Quelle est l'empreinte carbone du transport maritime ?
Le transport maritime constitue 90 % des échanges intercontinentaux actuels et n’est pas sans impact sur l’environnement. Quelle est l'empreinte carbone de ce secteur ?
Début 2023, le journal La Dépêche rapportait que près de 40 % des Français souhaitaient consommer davantage de produits vegan. Autrement dit, davantage de produits d’origine non animale. Une tendance illustrative de l’attention que porte de plus en plus de gens au fait d’adopter une alimentation saine, respectueuse du bien-être animal et moins riche en viande (laquelle va généralement de pair avec une empreinte carbone conséquente). Mais le véganisme ne se cantonne pas au secteur de l’alimentation : industries textile et cosmétique sont également concernées.
Le vegan n’est donc plus seulement une tendance alimentaire. Il incarne un véritable mode de vie - ou a minima, un aspect essentiel de ce mode de vie se voulant plus respectueux de notre environnement au sens large.
Mais qu’est-ce qu’être vegan exactement ? Comment une alimentation vegan se traduit-elle ? Comment se vêtir ou prendre soin de soi en adoptant le véganisme ? Quels sont les avantages et les inconvénients d’un tel choix ? Manger ou s’habiller vegan est-il si écologique qu’on veut bien le dire ?
Réponses ici.
Très concrètement, être vegan, c’est exclure de son mode de vie tout produit ayant impliqué de l’exploitation animale à un moment ou à un autre. Comme nous l’avons vu en introduction, le véganisme s’applique aux domaines de l’alimentation, du textile et de la cosmétique.
La décision d’adopter un mode de vie vegan est généralement la conséquence logique d’un processus de réflexion, portant sur l’impact généré par notre manière de produire nos vêtements, notre nourriture et nos cosmétiques.
Les individus qui souhaitent se tourner vers le vegan espèrent ainsi contribuer à :
Il est important de souligner que si le véganisme constitue une approche relativement récente au sein des pays occidentaux, le débat autour de la place des animaux au sein de notre société et de la manière dont ces derniers y sont traités ne date pas d’hier. Des écrivains célèbres tels que Voltaire, Rousseau ou encore Victor Hugo avaient fait part, en leur temps, de leur sentiment d’indignation face au mépris avec lequel les êtres humains considèrent parfois les espèces autres que la leur. En outre, que l’on soit vegan ou non, les dérives rapportées à de multiples reprises quant à la manière dont les animaux sont parfois élevés et abattus dans le cadre de leur exploitation doivent collectivement nous interroger et nous pousser à nous remettre en question.
La nourriture vegan exclut tout produit d’origine animale. Dans le cadre d’une telle alimentation, les fruits, les légumes, les céréales, les légumineuses, les noix, les boissons végétales et les graines constituent la base du régime. Les protéines, de leur côté, sont recherchées dans les substituts comme le tofu, le tempeh, les aliments à base de soja, ou encore les légumineuses.
Catégories d'aliments | Appartenance à l'alimentation Vegan |
---|---|
Produits laitiers (vache, chèvre, brebis) | Non |
Viande (bœuf, agneau, poulet, etc.) | Non |
Poisson et fruits de mer | Non |
Produits à base d'œufs | Non |
Alternatives laitières végétales (lait d'amande, lait de soja, etc.) | Oui |
Substituts de viande (tofu, tempeh, seitan) | Oui |
Légumineuses (lentilles, pois chiches, etc.) | Oui |
Huiles végétales (huile d'olive, huile de coco, etc.) | Oui |
Produits à base de miel | Non |
Contrairement à une personne vegan (ou végétalienne), un végétarien n’exclut de son alimentation que la viande et le poisson. Il peut donc consommer des produits d'origine animale comme les œufs, les produits laitiers et le miel.
En ne consommant aucun produit impliquant à un moment ou à un autre l’exploitation d’un animal, les individus vegans contribuent de fait à parer à toute forme de souffrance animale. Dans les cas moins extrêmes, ils contribuent à promouvoir une nouvelle forme de société, au sein de laquelle les animaux ne seraient jamais exploités au profit d’une quelconque activité économique.
