La difficile équation de la sobriété numérique
La sobriété numérique vise à minimiser l’impact environnemental lié à notre usage du numérique. Un concept qui se heurte pourtant à de nombreux défis.
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Les matériaux biosourcés sont de plus en plus utilisés dans le BTP. 👋
Enjeu majeur de la transition écologique et de la lutte contre le changement climatique, le secteur du BTP est responsable de 23 % des émissions françaises de gaz à effet de serre (GES).
En vue de limiter le réchauffement climatique, il convient donc de bâtir et de rénover des bâtiments de manière écoresponsable, c'est-à-dire en prenant en compte l’ensemble du cycle de vie de l’ouvrage. 👀
Quels sont ces matériaux ? Quels sont leurs avantages ? Leur utilisation est-elle juridiquement encadrée ? On vous explique tout dans cet article. 👇
Les matériaux biosourcés - également appelés « biomatériaux » ou « écomatériaux » - sont de plus en plus utilisés dans la construction de bâtiments. Répondant aux enjeux du développement durable, ces derniers permettent de sortir du sol un habitat écologique, moins polluant et à faible consommation énergétique. 📉
Ces matériaux sont partiellement ou totalement issus de matière organique renouvelable - la biomasse - d’origine végétale (à l’image du bois) ou animale (comme la laine de mouton). Ils peuvent être employés comme matière première dans la décoration, le mobilier fixe et en tant que matériau de construction dans un bâtiment. 👍
Il existe ainsi une grande diversité de matériaux biosourcés :
👉 Ces divers matériaux peuvent prendre la forme de panneaux, de blocs de béton végétaux, de poutre ou encore de briques.
L’empreinte environnementale des matériaux biosourcés est particulièrement faible - nous le verrons par la suite - contrairement aux matériaux habituels. En effet, ces derniers sont riches en énergie grise - à savoir une énergie cachée ou indirecte consommée lors du cycle de vie entier d’un matériau. À titre d’information, l’énergie grise est de :
💥 Bon à savoir : ces données varient selon les lieux de fabrication et les technologies de production utilisées.
Autre différence majeure : les écomatériaux sont plus chers que les matériaux traditionnels. Toutefois, leur durée de vie est plus longue et la matière est renouvelable à l’infini. Le matériau le moins cher est la ouate de cellulose, tandis que le liège fait partie des plus onéreux. 💸
Les matériaux biosourcés font néanmoins l’objet d’une idée reçue : leur installation serait laborieuse. Pourtant, il s’avère que les techniques de mise en œuvre de ces biomatériaux sont relativement les mêmes que celles employées pour les matériaux habituels. Les ouvriers ne sont pas impactés par ce choix. 🛠️
De par leurs performances environnementales, les matériaux biosourcés s’inscrivent dans une démarche d’économie circulaire, puisqu’ils :
👀 Bon à savoir : seule 10 % de la paille de blé produite annuellement est nécessaire pour isoler l’ensemble des bâtiments construits chaque année en France.
Responsable de 23 % des émissions françaises de gaz à effet de serre, le BTP consomme 43 % des consommations énergétiques annuelles de l’Hexagone. Dans l’optique d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, le secteur du bâtiment doit répondre à trois principaux objectifs :
Pour réduire les émissions du secteur, le choix de matières premières respectueuses de l’environnement n’est plus une option. ❌
Fort heureusement, les matériaux biosourcés participent à réduire l’empreinte environnementale sur l’ensemble du cycle de vie d’un logement et constituent une des réponses à l’urgence climatique. ✅
Comment ? Étant principalement constitués de biomasse, les matériaux biosourcés stockent du carbone atmosphérique durant toute la durée de vie du bâtiment - à l’image des puits de carbone - tout en assurant de hautes performances techniques. 📈
Lors de sa fin de vie, deux solutions permettent de récupérer le carbone stocké :
De plus, généralement locaux et peu transformés par des traitements chimiques, les matériaux biosourcés réduisent l’empreinte carbone liée au transport. 🚗
La faible empreinte carbone des matériaux biosourcés n'est plus à prouver ! Elle est d'ailleurs inscrite dans l’article 5 de la loi n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte qui précise que :
Les matériaux de construction biosourcés répondent aux exigences du code de la construction et de l’habitation. Ces derniers font l’objet d’évaluation et doivent justifier de documents techniques garantissant les qualités techniques des matériaux et l’assurabilité des bâtiments construits avec ces matériaux. 📑
De son côté, la loi Elan du 23 novembre 2018 encadre et préconise l’utilisation du bois et des matériaux biosourcés dans la construction. En ce sens, elle inscrit la performance environnementale comme étant une problématique principale du secteur.
Dernièrement, la Réglementation Environnementale 2020 (RE2020) encadre la transition écologique de la construction neuve. Comment ? En prenant en compte :
👉 Au vu de leurs caractéristiques avantageuses, les matériaux biosourcés font également partie du plan de relance 2020-2022 d’un montant de 100 milliards d’euros en faveur de l’écologie, de la compétitivité et de la cohésion. À ce titre, leur utilisation doit être valorisée dans la rénovation énergétique des bâtiments.
À l’heure où l’urgence climatique est de mise, les citoyens souhaitent contribuer à l’effort collectif. Cela passe par de multiples écogestes quotidiens, mais également par des changements majeurs dans leur mode de vie. À l’image de leur habitation. 🏠
De fait, en quatre ans, la demande des matériaux biosourcés a explosé de 10 %. Plusieurs raisons à ce succès. Les écomatériaux :
Le Label Bâtiment biosourcé permet de valoriser l’utilisation des matériaux biosourcés dans les constructions neuves. Il fixe ainsi un cadre réglementaire composé de niveaux d’exigences quantitatifs et qualitatifs à respecter. 📝
👀 Bon à savoir : ce label a vu le jour en 2012 suite au décret n° 2012-518 du 19 avril 2012 relatif au label Bâtiment biosourcé et à l’arrêté d’application du 19 décembre 2012 relatif au contenu et aux conditions d’attribution du label Bâtiment biosourcé.
Porté par les ministères de la Transition écologique et solidaire et de la Cohésion des territoires, le label est volontaire. C’est au maître d’ouvrage d’en faire la demande auprès d’un organisme conventionné par l’État à condition qu’elle soit accompagnée d’une demande HQE Bâtiment ou HQE Bâtiment Durable.
Dans le détail, le label définit le taux d’incorporation (en kilogrammes) de matériaux biosourcés par mètre carré de surface de plancher et attribue l’un des trois niveaux à l’ouvrage, qu’il soit public ou privé :
L’organisme en charge de l’évaluation vérifiera le respect de ces critères tout en prenant en compte les matériaux, ainsi que la performance énergétique globale. Néanmoins, la certification n’est délivrée qu’à la fin du chantier. 👋
✍️ À noter : la réalisation de nouveaux travaux - notamment le changement de matériaux - peut mener au retrait de la certification si les critères d’obtention ne sont plus respectés.
Plusieurs autres labels permettent de certifier l’utilisation de matériaux biosourcés :
le Label Énergie Positive et Réduction Carbone, qui encourage l’utilisation de matériaux biosourcés. Cette certification encadre les émissions de GES et incite les structures à diminuer leur consommation énergétique.
Les bâtiments utilisés par votre entreprise sont-ils conçus avec des matériaux biosourcés ? Réalisez le bilan carbone de votre activité pour cibler les postes les plus polluants et élaborez une stratégie de réduction des émissions.
Faites appel à nos experts pour vous aider dans cette démarche. 👋