Qui est Michel Barnier, le nouveau Premier ministre ?
Michel Barnier, nommé Premier ministre, affronte des défis politiques et environnementaux majeurs. Mais qui est-il au juste ?
Une smart grid est un réseau électrique intelligent, qui ajuste les flux d’électricité entre fournisseurs et consommateurs. Elle a vocation à maintenir un équilibre en flux tendu, grâce à un réseau de capteurs et de dispositifs de transmission et d’analyse des données énergétiques en temps réel. Un tel réseau d’énergie répond ainsi à la croissance de la demande, tout en fournissant de l’électricité de façon sécurisée et écologique. Dans ce contexte, l’Union européenne a pour objectif d’atteindre un déploiement des compteurs communicants - pièces centrales du système des smart grids - dans 80 % des foyers européens. Vous êtes une entreprise engagée dans une démarche RSE ? Vous souhaitez en savoir plus sur les smart grids ? Fonctionnement, bénéfices, économies d’énergie pour votre organisation… Nous vous disons tout !
Les smart grids ( les “réseaux intelligents”, en français) sont des systèmes énergétiques nouvelle génération, qui optimisent en temps réel la distribution d’énergie, en fonction de la consommation des utilisateurs.
Ces réseaux associent les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), aux infrastructures électriques élémentaires.
Pour rappel, un réseau électrique traditionnel transmet son énergie de manière unidirectionnelle, des centrales de fabrication (centrales thermiques, hydrauliques ou nucléaires) vers les consommateurs (particuliers ou entreprises). Dans cette configuration, les producteurs sont limités pour garantir une réponse instantanée.
À l’inverse, les smart grids fonctionnent en flux bidirectionnels, puisque les fournisseurs d’énergie sont décentralisés.
Le réseau électrique intelligent se caractérise par plusieurs attributs :
En outre, le réseau intelligent intervient à tous les niveaux du cycle d’approvisionnement en électricité : production, transport, distribution et consommation.
Le pilotage d’un tel système est rendu possible par les NTIC, combinées à de nouvelles solutions en matière d’électrotechnique (ou l’application pratique de l’électricité).
En bref, une smart grid entre en interaction avec la production du réseau national, pour compenser le manque d’alimentation en local ou, au contraire, stopper la production en local pour décharger un surplus de production nationale.
Ici, l’interconnectivité équilibre la circulation d’électricité. Pour cette raison, l’élément capital du réseau est le compteur intelligent - type Linky™ - qui transmet les données de consommation en temps réel.
À noter : smart grid et compteur intelligent sont deux choses différentes, puisque le second désigne un appareil intégré dans le réseau électrique.
Un réseau intelligent est découpé en trois niveaux :
Pour faire simple, une smart grid se caractérise par :
L’électricité se stocke très difficilement. Dans les faits, ce procédé est techniquement développé, mais très onéreux. La production et la consommation sont donc interdépendantes.
En revanche, grâce à la collecte des informations en temps réel, les smart grids assurent une meilleure adéquation entre la fabrication, la distribution et la consommation d’électricité.
Cet ajustement modère le gaspillage d’énergie, occasionnant des bénéfices à la fois écologiques et économiques.
À noter : les informations peuvent être transmises automatiquement ou volontairement par les opérateurs du réseau. Ces opérateurs se chargent aussi de la gestion des flux, afin d’éviter les sous-tensions et les surtensions, lesquelles peuvent provoquer des coupures de courant, voire des pannes généralisées.
Alors que les appareils électroniques sont de plus en plus nombreux, l’usage des chauffages électriques et le développement des systèmes de climatisation entraînent, eux aussi, des besoins accrus en énergie.
En outre, on imagine que cette hausse sera encore accentuée par le développement de l’usage de la voiture électrique ou des pompes à chaleur.
C’est la raison pour laquelle le recours aux réseaux intelligents est plébiscité de façon croissante, puisque l’ajout de producteurs décentralisés permet de compléter la fourniture des réseaux primaires.
Les énergies renouvelables fonctionnent souvent par intermittence et de façon peu prévisible. Or, avec un réseau intelligent, il est possible de basculer à tout moment de l’EnR au réseau de fourniture classique, afin d’assurer une distribution en continu.
La production d’énergie décentralisée repose aujourd’hui principalement sur le photovoltaïque et l’éolien. Ainsi, en installant un parc de panneaux photovoltaïques sur le site de votre entreprise, vous devenez à la fois un lieu de production et de consommation.
Dans ce contexte, les smart grids permettent d’agir sur la consommation énergétique, car elles facilitent l’implémentation des EnR.