Par ailleurs, en coupant court à l’élevage industriel, le mouvement vegan permet de réduire l'impact environnement lié à cet élevage, en émettant moins de gaz à effet de serre et économisant les ressources en eau associées.
Enfin, sur un volet plus personnel, les personnes adoptant une alimentation vegan réduisent pour elles les risques de maladies cardiovasculaires grâce à leur régime riche en fibres et pauvre en graisses saturées.
En dépit de ses vertus, l’alimentation vegan ne présente pas que des avantages. Tout d’abord, les individus adoptant ce régime le font parfois sans avoir été suffisamment informés voire avertis quant aux carences alimentaires que peut induire le véganisme lorsqu’il est mal pratiqué. Le fer, le calcium, le zinc, les acides gras oméga-3, l’iode, la vitamine D et la vitamine B12 sont les principaux éléments dont peuvent manquer les personnes qui n’équilibrent pas suffisamment leur diète vegan.
Autre problème : l’impact environnemental. Car si les végétaliens contribuent à réduire les émissions de gaz à effet de serre et la consommation d’eau induite par l’élevage, ils peuvent malheureusement venir alourdir l’impact d’autres formes de production alimentaire. L’exemple de l’avocat a souvent été cité, mais il n’est pas le seul aliment sur lequel le débat est légitime. L’huile de coco est également un aliment très prisé des personnes vegans, mais devant faire l’objet d’une importation susceptible d’alourdir son empreinte carbone.
Sur un aspect plus léger, l’adoption d’une alimentation vegan peut parfois poser problème au quotidien, notamment pour les personnes qui ne résident pas dans les grandes villes ou dans des zones où ce type de mode de vie s’est abondamment développé. Trouver des produits vegan en zone rurale n’est effectivement pas toujours aisé.
Tout d’abord, prenez soin de votre santé et sollicitez les conseils d’un professionnel de santé. Un bon nutritionniste, par exemple, pourra vous aider à identifier précisément tous les éléments dont votre corps a besoin pour être en bonne santé, et vous aiguiller quant aux aliments à intégrer à votre nouvelle alimentation. Dans les faits, il est possible que vous soyez obligés de prendre quelques compléments. Par ailleurs, si vous souhaitez que votre alimentation vegan soit la plus éco-responsable possible, tentez de varier au maximum les aliments que vous consommez. Notamment ceux dont l’impact environnemental est en réalité assez élevé également.
Un vêtement ou un accessoire de mode vegan est un produit n’ayant impliqué aucune forme d’exploitation animale dans le cadre de sa fabrication. Le cuir, la fourrure, la laine ou la soie sont par exemple exclus. Les marques vegan privilégient des matériaux synthétiques ou d’autres matériaux naturels d’origine non animale, comme le coton biologique, le liège, le cuir de champignons ou le polyuréthane.
Ici comme dans le cadre de l’alimentation, aucun animal n’est exploité en vue de la fabrication des articles de mode. Exit les risques de maltraitance donc.
Sur le volet écologique, le véganisme appliqué à l’industrie textile présente l’avantage d’encourager le recours à des matériaux alternatifs, lesquels peuvent finalement se révéler plus durables - à l’image du cuir à base de plantes.
En adoptant une perspective plus large, les marques qui embrassent la tendance du vegan pourraient ainsi contribuer - sous réserve de ne pas verser dans la surproduction, elles non plus - à enclencher une nouvelle dynamique dans un secteur gangrené par la fast fashion.
Si certains matériaux adoptés par la mode vegan sont plus durables que leur équivalent d’origine animale, l’inverse est vrai également. Tout dépend du matériau concerné. Ceci sans parler du fait que certaines matières synthétiques sont également moins respirantes - ce qui constitue évidemment un point négatif pour les articles produits du point de vue des consommateurs.
La production du cuir synthétique, par exemple, s’effectue à base de pétrole, ce qui n’est évidemment pas une bonne nouvelle du point de vue strictement environnemental.
