Décarbonation : définition, pistes de réflexion et mise en œuvre
Pilier de la transition écologique, la décarbonation s'impose à nos sociétés, en vue notamment de réduire notre dépendance aux énergies fossiles.
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Les certificats d’économie d’énergie contribuent à accélérer la transition énergétique de la France. L’objectif ? Atteindre la neutralité carbone en 2050 en luttant contre la surconsommation énergétique. 🎯
À l’origine de 17 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) en 2019, le secteur du bâtiment est le plus gros consommateur d’énergie en France (45 %). En cause : l’utilisation des énergies fossiles très polluantes pour la planète et la présence de passoires énergétiques sur le territoire. 🌍
Dès lors, il devient urgent de réduire leur impact sur l’environnement et par conséquent notre consommation via des travaux de rénovation énergétique.
Mais en quoi consiste ce dispositif ? À qui est-il destiné ? Et surtout : quels sont les avantages des CEE ? 🧐
Introduits en 2015 dans le cadre de la loi POPE - Programmation fixant les orientations de la politique énergétique - les certificats d’économie d’énergie (CEE ou C2E) sont un dispositif permettant de réduire l’impact du secteur de l’énergie sur l’environnement. 🌱
Ainsi, pour ne pas recevoir de pénalités financières correspondant à leurs émissions, les principales entreprises fournisseuses d’énergie et les distributeurs de carburant - tous deux appelés les « obligés » - doivent réduire leur impact environnemental. Pour y parvenir, quatre moyens sont à leur disposition :
L’objectif est triple : accélérer la transition énergétique française, lutter contre le réchauffement climatique et permettre aux consommateurs de réaliser des économies. Tout le monde est gagnant ! 🤝
👋 À noter que les petites entreprises ne sont pas soumises au dispositif pour éviter tout risque de pénalisation.
Le secteur de l’énergie est l’une des principales sources de pollution française participant ainsi au réchauffement climatique. À ce titre, le bâtiment remporte la palme du secteur économique le plus énergivore, puisqu’il consomme 45 % de l’énergie consommée dans l’Hexagone et émet chaque année 123 millions de tonnes de CO2. 💨
En cause, l’utilisation des énergies fossiles (gaz, charbon et pétrole), qui polluent lors de leur extraction, de leur transport et de leur consommation. Alors que les réserves de ressources fossiles s’épuisent à vue d’œil, il convient donc de tendre vers des ressources inépuisables et respectueuses de l’environnement, à l’image des énergies renouvelables (éolien, solaire, etc.). ☀️
👉 À titre d’information, en 2020, la part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d'énergie en France s’élève à 19,1 %.
Par ailleurs, les émissions liées au secteur de l’énergie sont également générées par les passoires énergétiques - on en compte 5,2 millions en France, sur 30 millions de résidences principales. Concrètement, il s’agit de structures mal isolées dans lesquelles les résidents consacrent 15 % de leurs revenus aux factures d’énergie - un phénomène appelé « précarité énergétique ».
En ce sens, le DPE - Diagnostic de performance énergétique - permet de connaître et d’améliorer la note énergétique d’une structure via une note allant de A (excellente performance énergétique) à G (logement très énergivore).
En se basant sur ce diagnostic et dans l’optique d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, le décret en date de janvier 2021 et en application de la loi énergie-climat de 2019 vient préciser l’avenir des logements énergivores.
Dès le 1er janvier 2023, les logements ayant une consommation d’énergie supérieure à 450 kWh par M² (le seuil énergétique « décent ») et par an ne pourront plus être proposés à la location (environ 90 000 logements sont concernés). Le gouvernement s’est donné la date butoir de 2028 pour rénover l’ensemble des logements notés F et G. 🛠
En vue de respecter les engagements environnementaux de la France, les pouvoirs publics obligent les fournisseurs d’énergie (gaz naturel, électricité, GPL, chaleur, carburant, fioul domestique) à réduire leur consommation. En outre, le moyen le plus simple et le plus courant d’obtenir des certificats d’économie d’énergie est d’inciter les particuliers et les professionnels à tendre vers l’efficacité énergétique.
