Quelle est l'empreinte carbone de la cosmétique ?
L'industrie de la cosmétique n’est pas sans impact sur l’environnement. Quelles sont les principales sources de pollution ?
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Les solutions de Greenly
Loin de nous l’idée de culpabiliser qui que ce soit - vous nous connaissez. 😇 Non, nous n’allons pas vous demander de vous couper de toute forme de technologie et de partir élever des chèvres tous nus au sommet des Alpes, en renonçant à votre business florissant. Ceci étant dit, force est de constater que le marketing d’une entreprise repose grandement sur la publicité en ligne. Et on serait bien mal placés pour critiquer quelqu'un, dans la mesure où on en use, nous aussi. Mea culpa. ✋ Or, la publicité digitale a une empreinte carbone. Et pas des moindres. Dans ce contexte, on ne peut esquiver le sujet. Plus encore : nous nous devons de placer cette question sous les spotlights, parce qu’elle nous concerne tous. Le réchauffement climatique est une réalité, mais l’importance d’Internet dans notre société l’est également. Notre suggestion ? Poser un constat, tout d’abord. Puis chercher les solutions qui s’offrent à nous, pour ne pas continuer à aggraver une situation climatique déjà alarmante. 🔥 Alors, on s’y met tout de suite ?
Aussi connue sous le nom de publicité digitale ou de publicité sur Internet, la publicité en ligne (“online advertising" en anglais) est un ensemble d'outils destinés à diffuser des messages d’ordre promotionnel aux individus du monde entier, en utilisant Internet comme principal levier.
Rien de très compliqué a priori. 👌
Après l’essor des technologies du web dans le courant des années 1990, la publicité digitale s’est peu à peu imposée comme un équivalent virtuel des techniques de marketing dites “traditionnelles” (télé, radio, presse, affichage, etc.), avant de les devancer.
De fait, celle-ci revêt de beaux avantages :
La publicité en ligne prend généralement les formes suivantes :
Aaah. Le nerf de la guerre. 🔫 Le fait est que, contrairement à ce que l’on peut penser de prime abord, le réseau Internet n’est pas « immatériel ».
En vérité, il est composé de tout un tas d’équipements informatiques (ordinateurs, câbles, antennes, etc.), lesquels permettent de stocker et/ou de transférer les données issues de nos navigations (pages web, vidéos, photos, emails, etc.) vers des terminaux domestiques. 🏡
Or, toutes ces technologies numériques doivent être fabriquées et/ou alimentées en énergie, générant ainsi une empreinte carbone colossale. 💨
Concrètement, l’usage d’Internet - et des réseaux sociaux, en particulier - donne notamment lieu à une surconsommation de contenus stockés dans des clouds ou des data centers.
Or, ces centres de stockage physiques - aux dimensions pharaoniques - sont extrêmement polluants. De fait, leur fonctionnement implique une alimentation constante en matière d’électricité.
Faute de quoi, il nous serait impossible d’accéder à Internet et aux médias sociaux 24h/24 et 7j/7. 😅
À titre d’illustration, en France, l’ADEME estime que les data centers consomment environ 10 % de l’électricité (pour refroidir les serveurs informatiques qui tournent à plein régime, notamment).
Enfin, selon un rapport réalisé par le Global Carbon Project, si Internet était un pays, il serait ni plus ni moins le quatrième plus polluant au monde après la Chine, les États-Unis et l’Inde. 😶 C’est pas peanuts.
Accrochez-vous à votre chaise. 🙈 En moyenne, une campagne de publicité en ligne équivaut aux émissions de CO2 de 35 vols Paris-New York (aller et retour) pour un seul passager. 😨
Mieux (ou pire, en fonction de la façon dont on voit les choses) ? Ce chiffre équivaut également à l’empreinte carbone générée par 7 Français pour une année complète.
Et tout cela, en une seule campagne de publicité digitale. 💥 Aouch.
Alors : quel est exactement le montant de l’empreinte carbone d’une campagne de publicité digitale ? Au total, le cabinet de conseil fifty-five a estimé ce chiffre à 71 tonnes de gaz à effet de serre (CO2) pour une campagne digitale dite “classique”. Autrement dit, une campagne à base de publicité vidéo, à laquelle s’ajoute du référencement payant sur les moteurs de recherche (SEA ou Search Engine Advertising en anglais), des posts sponsorisés sur les réseaux sociaux (Paid Social Media) et un affichage en display.
C’est peu. Et pourtant, c’est déjà trop. 😖
Bien. Il est totalement inutile de contempler ce constat la larme à l'œil. Internet est là et bien là. De même que les réseaux sociaux. Et il serait totalement utopique de prétendre les faire disparaître d’un coup de baguette magique. 💫
Alors : que faire ? La réponse est simple, en vérité. Il s’agit d’apprendre à optimiser notre recours à la publicité en ligne - si ce n’est apprendre à optimiser notre recours au numérique tout court.
Par exemple, sélectionnez soigneusement les réseaux sociaux sur lesquels vous communiquez. De fait, vos prospects ne sont peut-être pas présents sur chacun d’entre eux.
Une étude approfondie de votre cible et la définition d’un persona marketing devrait vous aider à préciser ce type d’information.
De la même façon, n’oubliez pas que les canaux digitaux ont presque tous des spécificités en matière de contenu. Autrement dit, certains contenus seront plus adaptés à certains médias sociaux. Si vous souhaitez relayer une information relative à votre politique de recrutement, LinkedIn sera sans doute plus indiqué, par exemple.
Sachez, en outre, que tous les réseaux sociaux ne se valent pas en matière de pollution.
Le top 5 des réseaux qui polluent le plus ? Roulement de tambours… Le voici :
Les “bons” élèves - ou les moins pires 😈 - sont LinkedIn (0,75 gEqCO2), Facebook (0,73 gEqCO2) et YouTube (0,66 gEqCO2).
Oui, on sait : la vidéo, c’est à la mode. Ça fonctionne, c’est ce que les gens aiment, etc. On sait. Et - pour être tout à fait honnêtes - on partage ce point de vue. 😊
Selon The Shift Project (2019) cependant, la consommation de streaming vidéo serait à elle seule source de près de 1 % des émissions mondiales de CO2.
Dans ce contexte, si vous voulez faire un petit geste pour cette pauvre planète 🌍, plusieurs solutions s’offrent à vous :
📝 À noter : la question de la lecture automatique explique - en partie - la différence entre TikTok et YouTube en matière d’impact environnemental. Le premier précharge en effet le contenu vidéo sur le fil d'actualité dès le démarrage de l'application. Tandis que le second propose un fil d’actualité sur lequel les miniatures ne démarrent pas automatiquement.
On l’a dit plus haut : on sait que toute cette histoire est compliquée. On connaît la difficulté de l’équation, nous aussi. Et, pour cette raison, on a décidé de se retrousser les manches et de contribuer à l’élaboration d’une solution. 😉
Après tout, la meilleure façon de mettre en place une stratégie optimisée et pertinente, c’est d’abord d’avoir connaissance de son impact environnemental.
Chez Greenly, on veut donc vous donner accès à cette information et vous accompagner dans la mise en œuvre d’une campagne publicitaire cohérente avec vos objectifs, mais tenant compte des problématiques environnementales.
Vous en êtes ? Découvrez Greenly Ads+ et mesurez dès maintenant l’empreinte carbone de vos publicités en ligne !
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