Dans ce domaine comme dans tant d’autres, de nombreux labels vous permettent de vous assurer du respect d’un certain nombre de critères au moment de l’achat. Labels auxquels nous vous conseillons de vous référer, pour ne pas tomber dans le piège des marques qui pourraient tenter d’abuser de votre volonté de bien faire, en revendiquant des qualités vegan qu’elles ne possèdent pas - ou possèdent au détriment d’autres aspects que vous ne seriez pas ravis de soutenir financièrement.
Catégories de vêtements et accessoires | Alimentation Vegan |
---|---|
Cuir (chaussures, sacs, vestes) | Non |
Fourrure | Non |
Laine (mérinos, cachemire, alpaga) | Non |
Soie | Non |
Coton biologique | Oui |
Fibres synthétiques (polyester, nylon) | Oui |
Alternatives au cuir (cuir de champignon, cuir de pomme) | Oui |
Liège (pour sacs et chaussures) | Oui |
Lin | Oui |
Chanvre | Oui |
La cosmétique vegan désigne l’ensemble des produits de beauté et de soins qui :
Des cosmétiques n'utilisent par exemple pas de cire d'abeille, ou encore de collagène animal. Dans ce contexte, les ingrédients d'origine végétale ou synthétique sont donc privilégiés.
Attention : si les expressions “vegan” et “cruelty-free” sont régulièrement associées, elles sont pourtant bien distinctes. Une cosmétique cruelty-free n’a pas été testée sur les animaux, mais peut tout à fait contenir des ingrédients d’origine animale.
Aucun animal n’est exploité d’une quelconque façon, ce qui permet, là encore, de prévenir toute forme d’abus et de cruauté à leur égard.
Par ailleurs, certains produits cosmétiques vegan sont élaborés à base d’ingrédients d’origine végétale, ce qui est évidemment plus naturel et peut éventuellement s’avérer meilleur pour la peau.
Les produits cosmétiques vegans ne sont pas nécessairement écologiques et, dans certains cas - notamment lorsqu’ils sont dérivés du pétrole - ils peuvent même s’avérer totalement incohérents pour les consommateurs cherchant à protéger l’environnement.
Par ailleurs, les alternatives véganes sont parfois considérées comme moins adaptées aux besoins spécifiques de certains consommateurs en matière de cosmétique. D’autres jugent aussi que ces mêmes alternatives ne sont pas toujours aussi performantes que leurs équivalents “traditionnels” - comprenez, à base d’ingrédients d’origine animale.
Ingrédients | Utilisation |
---|---|
Huile de coco | Hydratation et nutrition de la peau, des cheveux |
Beurre de karité | Hydratation, réparation, protection de la peau |
Huile d'amande douce | Adoucissant, hydratant, réparateur de la peau |
Aloe vera | Hydratation, apaisement, soin des peaux sensibles |
Extraits de plantes (lavande, camomille, etc.) | Propriétés calmantes, antiseptiques, anti-inflammatoires |
Argile (kaolin, bentonite) | Absorbant, purifiant, nettoyant pour la peau |
Cire de candelilla | Alternative à la cire d'abeille pour les baumes et rouges à lèvres |
Vitamine E (tocophérol) | Antioxydant, protection contre le vieillissement cutané |
Acide hyaluronique végétal | Hydratation en profondeur, repulpant |
Extrait d'algues | Hydratation, protection et revitalisation |
Comme souvent, la réponse à cette question est beaucoup plus nuancée qu’il n’y paraît de prime abord. Sur le sujet de l’alimentation comme du textile.
En 2022, le magazine Knowable avait parfaitement illustré la complexité de ce sujet au travers d’un article ensuite repris par Slate. Pour le consulter en détail, cliquez ici.
En résumé, il est indéniable qu’élever du bétail implique une empreinte carbone conséquente, en particulier lorsqu’il s’agit d’élever des bœufs. De fait, pour qu’un bœuf atteigne son poids d’abattage, il faut créer un espace où ce dernier pourra paître, l’alimenter avec une quantité importante de fourrage et d’eau, etc. Ceci sans parler des fameux et problématiques rejets de méthane de ce type d’animal (le méthane ayant un pouvoir réchauffant plus élevé encore que le dioxyde de carbone), et du trajet ensuite effectué par la viande lorsque celle-ci est destinée à être vendue à l’autre bout de la planète.
