Empreinte carbone : voiture électrique versus voiture thermique
Quelle est l’empreinte carbone d'une voiture électrique ? Comment se place-t-elle face à celle d'un véhicule thermique ? Quel véhicule choisir ?
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C’est un fait : la plupart de nos actions ont un impact sur l’environnement. Communément appelé « empreinte écologique », cet indicateur est le fruit d’une véritable prise de conscience d’ordre écologique. En l’état, notre mode de vie et nos activités quotidiennes sont loin d’être inoffensifs pour la planète. Preuve en est : le jour du dépassement avance un peu plus chaque année. Le 29 juillet, l’humanité a consommé l'ensemble des ressources que la Terre est en mesure de régénérer sur une année. En cause ? La pression qu’exerce l’Homme sur l’environnement. À quoi est-elle du ? Qu’est-ce que l’empreinte écologique ? Comment la calculer ? Greenly vous détaillent les avantages de cet indicateur.
L’empreinte écologique (également appelée “empreinte environnementale” en anglais), est un indicateur développé par le Global Footprint Network. Il permet de mesurer l’impact de l’Homme sur l’environnement, en déterminant la quantité de matières premières consommées et celle des substances nocives (ou gaz à effet de serre) générées, puis rejetées dans l’atmosphère.
L’empreinte environnementale est calculée en nombre de planètes ou en surface terrestre (hectares globaux ou “hag”). Elle détermine l’espace nécessaire pour subvenir à nos besoins, compte tenu de notre mode de vie.
Ce calcul peut être effectué à l’échelle individuelle, nationale ou planétaire.
À titre d’exemple :
Le constat est sans appel : nous sur-exploitons les ressources offertes par la Terre. À tel point d’ailleurs que la nature a de plus en plus de difficultés à se regénérer.
Une note d’espoir dans ce tableau bien sombre : nous sommes en mesure d’inverser la tendance ! Comment ? En modifiant notre comportement.
Notre alimentation, notre logement (en termes de surface et d’énergie), nos habitudes de consommation ou nos modes de transport ont un impact sur l’environnement. Autrement dit, notre quotidien lui-même est susceptible de polluer, faute de prendre conscience de l’impact environnemental de certains de nos choix. Ceci étant dit, certains domaines sont évidemment plus nocifs que d’autres (le choix de notre moyen de transport, notamment).
En bref, l’empreinte écologique traduit le rapport entre consommation et biocapacité (c’est-à-dire les ressources naturelles exploitables).
À noter : la surexploitation des ressources et les déchets produits par l’Homme ont de graves conséquences sur la planète, mais aussi sur ses mécanismes (régénération des ressources naturelles, absorption et rejet des déchets, etc.).
Attention à ne pas confondre empreinte carbone et empreinte environnementale.
Ces deux méthodes de calcul ont en commun de sensibiliser la population à son impact environnemental (ses émissions de CO2, notamment), ainsi qu’à la nécessité d’entamer une véritable transition énergétique.
Néanmoins, ces deux empreintes ne traduisent pas la même information :
Pour adopter un comportement durable, il est important de dresser un état des lieux préalable. Après tout, comment peut-on faire évoluer son mode de vie sans savoir quels aspects de ce dernier pourraient être améliorés ? C’est là que le calcul de l’empreinte écologique prend tout son sens.
Le Global Footprint Network détermine la date exacte du jour de dépassement (ou Overshoot Day), en se basant sur l’empreinte environnementale à l’échelle nationale et/ou planétaire.
En bref, il s’agit de la date à compter de laquelle les ressources annuelles de la planète sont épuisées.
À noter : à compter du jour du dépassement, nous excédons également la quantité de GES que notre écosystème est en mesure d’éliminer naturellement en une année.
Depuis plusieurs années, nous parlons donc de déficit écologique, puisque notre impact environnemental dépasse la biocapacité de la planète. En outre, cette date survient de plus en plus tôt, à mesure que le temps passe. Dès le milieu de l’été, l’humanité vit à crédit.
À l’échelle d’un pays comme d’une entreprise, le calcul de l’empreinte environnementale permet donc d’identifier les mauvaises pratiques. Là où ce dernier permet (dans le premier cas) de contribuer à la création d’un modèle de société durable, il permet à une marque de travailler à l’élaboration d’un business model plus durable également.
En ligne de mire : un juste partage des ressources et des richesses.
Il existe plusieurs calculateurs d’empreinte environnementale. Ces outils prennent généralement la forme d’un questionnaire divisé en plusieurs parties : alimentation, lieu de vie, modes de transport utilisés, etc.
Conformément aux réponses apportées, l’outil détermine les émissions de GES générées par ces habitudes de consommation, puis propose quelques axes d’amélioration destinés à favoriser la transition vers un style de vie plus écologique.
En guise d’exemples, nous pouvons citer le calculateur du Global Footprint Network, de l’ADEME et encore celui de wwf (basé sur les moyennes suisses).
Il est possible de contribuer à réduire l’empreinte écologique mondiale, en opérant des changements individuels ciblés. Alors : comment réduire son impact sur l’environnement ? Voici nos éco-conseils.
