porte pas spécifiquement sur la question environnementale : il s’agit ici d’analyser l’environnement de l’entreprise au sens large (opportunités, menaces, forces, faiblesses, etc.) et de croiser l’ensemble des informations centralisées dans cette analyse, afin de développer une vision exhaustive (ou presque) des variables avec lesquelles elle doit composer.

Si on considère qu’une démarche environnementale consiste grosso modo à engager son entreprise sur la voie de la transition écologique, alors le secret d’une démarche environnementale réussie repose d'abord sur la capacité de l’entreprise à planifier. Or, pour planifier efficacement, il faut anticiper. Et pour anticiper, il faut détenir les informations adéquates. D’où l’enjeu de cet état des lieux.

Trop souvent oubliées, les parties prenantes peuvent pourtant incarner de véritables alliées. Vos clients, par exemple, seront certainement ravis de savoir que vous cherchez à leur permettre d’acheter des produits plus respectueux de l’environnement. Et encore plus ravis de voir que vous considérez leur opinion quant à la manière d’améliorer l’offre qui les concerne. 

De la même manière, vos fournisseurs pourraient être intéressés par votre démarche : sans aller jusqu’à l’effet domino, il n’est pas rare de voir des entreprises se trouver soudainement motivées à initier leur propre transition écologique car l’un de leurs clients leur a fait part de sa volonté d’évoluer vers une politique d’achats responsables. Et s’ils sont déjà engagés sur cette voie, vous pourriez peut-être alors bénéficier de leurs conseils éclairés !

Vous l’aurez compris : le fait de solliciter vos parties prenantes peut être intéressant à plus d’un titre. Une telle démarche peut vous aider à mieux cerner la direction dans laquelle vous devez aller, à prioriser les axes d’amélioration, à identifier l’ensemble des voies qui s’offrent à vous… Bref. N’hésitez pas. 

C'est quoi un achat responsable ?

4. Élaborer un plan d’action cohérent

Une fois que vous avez appréhendé convenablement la situation, ses enjeux et les objectifs que vous souhaitez atteindre, il ne vous reste plus qu’à élaborer un plan d’action cohérent. Ce qui n’est pas nécessairement l’étape la plus compliquée, si vous avez bien intégré les conclusions de vos analyses successives. 

Le piège, à ce stade, peut être de vouloir tout précipiter ou attaquer trop de chantiers à la fois. De fait, cela n’est généralement pas possible pour tout un tas de raisons (complexité et quantité de questions à traiter, limites budgétaires…). Mais de façon globale, sachez qu’une transition écologique pérenne se construit sur la base d’une démarche progressive, qui permet à l'entreprise de revoir l’intégralité de son fonctionnement, étape par étape, en accordant à chacune d’elle le temps nécessaire pour que les changements voulus soient mis en place correctement.

Vous ne deviendrez pas une entreprise “éco-friendly” en un jour. Ne serait-ce que parce que vos salariés, par exemple, ne sont certainement pas formés à la prise en compte de tous ces nouveaux enjeux dans le cadre de leur travail quotidien. Il vous faudra donc prendre le temps de leur enseigner de nouvelles pratiques, de les familiariser à de nouveaux outils et de les alerter sur de nouveaux enjeux stratégiques.

D’ailleurs, ne méprisez surtout pas cette étape. Vos équipes sont sans nul doute les plus susceptibles de permettre à votre organisation d’opérer sa transition le plus rapidement possible au travers de leurs actions et de leurs décisions quotidiennes.

Vous ne savez pas par quel bout commencer ? La notion de démarche environnementale vous paraît toujours aussi nébuleuse ?

Greenly peut vous aider. Au-delà de vous aider à comprendre votre impact environnemental en détail, nos équipes accompagnent votre entreprise dans l'élaboration d'un plan de transition réaliste, pérenne et cohérent.

Ils ont signé La Tribune sur la CSRD : La véritable asphyxie vient de l’inaction, pas de la transparence.

