Comprendre l'accord UE-Mercosur en 3 questions clés
Objet d'un débat intense, nous vous proposons de comprendre l'accord UE-Mercosur en 3 questions clés.
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Envoyer une mission habitée sur Mars constitue l’un des grands objectifs de la conquête spatiale. Partageant de nombreuses similitudes avec la Terre, la planète rouge pourrait - selon certains - servir d’échappatoire au réchauffement climatique terrestre qui ne cesse de s’intensifier.
Cependant, la quatrième planète du Système solaire semble elle aussi en proie à un réchauffement climatique particulièrement dévastateur.
Alors, Mars est-il réellement victime d’un réchauffement climatique ? Quelles enseignements devons-nous en tirer ? Explications.
Mars est la quatrième planète du Système solaire et est l’une des quatre planètes telluriques avec Mercure, Vénus et la Terre - une planète solide, principalement composée de roches et de métaux. Selon les connaissances actuelles, elle :
Sa surface est composée de roches volcaniques, de cratères, de déserts de sable, de champs de dunes ou encore de failles. Autant de vestiges d’un passé marqué par une riche activité volcanique, de cours d’eau, d’impact de météorites et d’érosion causée par le vent.
Son surnom de « Planète rouge » est lié à sa couleur rouge caractéristique, provoquée par la présence d’oxyde de fer sur son sol. Allant à plus de 200 km/h, le vent soulève des poussières qui absorbent et diffusent la lumière solaire, donnant à l’atmosphère une teinte rosée. Un effet accentué par la distance, puisque la planète a en réalité une teinte de couleur brune.
100 fois moins dense que la Terre, l’atmosphère martienne est composée de :
La planétologie - à savoir l’étude scientifique des planètes - a permis aux chercheurs de transposer des modèles climatiques de la Terre à d’autres planètes. Ce faisant, ils se sont rendu compte que la composition de Mars est particulièrement similaire à celle de la Terre.
Tout comme notre planète, Mars :
Ces nombreuses ressemblances entre les deux planètes encouragent les scientifiques à rêver d’un exil sur Mars pour échapper au réchauffement climatique terrestre. Cependant, bien que les chercheurs y suspectent l’existence passée d’une activité biologique - il y a de ça des milliards d’années - Mars ne semble aujourd’hui pas habitable aujourd’hui.
Plusieurs problématiques :
Les avancées scientifiques sont telles qu’elles permettent de se rendre directement sur Mars à l’aide de sondes spatiales, pour récolter des indices sur le climat martien. Et ces derniers nous conduisent à des conclusions surprenantes. Autrefois, la Planète rouge bénéficiait bel et bien d’un climat doux et humide.
Mais comment est-on passé d’un extrême à un autre ?
Aujourd’hui, Mars est une planète aride composée d'immenses structures géologiques. Fort heureusement, du fait de sa composition, la planète n’est pas soumise à la tectonique des plaques. Ceci permet en effet de préserver les nombreux indices présents à sa surface, lesquels datent de plusieurs milliards d’années.
Le 26 janvier 2004, le véhicule Opportunity a été déposé sur Mars où il a découvert - dans le sol et dans certaines roches - des indices pouvant confirmer la présence antérieure d’eau liquide. Une découverte validée par les analyses effectuées par le rover Curiosity en 2017 - dont l’objectif était de déterminer si les conditions étaient propices à la vie sur Mars.
Des études estiment qu’il y a quatre milliards d’années, le climat martien pourrait avoir été propice à la vie. En cause : la présence d’océans et de lacs, deux phénomènes uniquement possibles avec une atmosphère plus épaisse - à l’image de celle de la Terre.
Dans les faits, le dégazage et l’activité volcanique auraient permis le déclenchement d’un puissant effet de serre responsable du réchauffement de l’atmosphère - la pression était alors de un bar (proche de celle de la Terre). La densité de l’atmosphère et l’effet de serre auraient ainsi donné lieu à des conditions climatiques favorables au démarrage d’un cycle de l’eau liquide.