D’une manière générale, les protéines animales pèsent généralement plus lourd que les protéines végétales.
(...) pour obtenir 100 grammes de protéines de bœuf, il faut pouvoir disposer de 370 m² de terre et accepter d’émettre 105 kilos de CO2. À l’inverse, 100 grammes de protéines de pois ou de haricots ne produisent que 300 grammes de gaz à effet de serre pour seulement 1 m² de sol, une comparaison qui comprend la transformation du produit de base, son emballage et son transport. Produit animal le moins émetteur, l’œuf de poule, avec 10 kilos de CO2 pour 100 g de protéines est quatre fois plus polluant que le tofu, le végétal le plus émetteur. (Sciences et Avenir, 11 février 2022)
Seulement voilà, si nous renonçons totalement à nous alimenter avec ce type de produit, nous risquons de nous trouver face à une problématique : celle de compenser.
Au final, un monde sans viande nécessiterait de mettre en culture environ un tiers de terres en plus – et par conséquent, impliquerait davantage d'engrais, de pesticides et de carburant pour les tracteurs gourmands en énergie pour nourrir tout le monde, expose Hannah van Zanten, chercheuse spécialiste des systèmes alimentaires durables à l'université de Wageningen, aux Pays-Bas. (Knowable repris par Slate, 30 septembre 2022)
Autre problème - et pas des moindres : assurer à tout le monde un apport nutritif suffisant. Comme nous l’avons vu plus haut, le régime vegan peut parfois peiner à apporter certains éléments pourtant essentiels à notre équilibre tels que le fer ou la vitamine B12. Hélas, bien souvent, les catégories les moins aisées de la population ne peuvent varier leur alimentation pour des questions de coûts. Les légumes frais et autres aliments végétaux nutritifs sont loin d’être accessibles de tous. Ceci sans parler du fait que “le bétail (...) est la principale source de revenus de populations pauvres dans de nombreuses cultures pastorales traditionnelles” (Slate.fr).
À tout cela vient s’ajouter une autre dimension de l’équation : celle de la localité. Est-ce la même chose que de consommer de la viande produite à côté de chez soi, que de manger de la viande produite de l’autre côté du globe ?
Le travail de l’Université Johns-Hopkins met aussi l’accent sur les conditions de production de la nourriture. Ainsi, la viande bovine produite au Paraguay ou au Brésil est 15 fois plus émettrice que celle produite en France principalement du fait de la déforestation. En améliorant les conditions de production de la nourriture et en réduisant les parts des produits les plus émissifs, les réductions peuvent être spectaculaires. (Sciences et Avenir, 11 février 2022)
Alors : que devrions-nous faire ? La question est loin d’être tranchée. Même les scientifiques semblent parfois divisés…
Au regard de tous les éléments qui viennent d’être évoqués, la recherche d’un point d’équilibre semble toutefois être une piste intéressante, ainsi que le soulignait le site Novethic en 2018.
Pour sortir du manichéisme, Jocelyne Porcher, directrice de recherche à l’INRA a publié une tribune dans le Figaro dans laquelle elle dénonce à la fois l’élevage industriel et ses dérives mais aussi le véganisme qu’elle trouve extrême. La solution ? Revenir à un élevage paysan, de taille humaine, dans lequel le bien-être animal est pris en compte. Car l’élevage a aussi des impacts positifs sur l’environnement du fait qu’il entretient les paysages et la biodiversité. (...) L’enjeu est aussi, avant tout peut-être, de nourrir 9 milliards d’humains d’ici 2050. Or selon une étude de chercheurs américains publiée dans Elementa en 2016, le meilleur scénario pour nourrir le plus de monde en fonction des terres agraires utilisables est le régime végétarien. Même les scénarios dans lesquels 20 à 40 % de la population mangent de la viande en quantité raisonnable seraient plus adaptés que le régime végan. (Novethic, 14 novembre 2018)
En conclusion : oui, notre consommation de viande doit de toute façon diminuer de façon drastique afin de réduire notre empreinte carbone au plus vite. Pour ceux et celles qui ne souhaitent cependant pas totalement s’en priver, sachez qu’une consommation raisonnée et raisonnable peut s’inscrire dans un mode de vie durable, à condition de privilégier la qualité et la localité. En consommant de la viande moins régulièrement, vous pourrez, lorsque vous souhaitez vous faire plaisir, privilégier une viande certes plus onéreuse mais de qualité. Du reste, si on souhaite par ailleurs inscrire son mode de vie dans le cadre du respect de certaines règles (la non implication des animaux dans toute forme d’exploitation), alors le véganisme semble tout indiqué.