Les innovateurs engagés pour le climat (et leurs soutiens)

Ils ont signé La Tribune sur la CSRD : La véritable asphyxie vient de l’inaction, pas de la transparence.

Laetitia Carle, DG de Greenly, membre du board de France Digitale

Alexis Normand, Fondateur de Greenly, membre du comité gouvernance du Medef

Thomas Breuzard, co-Président de B Lab France

Joseph Choueifaty, CEO & Co-founder de Goodvest

Patrick d’Humieres, Fondateur Company 21

Rodolphe Durand, Professeur à HEC Paris, Fondateur de l’Institut S&O

Leonid Goncharov, Co-founder & CEO Work & Go, Membre du Comex 40 du Medef

Alexis Kryceve, Associé-Fondateur HAATCH Conseil

Dominique Turcq, professeur à HEC, dirigeant d’entreprise, directeur associé chez McKinsey

Pascal da Costa, professeur à CentraleSupélec Paris-Saclay, référent transition

Antoine De Riedmatten, Président du Directoire chez In Extenso

Les SUV représentent un danger écologique et sécuritaire majeur. Découvrez les raisons de leur succès et  leurs impacts.

Le problème des SUV

D’après une étude réalisée par l’Argus et NGC-Data, les SUV représentaient 42% des ventes de véhicules neufs entre janvier et septembre 2024, soit la deuxième place du podium derrière les berlines. Si cette information ravit les constructeurs, elle est plutôt source d’inquiétude pour l’organisation environnementale WWF, qui met en garde contre une catastrophe écologique. Dans l’un de ses rapports, la WWF annonce que l’augmentation des ventes de SUV “plombe la trajectoire climatique du secteur des transports et menace l’ambition écologique de la France.” 

La question se pose donc : pourquoi la vente des SUV continue de croître s’ils sont une menace pour l’environnement ? Quels dangers représentent-ils ?

Les SUV sont actuellement au cœur des discussions dans l'actualité. Leur taille, leur poids et surtout leur nombre ne cessent d'augmenter chaque année . Aujourd'hui, je vais prendre le temps de discuter avec vous des problèmes que peut engendrer ce mode de transport,  et surtout comment y remédier !

Les SUV : Pourquoi existent-ils et pourquoi ça pose problème ?

Avant de trouver des alternatives, commençons par comprendre ce qu’est un SUV et pourquoi il attire tant les consommateurs.

SUV est l’acronyme de Sport Utility Vehicle, soit Véhicule Utilitaire Sport en français. Les voitures classées dans cette catégorie automobile n’ont pas de caractéristiques clairement définies, mais plusieurs points rassemblent ces véhicules : 

le confort est perçu comme supérieur aux autres voitures ;

D’autres critères peuvent être pris en compte suivant les pays, comme les quatre roues motrices, la taille du châssis ou les capacités hors route.

D’une manière générale, le SUV est considéré comme une voiture puissante, spacieuse et confortable. Elle offre à ses passagers un sentiment de sécurité, de vitesse, le tout dans un habitacle calme et agréable.

Il faut aussi prendre en compte l’aspect social du SUV, qui représentent pour certains un symbole de réussite sociale. Posséder un SUV affiche un certain style de vie, sportif et moderne, qui séduit de nombreux acheteurs.

De plus, il existe de nombreux de modèles, dans différentes gammes de prix. Le SUV est donc à la portée de différents budgets.

Le rôle du marketing dans l’essor du SUV

La voiture moyenne des Français est de plus en plus lourde, coûteuse et polluante. Face à l’urgence climatique, le triomphe du SUV apparaît comme un non sens.

Leur part de marché est passée de 5 % en 2008 à 40 % en 2020 et les constructeurs investissent toujours plus dans leur publicité.
En conséquence, les consommateurs français sont surexposés à la publicité pour SUV et sous-exposés à la publicité pour les modèles plus légers et moins émetteurs.

