Check-list : Les 7 étapes pour démarrer votre conformité CSRD
La directive CSRD impose de nouvelles exigences pour le reporting extra-financier. Voici les bases pour démarrer vos démarches de conformité sans jargon inutile.
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Première victime du réchauffement climatique, la biodiversité est pourtant essentielle pour limiter les répercussions du changement climatique. En outre, saviez-vous qu'elle joue un rôle majeur pour la pérennité de votre entreprise ?
Louisiane Guezel, responsable innovation et impact pour Ecotree a accepté de répondre à nos questions à propos de la dépendance des entreprises avec la biodiversité.
Louisiane Guezel : Premièrement, 50% du PIB mondial dépend de la biodiversité. C’est ce que l’on appelle les services écosystémiques, définis par la FAO comme les multiples avantages que la nature apporte à la société. Matériaux, médicaments, production alimentaire, etc. nous sont directement fournis par la nature.
Deuxièmement, s’emparer du sujet de la biodiversité pour une entreprise, c’est se donner les moyens d’innover, donc de parler d’autre chose que ce dont elle a l’habitude, ainsi d’engager ses collaborateurs et ses parties prenantes sur un autre sujet que le climat (tout en visant un même objectif).
Troisièmement, cela n’a pas de sens de se préoccuper du climat sans se soucier de la biodiversité. Ce, pour deux raisons.
Enfin, les nouvelles réglementations (CSRD) impliquent que les entreprises aient des éléments à intégrer dans leurs reportings extra-financiers. Des éléments en faveur de la biodiversité.
L.G. : L’IPBES (Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques), qui fait partie du programme des Nations unies pour l’environnement, a été créée en 2012. Le GIEC, lui, a été créé en 1988. Il s’est écoulé 24 ans entre la prise de conscience internationale du changement climatique et celle de la disparition des espèces, pourrait-on dire. Par conséquent, il faut du temps pour que cette problématique infuse dans la société et dans les entreprises.
Ensuite, un autre problème est qu’on n’a pas d’unité de mesure comparable à la tonne de CO2 équivalente, pour la biodiversité. Il est donc difficile de mesurer son impact (positif ou négatif) sur la biodiversité. Des travaux sont en cours pour tenter d’y pallier.
Enfin, jusqu’à présent, on manquait d’aide pour inciter les entreprises à contribuer à des actions en faveur de la biodiversité. TNFD et SBTN (cf tableau) sont en train d’y pallier, avec par exemple les 5 étapes du processus SBTN.
L.G. : Les entreprises peuvent commencer par sensibiliser leurs collaborateurs, leurs clients et leurs parties prenantes à la crise que traverse la biodiversité.
Pour rappel, les 5 pressions exercées sur la biodiversité sont :
Enfin, les entreprises peuvent contribuer à des actions de restauration de la biodiversité : selon les objectifs de la COP15 pour la biodiversité, d’ici à 2030 il faut que 30 % des terres et mers du globe soient protégées au moyen de réseaux écologiques fonctionnels et qu’au moins 20 % des écosystèmes dégradés soient restaurés. C’est à quoi une entreprise comme EcoTree œuvre.