Ici aussi, pas de vérité absolue. L’an dernier, le site Fairytale avait rendu compte de cette réalité dans l’un de ses articles, expliquant qu’il était important de faire la part des choses. Pour le consulter dans son intégralité, cliquez ici.
Prenons l’exemple du cuir artificiel, il a beau ne pas contenir de fibres animales, il n’est pas écolo car il est très souvent fait à partir de dérivés du pétrole. Par ailleurs, il existe des élevages confectionnant des fibres d’origine animale qui ne cause pas de souffrance animale. Par exemple, les élevages de soie bio font très attention aux conditions de vie des vers et de récupération de la soie. (Fairytale, 14 août 2023)
Si on s’en tient strictement au critère de durabilité par ailleurs, certaines matières animales comme le cuir sont particulièrement résistantes à l’épreuve de l’usage et du temps, et peuvent être recyclées en fin de cycle de vie. Pour autant, son utilisation au même titre que celle de la fourrure est-elle souhaitable d’un point de vue éthique ?
N’allez pas en déduire qu’écologie et véganisme sont incompatibles. Ce n’est évidemment pas le cas. On peut tout à fait tâcher de trouver un équilibre pour parvenir à associer ces deux critères, le tout, en reconnaissant objectivement que le véganisme ne sera cependant pas toujours l’option la plus écologique qui soit.
En outre, sans nécessairement devenir vegan, le respect du bien-être animal devrait constituer la règle et non l’exception. Si vous achetez des vêtements ou des accessoires fabriqués à partir de matière animale, veillez à acheter des articles labellisés et attestant de l’exclusion de toute pratique relevant de la maltraitance.
On confond souvent cosmétique bio et cosmétique vegan mais ce n’est pas la même chose : les cosmétiques bios sont composés de produits issus de l'agriculture biologique mais ils peuvent être d’origine animale. Les cosmétiques vegan en revanche doivent être strictement dépourvus de produits d'origine animale et garantir l’absence de tests sur les animaux. (Passeport Santé, 7 juillet 2020)
Cela étant dit, ce n’est pas parce qu’un produit cosmétique vegan n’est pas labellisé “bio” que cela signifie qu’il est nécessairement non-écologique. Tout dépend des ingrédients. Un ingrédient synthétique dérivé du pétrole est bel et bien vegan, mais il ne peut pas être qualifié d’écologique pour autant car il émane d'une source fossile. Ici comme ailleurs, il est donc nécessaire de juger au cas par cas. Des produits vegan pourront bien sûr constituer également une alternative écologique, mais il est impossible de généraliser ce constat à l’ensemble des articles cosmétiques vegan.
Autre souci - comme pour l'alimentation : le prix.
Les alternatives végétales étant parfois plus onéreuses que leurs équivalents issus du monde animal, les produits vegan peuvent se révéler plus chers à l'achat pour les consommateurs. Et quand ces alternatives n’existent pas encore ou n’offrent pas les mêmes qualités cosmétiques que les formulations classiques, les marques engagées dans la démarche vegan peuvent être amenées à retarder la sortie de leurs produits ou tout simplement à l'annuler. (Marie Claire, Utiliser des cosmétiques vegan, ça change quoi ?)
Vous souhaitez que votre entreprise contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre de responsables du changement climatique ? Sollicitez sans attendre une démonstration gratuite de notre plateforme. Greenly accompagne toute organisation dans la réduction pérenne de son empreinte carbone, en l'aider à établir un plan de transition efficace mais tenant compte de ses obligations et contraintes.