À titre informatif, les objectifs établis par l’Union Européenne en matière de décarbonisation et de sobriété énergétique à horizon 2030 sont les suivants :
Par l’intermédiaire aux informations chiffrées liées à leur consommation, les utilisateurs du réseau sont encouragés à modifier leurs habitudes. L’objectif : favoriser l’optimisation de leur consommation d’électricité.
Par ailleurs, les smart grids sont parfaitement compatibles avec un système de domotique, lequel offre la possibilité de piloter la consommation des appareils énergivores.
À retenir : un tel modèle réduit les pertes dues aux surplus produits par un réseau classique.
Une telle démarche de suivi a vocation à permettre aux gestionnaires de réseaux d’adapter leur offre aux besoins réels. De plus, les contrats proposés peuvent souvent être modulés : ajout de nouveaux appareils, d’un nouveau bâtiment, etc.
Grâce aux smart grids, la détection des pannes de courant est presque instantanée. Par conséquent, la réactivité des services de maintenance est accrue.
En outre, ces dispositifs permettent également de renforcer la sécurité du réseau d’électricité.
Les conseils donnés aux particuliers pour économiser de l’électricité sont nombreux. Toutefois, il est fréquent d’oublier ces bonnes habitudes en passant la porte du bureau… Voici donc 9 conseils pour sensibiliser vos collaborateurs à l’économie d’énergie au sein de votre entreprise.
C’est l’un des gestes les plus simples à mettre en œuvre. Souvent appliqué chez soi, il est cependant rarement appliqué en entreprise. Dans ce contexte, n’hésitez pas à privilégier des éclairages automatiques dans les lieux de passage (les couloirs, par exemple). Quant aux espaces équipés d’éclairages manuels (bureaux, salles de réunion, sanitaires, etc.), tâchez de communiquer, afin de sensibiliser vos employés à l’importance d’éteindre la lumière en sortant.
Dans le même esprit, préférez un éclairage automatique pour vos espaces extérieurs (le parking de votre entreprise, par exemple). Quant aux devantures de magasin, efforcez-vous de dresser un constat objectif : est-il réellement nécessaire d’éclairer votre vitrine tard dans la nuit ? De fait, il y a fort à parier que l’éclairage en question s’avère peu rentable à 3 heures du matin.
Laisser votre ordinateur en veille pendant votre pause déjeuner (voire pendant la nuit) est-il véritablement pertinent ? Il y a fort à parier que non. Soyons clairs : le mode veille d’un appareil implique une consommation d’énergie totalement inutile. Dans la mesure du possible, essayez donc de modérer l’usage de cette option. De même, si votre travail le permet, pensez à activer le mode économie d’énergie de votre appareil.
Sans en avoir l’air, la production des mails est extrêmement énergivore. En cause ? La puissance nécessaire à leur génération comme à leur stockage, sur des serveurs fonctionnant de façon continue. Dans la mesure du possible, tentez de minimiser les allers-retours ou d’envoyer les mails à des personnes assises à quelques mètres de vous. De même, préférez le téléphone.
Veillez à éteindre le système de chauffage de votre entreprise au moment des départs en vacances. À défaut, tâchez au moins d’abaisser la température, y compris le vendredi soir. Par ailleurs, pensez à étudier l’isolation de vos bâtiments… Quelques travaux de rénovation pourraient être susceptibles de couper court à des dépenses d’énergie inutiles.
Vous avez opté pour un système de pompe à chaleur ? Les pompes à chaleur constituent une véritable solution en matière d’économies de chauffage… Sous réserve de veiller à leur entretien. Pour maximiser leur rendement et prolonger leur durée de vie, prévoyez donc chaque année une visite de maintenance. Idem, si vous disposez d’un système de climatisation.
Vous laissez peut-être ouverte la porte d’entrée de votre magasin, et ce, pour inciter les clients à y entrer. Hélas, là encore, il ne s’agit pas d’un geste anodin, en termes de consommation d’énergie. Efforcez-vous de trouver des alternatives à cette pratique : des portes transparentes, une vitrine esthétiquement remarquable, des inscriptions attrayantes, etc.
Avis aux enseignes de distribution alimentaire : vous pouvez faire la différence en isolant vos rayons frais. À l’instar d’un réfrigérateur, les portes réfrigérantes induisent une dépense énergétique moindre et conservent votre marchandise à bonne température. En outre, leurs portes transparentes valorisent pleinement l’offre proposée.
Consommez moins, mais mieux. Un mantra qui doit désormais régir vos achats de matériel ! Si cela est possible, pensez à centraliser le système informatique de votre usine sur un poste, par exemple. Limitez le nombre d’appareils utilisés de façon collective (les imprimantes, par exemple). Enfin, n’achetez pas des produits que vous utilisez occasionnellement. Si vous avez besoin d’un rétroprojecteur pour un séminaire, louez-le !
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