En 2012, Curiosity a détecté la présence de molécules organiques formées par des processus géologiques ou biologiques. Une équipe de l’Institut de recherche en astrophysique et planétologie s’est intéressée aux dépôts de sel au motif hexagonal découverts dans des couches sédimentaires vieilles de 3,8 à 3,6 milliards d’années.
Il s’agissait ni plus ni moins des tous premiers témoins fossiles d’un climat martien cyclique.
Cependant, ce climat doux et humide n’aurait été que de courte durée.
Selon une étude publiée dans la revue Nature Astronomy, des microbes seraient à l’origine du changement climatique survenu sur Mars - et donc de leur propre extinction. Un scénario catastrophe, pourtant similaire à ce que nous sommes en train de vivre sur Terre.
Les chercheurs révèlent que cette possible forme de vie ayant prospéré il y a 3,7 milliards d’années se nourrissait d’hydrogène et rejetait du méthane dans l’atmosphère. Or, le rejet de méthane sur Mars aurait contribué à ralentir l’effet de serre et déclenché l’ère glaciaire - contrairement à la Terre où le méthane a un pouvoir réchauffant.
Le chercheur Boris Sauterey indique :
La diminution de l'atmosphère a entraîné dans son sillage la disparition de l’eau liquide, de la vapeur d’eau, du CO2 atmosphérique, ainsi qu’une diminution de la pression atmosphérique.
Le champ magnétique est issu du noyau d’une planète, notamment de sa partie liquide composée d’un alliage de fer et de nickel. Le refroidissement du noyau génère des mouvements de convection permettant de refroidir le noyau et de réchauffer la surface de la planète (principalement via le volcanisme). C’est ce qu’on appelle l’effet dynamo.
Actif durant les 500 premiers millions d’années de la planète, le champ magnétique de Mars a toujours été très faible, puis a complètement cessé d’agir. Le document intitulé « Planétologie et évolution du climat » révèle que l'atmosphère de Mars a été détruite suite à la perte de son champ magnétique de protection, elle-même causée par l’arrêt de la dynamo interne de la planète.
Le réchauffement climatique serait l’une des principales causes de ces deux pertes, avec le changement soudain de l’obliquité de la planète - passant de 45 à 25 °C - et le vent solaire.
Une étude menée par le Centre de recherche Ames de la NASA et l’US Geological Survey révèle que l’atmosphère martienne est actuellement en proie à un réchauffement climatique particulièrement rapide - tout comme l'atmosphère terrienne.
Ce réchauffement s’illustre notamment par la diminution de la calotte polaire située au pôle Sud. Tout comme sur Terre, cette couverture blanche permet de réfléchir 85 % du rayonnement solaire (ce qu’on appelle l’effet albédo) au lieu de l’absorber et de renforcer le réchauffement climatique.
Sur Mars, un dépôt de poussière - apporté par les tempêtes - serait responsable de la diminution de la surface des calottes et par conséquent, de la hausse de la température au sol et de l’accélération de la fonte de la glace.
En outre, les chercheurs sont parvenus à démontrer que les variations de luminosité au sol augmentent les vents eux-mêmes à l’origine de la diminution de la surface des calottes.
Un véritable cercle vicieux qui se produit à l’identique sur Terre avec la fonte des glaciers. Pour résumer, les émissions de gaz à effet de serre (GES) rejetées par les activités humaines favorisent la fonte des glaciers, qui libèrent du méthane dans l’atmosphère contribuant au réchauffement de la planète - et plus particulièrement des océans.
L’administrateur associé du directorat des missions scientifiques de la NASA, John Grunsfeld est formel :
Pour éviter de reproduire le schéma martien et d’aggraver la situation terrestre, il convient de réduire dès maintenant les émissions de gaz à effet de serre (GES) de l’humanité.
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