Il est urgent d'encadrer les publicités liées au SUV pour réduire le poids des voitures dans nos imaginaires.

SUV : une catastrophe climatique bien trop présente dans nos publicités

En 2019, c’était plus de 40% des investissements publicitaires automobiles consacrés aux SUV -  premier poste de communication devant la berline, la citadine et le monospace. En moyenne, en 2018 et 2019, c’est presque 4 heures quotidiennes dédiées à la publicité pour les SUV à la télévision et ⅔ de la publicité automobile dans la presse. Les ménages sont donc plus susceptibles de s’intéresser à ces modèles en raison du matraquage publicitaire réalisé par les constructeurs.

De plus, ceux-ci vantent les mérites de ce véhicule avec des arguments qui ne reflètent pas tout à fait la réalité : on note, par exemple, la notion de sécurité omniprésente dans leurs campagnes. Pourtant, les SUV sont impliqués dans plus d’accidents que les autres modèles de véhicules.

Il s’avère que les accidents de responsabilité civile provoqués par les SUV en 2019 sont près de 10% plus nombreux que les sinistres causés par les autres voitures de tourisme [...]. Plus un SUV est gros et lourd, plus la fréquence des collisions est élevée. - Bettina Zahnd, responsable Recherche accidentologique et Prévention chez Axa Suisse.

Si les passagers d’un SUV sont en moyenne moins blessés durant un accident comparé aux autres classes de véhicule, les dommages pour les impliqués en face sont bien plus grave : les passagers des autres voitures se retrouvent plus gravement blessés, et les piétons multiplient le risque d’y laisser la vie dans une collision. Ceci peut s’expliquer par : 

le sentiment de sécurité des conducteurs de SUV, qui relâchent plus facilement leur vigilance ;

la hauteur du véhicule, qui protège ses occupants mais augmente le risque pour les impliqués ;

l’agressivité en accidentologie, c’est à dire le degré de transmission d’énergie du véhicule comparé à l’énergie qu’il absorbe ;

le design, optimisé pour sécuriser l’intérieur du SUV au détriment des impliqués extérieurs.

la masse du SUV, qui augmente fatalement la gravité des accidents ;

la présence d’un pare-buffle sur certains modèles, qui augmentent la gravité du choc pour les piétons, cyclistes et voitures en face lors d’une collision.

Ces véhicules ne sont pas seulement une menace pour la sécurité des usagers de la route, ils le sont également pour l’environnement. Dans une étude publiée en 2021 par la WWF, celle-ci alerte :

Même composée d’une proportion croissante de SUV électriques, la progression tendancielle des ventes de SUV empêchera la France d’honorer ses objectifs climatiques à l’horizon 2030.

Les SUV représentent aujourd’hui un véritable défi écologique. Malgré l'essor des modèles électriques, les SUV restent une menace pour le climat, comme le souligne la WWF dans un rapport de 2020. Les causes de leur impact environnemental sont multiples : 

leur forte consommation de carburant, notamment pour les modèles thermiques ;

leur poids et leur taille, qui entraînent une inefficacité énergétique ;

la détérioration des routes et l’étalement urbain dû à la taille et la masse de ces véhicules.

Selon le même rapport, un SUV électrique imposant a une empreinte carbone deux fois plus importante qu’une citadine électrique.

Il est urgent de renforcer drastiquement le malus poids pour freiner cette tendance destructrice et contraindre les constructeurs à proposer des alternatives plus respectueuses du climat - Jean Burkard, Directeur du plaidoyer du WWF France

Même si elles se font pour le moment timides, les mesures commencent doucement à prendre place : pour contrer les effets néfastes des SUV, la Mairie de Paris adopte une réforme - effective dès le 1er octobre 2024 - avec une augmentation des tarifs liés au stationnement.