L’intérêt de ce dispositif pour les consommateurs ? Le coût des travaux est pris - totalement ou partiellement - en charge par un fournisseur d’énergie, soit sous la forme d’une prime en chèque (la Prime Énergie), de bons d’achat ou de réduction. Le montant dépend :
Une fois que le fournisseur a aidé le consommateur à réaliser des économies d’énergie, les services du ministère chargé de l’Énergie lui font parvenir les CEE. Néanmoins, avant de recevoir le Graal, il doit apporter les preuves des gains réalisés. 🔎
À ce titre, chaque travaux de rénovation énergétique - action d’économie d'énergie - est référencé sur une fiche d’opération standardisée. Il existe à ce jour plus de 200 fiches réparties en six secteurs (agriculture, résidentiel, tertiaire, industrie, réseaux et transport). Ce document précise les gains en kilowattheures cumac - c’est-à-dire les économies d’énergies CUMulées et ACtualisées sur la durée de vie de l’équipement ou du produit.
👉 Dans le cas où une action n’est pas définie, elle devient une opération spécifique. Cette dernière doit être étudiée au cas par cas et peut faire l’objet des primes Coup de pouce.
Pour s’assurer du bon déroulé du dispositif, l’État fixe des objectifs chiffrés d’économies d’énergie - revus tous les trois ans - que doivent respecter les obligés. Ils dépendent majoritairement du type d’énergie utilisé et du volume de ventes du fournisseur.
Ainsi, depuis son lancement, le dispositif a connu quatre périodes avec des objectifs de plus en plus élevés :
Nous sommes actuellement dans la cinquième période (2022-2025), avec un objectif fixé à 1770 TWh cumac et 730 TWh cumac dédiés à la lutte contre la précarité énergétique.
Afin de respecter leur objectif individuel, les fournisseurs doivent restituer un certain nombre de certificats à la fin de chaque période.
En ce sens, un kWh cumac équivaut à un certificat d’économie d’énergie. À titre d’exemple, 100 TWh cumac équivaut à la consommation énergétique résidentielle d’un million de Français pendant 15 ans. En clair, plus l’économie d’énergie est importante, plus l’obligé recevra de CEE.
👉 Le non-respect de ces objectifs donne lieu à de fortes pénalités (0,015 € pour chaque kWhc manquant). Ce dispositif repose ainsi sur le principe du pollueur-payeur.
En tant que consommateur (particulier comme professionnel), les certificats d’économie d’énergie prennent la forme d’aides financières. Une aubaine pour réaliser des travaux de rénovation énergétique bien souvent coûteux ! 💰
Pour pouvoir en profiter, la demande d’aide doit impérativement s’effectuer avant le début des travaux. Voici la démarche à suivre pour constituer un dossier en béton :
⚠️ Chaque équipement à installer ou type de travaux à réaliser doit faire l’objet d’une demande séparée.
Les certificats d’économie d’énergie sont distribués suite à la réalisation de travaux standards identifiés dans les fiches d’opérations standardisées - c’est-à-dire des chantiers courants. Ces derniers permettent d’améliorer la performance énergétique grâce à l’utilisation de matériaux nobles et d’équipements performants. 💪
Les consommateurs peuvent donc s’atteler à des travaux :
Malgré tout, les travaux d’isolation restent les plus efficaces. Et pour cause : 25 à 30 % des déperditions énergétiques s’effectuent au niveau de la toiture, 25 % au niveau des murs, 10 à 15 % au niveau des fenêtres et 7 à 10 % au niveau des sols.
👋 Néanmoins, une contrainte doit être prise en compte : seuls les travaux réalisés dans les bâtiments existants depuis au moins deux ans sont éligibles.
En plus d’agir pour le climat, rénover son logement offre de nombreux avantages :
💰 Bon à savoir : les CEE permettent de rénover la structure à très faible coût. En effet, l’aide financière est cumulable avec l’écoprêt à taux zéro, le prêt avance Rénovation, MaPrimeRénov’ et MaPrimeRénov’Sérénité.
En tant qu’entreprise, utiliser les certificats d’économie d’énergie pour réaliser les travaux de rénovation énergétique est un excellent moyen de faire des économies tout en réduisant ses émissions de CO2. Concernant ce dernier point, il est fortement recommandé de réaliser le bilan carbone de votre structure afin de mettre en place une stratégie de réduction.
Faites appel à nos experts pour vous accompagner dans cette démarche ! 📞