Ce premier point est sûrement le plus important, puisqu’il s’agit de l’un des principaux facteurs de contribution à l’empreinte écologique.
Savez-vous que le secteur du transport est à l’origine de 31 % des émissions françaises de GES (rapport du Haut conseil pour le Climat de 2019) ?
Sans surprise, l’avion et la voiture diesel (ou essence) sont les modes de transport les plus polluants.
Face à ce constat, il convient d’essayer de “bouger malin”, en privilégiant le vélo, la marche et les transports publics (le métro, le bus ou le train).
S’il est impossible de laisser la voiture au garage, le covoiturage et la voiture électrique constituent des alternatives intéressantes pour limiter les émissions de CO2.
Faut-il pour autant renoncer à prendre l’avion ? De fait, certains déplacements vers des pays lointains ne laissent pas d’autres alternatives. Dans cette hypothèse, pas question de se flageller pour autant. Il est tout à fait possible de compenser le CO2 rejeté à l’occasion de ce voyage : étudiez simplement les aspects de votre quotidien sur lesquels vous pourriez réaliser de précieuses économies de GES, avant et après votre voyage.
Ici, l’avantage est double : en plus d’agir pour la planète, vous réalisez des économies sur votre facture !
Cela passe, dans un premier temps, par la réduction de l’impact environnemental de votre chauffage.
D’après WWF, les chaudières électriques émettent 10 à 12 fois plus de GES que les panneaux solaires, les installations photovoltaïques ou les pompes à chaleur. En outre, le chauffage électrique gaspille 6 fois plus d’énergie qu’une pompe à chaleur.
Afin de réduire leur consommation énergétique, les propriétaires peuvent ainsi investir dans l’installation de nouveaux équipements, en privilégiant le recours aux énergies renouvelables. Du côté des locataires, ceux-ci peuvent adresser une lettre à leur bailleur, pour demander la mise en place d’une alternative verte et d’une bonne isolation thermique.
En moyenne, il convient d’abaisser la température des pièces inutilisées de 2 ou 3 degrés (par rapport à ce qui se fait aujourd’hui) et de chauffer les pièces à vivre à 19 degrés.
Une dernière chose : la consommation d’eau n’est pas en reste ! Grosso modo, nous utilisons individuellement l’équivalent de 150 litres d’eau par jour (machine à laver, douche, chasse d’eau et lave-vaisselle).
Aussi, utilisez l’eau à bon escient en ne laissant pas le robinet ouvert lors du brossage des dents, par exemple. Préférez les douches aux bains et ne lancez pas de machine à moitié vide.
D’après Eurostat, le volume des déchets continue d’augmenter en Europe. La France a produit 525 kg d’ordures par habitant en 2023.
Nos conseils ? Les voici :
En France, l’impact environnemental de notre alimentation représente entre 20 et 50 % de notre empreinte écologique, révèle l’ADEME.
Afin de diminuer ce taux, il convient de repenser notre consommation à l’échelle individuelle.
Petite astuce : les aliments porteurs de la mention « à consommer de préférence avant le… », peuvent être mangés quelques jours après la date de péremption.
De même, consommer de manière durable implique l’adoption de certaines bonnes pratiques :
Pour rappel, passer de 2 kg à 300 g de viande par semaine permet d’économiser 1 tonne de CO2 par an.
Concrètement, réduire son empreinte environnementale revient simplement à adopter un comportement responsable, en consommant mieux et en achetant de manière raisonnée.
L’effet de rebond (également appelé « paradoxe de Jevons ») est un paradoxe particulièrement frustrant. Il en existe deux types : l’effet direct et l’effet indirect.
Dans le premier cas de figure, les efforts fournis donnent lieu à des résultats désastreux. C’est le cas notamment, lorsqu’on surconsomme une alternative initialement jugée meilleure que la solution initiale.
L’exemple le plus populaire concerne l’utilisation des ampoules LED : au vu du faible impact environnemental de ces dernières, les consommateurs ont tendance à les laisser allumées de façon excessive. Résultat : cette négligence annule tous les efforts fournis, occasionnant même un impact plus négatif encore que la nuisance d’origine.
Dans le second cas de figure (l’effet de rebond indirect), on adopte une série de bonnes pratiques, dont les résultats sont ensuite totalement annulés par une action donnée. Cela peut être le cas, si vous réalisez des efforts sur votre consommation d’énergie quotidienne, avant de vous offrir une voiture diesel, par exemple.
Malgré leurs différences, empreinte écologique et empreinte carbone incarnent deux outils complémentaires. En plus d’accélérer la prise de conscience, ces méthodes permettent de dresser un bilan objectif de l’impact environnemental pour chaque individu et de chaque entreprise.
Greenly vous propose une véritable solution clé-en-main. Vous souhaitez réduire l’empreinte carbone de votre entreprise ? Nos clients profitent d’un accompagnement totalement sécurisé et personnalisé, afin de mettre en œuvre leur stratégie de réduction d’émissions de gaz à effet de serre.