Sont concernés par cette nouvelle directive : 

les voitures thermiques de plus de 1,6 tonnes ;

les voitures électriques ou basse émissions de plus de 2 tonnes ;

les usagers ne disposant pas de droit de stationnement spécifique ;

les bénéficiaires de droit de stationnement résidentiel ou professionnel sédentaire lorsqu’ils sont en dehors des voies mixtes de leurs 4 zones de stationnement.

De nouvelles mesures pourraient être mises en place sous l’initiative de la maire de Paris, comme l’interdiction de la circulation des SUV dans les zones urbaines et le bannissement de la publicité et des opérations marketing pour ces véhicules.

Pour le consommateur, les mesures peuvent être les suivantes : 

privilégier l'achat d'un autre type de véhicule moins polluant, comme les breaks ou les berlines ;

opter pour les modèles hybride ou électrique ;

éviter de prendre sa voiture, pour privilégier les transports en commun ;

garder un esprit critique face aux publicités, pour ne plus encourager les constructeurs à valoriser ces modèles.

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Copywriter spécialisée sur les thématiques liées à l’environnement

Copywriter spécialisée sur les thématiques environnementales, Ines Gendre a rejoint les équipes de Greenly en 2022.

Ines Gendre

Titulaire d’un master en marketing, Ines Gendre a étudié puis débuté son parcours professionnel au sein de l’industrie des produits de la grande consommation. Après reconversion, elle rejoint Greenly en 2022 et devient copywriter spécialisé sur les thématiques environnementales, afin d’apporter son expertise aux entreprises et individus souhaitant appréhender les multiples problématiques liées au changement climatique, à la transition écologique, et aux impacts de ces derniers sur le fonctionnement de notre société comme de son tissu économique. Formée aux principaux outils intervenant dans l’élaboration d’une stratégie climat (Bilan Carbone®, ACV et contribution carbone), elle étudie les sciences de la Terre et le changement climatique auprès du United Nations Institute for Training and Research (UNITAR) et de la United Nations SDG Learn initiative. Elle étudiera par ailleurs, à compter de janvier 2025, la philosophie et les sciences politiques à l’université d’Oxford en Angleterre.

Copywriter spécialisée sur les thématiques environnementales, Anaïs Badillo travaille pour Greenly depuis 2024.

Anaïs Badillo

Au cours de ses études, Anaïs suit une formation introductive au journalisme de solutions. Cette approche éveille en elle un vif intérêt : comment, appliquée aux enjeux environnementaux et sociaux, le journalisme de solutions pourrait-il accélérer une prise de conscience collective et impulser l’action. Pour approfondir cette réflexion, Anaïs consacre son mémoire de recherche à la communication des problématiques environnementales, en partenariat avec une chaire de recherche, dédiée à ces sujets. Après quelques expériences en marketing dans des domaines techniques tels que la dépollution des sols et la comptabilité carbone, Anaïs se consacre désormais à la transformation des récits en tant que copywriter auprès de Greenly. Son objectif : simplifier des sujets complexes pour les rendre compréhensibles et accessibles, afin d'embarquer tous les acteurs de la société dans la dynamique de la décarbonation.

Emma Lefebvre

Diplômée en littérature, Emma Lefebvre devient rédactrice web SEO en freelance après un parcours dans le commerce et le monde associatif. Suite à une spécialisation “marketing digital, média et communication responsable”, elle rejoint Greenly en 2024 en tant qu’apprentie référente SEO et copywriter.

Kara a rejoint l'équipe de Greenly en 2023 en tant que copywriter SEO.

Kara Anderson - Greenly

Kara a étudié le droit à l’Université de Glasgow et le droit international à l’Université d’Aberdeen, avant de se lancer dans une carrière davantage orientée vers la création. D'abord en tant que gestionnaire de contenu à Londres puis, après son arrivée à Paris en 2019, en tant que copywriter indépendant. En 2023, elle rejoint finalement l’équipe de Greenly et devient rédactrice SEO spécialisée sur le marché britannique.  

Justine Dumont

Justine a toujours été passionnée de lecture et d’écriture. En 2019, elle parvient justement à faire de sa passion son métier, en devenant rédactrice web indépendante. Motivée par ses engagements écologiques, elle rejoint l’équipe de Greenly en 2022 afin de mettre ses compétences au service de la cause environnementale. 

Quentin Bourhis

After starting her career at Greenly in 2022, she started a joined PhD between the startup and CentraleSupélec to improve company sustainabilty performance ratings.

Marine Kohler

Marine has an engineering degree from the French school of CentraleSupélec and a masters in Industrial Management from DTU. After starting her career at Greenly in 2022, she started a joined PhD between the startup and CentraleSupélec to improve company sustainabilty performance ratings.

Diplômée de l’emlyon, Clémence a lancé le podcast ENFIN pour donner la parole à la nouvelle génération engagée dans la protection du climat avant de rejoindre Greenly.

Clémence Thomin

Diplômée de l’emlyon, Clémence a lancé le podcast ENFIN pour donner la parole à la nouvelle génération engagée dans la protection du climat. Au cours de ses rencontres, elle a découvert Greenly et a décidé de les rejoindre pour lancer ESG Connect, une communauté dédiée aux acteurs engagés pour la protection de l’environnement. L’objectif est de partager des bonnes pratiques pour lutter à notre échelle contre le réchauffement climatique.

Alexis Normand

Alexis a 37 ans et est diplômé d'HEC et de Sciences-Po. Après ses études, il passe 2 ans à travailler dans le conseil en politique publique, puis 6 ans chez Withings, leader des objets connectés, où il créé le département santé, pour continuer ces activités à Boston aux Etats-Unis. Après le rachat de la société par Nokia, il rejoint la startup Embleema et passe par Techstars, un des meilleurs incubateurs de startups aux Etats-Unis, où il prend goût à l'entrepreneuriat. Son retour en France est l'occasion de mettre toutes ses expériences au service de l'écologie, alors que la crise climatique invite chacun à agir.

Arnaud Delubac

Arnaud, 25 ans, a suivi une formation de designer et de communication digitale à l'INSEEC avant d'intégrer le Master Entrepreunariat de l'ESSEC-CentraleSupélec. Passionné de réseaux sociaux depuis l'adolescence, il a créé l’une des plus grosse communautés sur Twitter en France avant d'intégrer l'équipe de communication digitale du cabinet du Premier Ministre à Matignon, pour ensuite gérer directement celle des Secrétaires d'Etat au Numérique, Mounir Mahjoubi puis Cédric O. C'est là qu'il s'est forgé une conviction forte sur la nécessité de mettre la tech au service des grandes causes de notre époque.

Matthieu Vegreville

Matthieu, 28 ans, est un ingénieur diplômé de l'école Polytechnique et de Télecom Paris, formé à la data science chez Withings, où il a travaillé sur les algorithmes de détection d'activité des montres, et a développé une activité d'études de santé pour que les objets connectés puissent servir à mieux suivre certaines pathologies. Avec son frère, qui a la même formation, il participe depuis longtemps à des projets de data science en parallèle. Face à l'urgence de la crise climatique, il a décidé de mettre son savoir-faire au service de l'écologie. 

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La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) désigne l'intégration de préoccupations sociales et environnementales.

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Qu’est-ce que la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) ?


La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) - parfois aussi désignée en tant que Responsabilité Sociale des Entreprises - désigne l'intégration de préoccupations sociales et environnementales à l’activité d’une organisation, ainsi qu’à la gestion de leurs relations avec leurs parties prenantes.

Concrètement, cela signifie qu’une entreprise mettant en œuvre une démarche RSE souhaite que son activité ait un impact positif sur la société au sens large, tout en demeurant économiquement viable.

À l’échelle internationale, l’instauration d’une politique RSE est encadrée par la norme ISO 26000, qui définit un périmètre s'arc-boutant autour de sept thématiques : 

l’ensemble des questions liées aux consommateurs ;

le soutien aux communautés et au développement local.

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