ESG / RSE
Secteurs d'activité
Le décès d’une fan à l’occasion d'un concert de Taylor Swift a tragiquement illustré le fait que le secteur du spectacle vivant est désormais lui aussi impacté par le changement climatique.
Âgée de seulement 23 ans, la jeune femme a succombé à un “épuisement thermique dû à une exposition diffuse à la chaleur". Le jour du concert en question, la température à Rio de Janeiro avoisinait les 60 °C.
Concerts, festivals, théâtres, opéras... Nous ne parlons pas ici d'un secteur comme les autres. Synonymes de divertissement et de convivialité, ces représentations appellent à elles un public souvent désireux de s’évader - pas de songer aux multiples problèmes auxquels notre société fait face.
Au-delà de contribuer à sa mesure à la lutte contre le réchauffement, le spectacle vivant va cependant devoir s’adapter à des contraintes nouvelles, afin d’assurer la sécurité des artistes et du public (lequel a lui aussi un rôle à jouer, et de taille).
Alors, comment soutenir la transition écologique du spectacle vivant ? Quels sont les défis majeurs ? Les solutions qui peuvent être envisagées ?
Greenly vous répond.
Le spectacle vivant désigne l’ensemble des représentations artistiques données en direct, devant un public, avec des artistes présents physiquement sur scène.
On parle donc d'une rencontre en temps réel entre les artistes et les spectateurs. Contrairement au cinéma ou à la télévision, rien n’est enregistré à l’avance.
Les conditions climatiques extrêmes affectent d’ores et déjà le spectacle vivant.
Outre la tragédie intervenue sur le Eras Tour et dans un tout autre registre, on peut penser au désastre qui s’est produit aux États-Unis en 2023, à l’occasion du Festival Burning Man dans le désert de Black Rock.
Alors que ce dernier battait son plein, les milliers de festivaliers ont été pris au piège par des pluies torrentielles ayant subitement métamorphosé cette terre aride du Nevada en un bourbier aux proportions gigantesques. Un bourbier ô combien dangereux : pris de cours, certains festivaliers ont tenté de rallier la seule route demeurée praticable, 8 à 10 kilomètres plus loin, ignorant que le sol détrempé du désert s’était transformé en sables mouvants.
Au total, les festivaliers sont demeurés bloqués sur place 3 jours durant, et une personne est hélas décédée.
Les infrastructures accueillant les concerts ou les représentations théâtrales ont, pour beaucoup d’entre elles si ce n’est la majorité, été construites à une époque où le changement climatique ne faisait pas la une des médias - ou très peu. Elles n’ont donc pas été conçues pour résister aux aléas de ce type, ou pour garantir en toute circonstance le confort des artistes et des spectateurs.
Bien sûr, elles tâchent de s’adapter : le Théâtre des Champs-Elysées, inauguré en 1913, ne peut accueillir de climatisation, mais il propose au moins un rafraîchisseur d’air. Idem pour le théâtre Antoine - pour ne citer que ces exemples.
D'autres, en revanche, se heurtent à de sérieuses problématiques.
Les professionnels du milieu tâchent de trouver des solutions et tentent de s’adapter. Le livret proposé par le Syndéac en 2023 l’illustrait d’ailleurs parfaitement.
Problème : revoir les pratiques est souvent synonyme de coûts supplémentaires. L’adoption de technologies plus écologiques à l’image de l'éclairage LED ou de systèmes de refroidissement davantage performants implique de consentir à des investissements importants.
Or, cette équation peut s’avérer complexe à résoudre pour les professionnels qui ne disposent pas des ressources financières suffisantes.
Il est probable que le secteur du spectacle vivant se voit progressivement imposer de nouveaux genres de réglementation, à l’image de ce qui se fait aujourd’hui dans d’autres secteurs d’activité.
Mieux vaut donc ne pas attendre de se trouver collé(e)s au pied du mur pour réagir, car la transition écologique d’une organisation ne s’opère jamais en un claquement de doigts.
L’émergence d’une réglementation statuant sur des objectifs à atteindre dans un délai imparti est souvent source de stress pour les entreprises, qui peuvent soudainement se sentir prises à la gorge.
Pour peu qu’elles aient d’autres préoccupations à ce moment précis, le sujet de la transition tourne au cauchemar.
Nous sommes de plus en plus sensibilisé(e)s au changement climatique et à l’importance de modifier nos habitudes. Pour cette raison, le public prenant part aux manifestations du spectacle vivant escompte lui aussi, de plus en plus, que les organisateurs contribuent à l’effort collectif. Au point, parfois, d’en venir à délaisser les évènements qui ne répondent pas - ou pas suffisamment - à cette attente.
Dans ce contexte, l’enjeu autour du positionnement vis-à-vis de la question climatique revêt aussi une dimension économique. Si le secteur souhaite demeurer attractif, il se doit de prendre en compte les préoccupations des individus qu’il espère voir venir assister à ses évènements.
Défi | Description | Impact environnemental |
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Transport et logistique
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Le transport et la logistique sont absolument centraux dans le cadre de l’organisation des festivals ou des tournées. Bien que différents, ces deux sujets reposent sur des problématiques similaires en matière d’environnement. Qu’il s’agisse des artistes, des équipes techniques ou du public, tout ce beau monde (et le matériel) doit être acheminé jusqu’au lieu du spectacle — ce qui pose souvent problème. Les solutions choisies ne sont, dans bien des cas, pas les plus écologiques. | Le transport des spectateurs représente en moyenne 60 à 80 % de l’empreinte carbone d’un concert. |
Consommation d’énergie
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Chauffage, climatisation, éclairage, sonorisation, écrans… Les dispositifs techniques nécessaires à un spectacle sont souvent très énergivores. Par ailleurs, les infrastructures d’accueil sont rarement bien isolées, ce qui accentue encore les besoins en chauffage l’hiver et en climatisation l’été. | Une consommation importante d’énergie, due aux équipements déployés et à l’isolation souvent insuffisante des lieux. |
Gestion des déchets
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Une grande quantité de déchets est générée, en particulier lors des festivals. Cela va bien au-delà des consommables classiques (gobelets, flyers, emballages alimentaires). Des éléments de scénographie ou de costumes peuvent aussi finir à la benne, car ils ne servent qu’une seule fois. | Volume élevé de déchets peu valorisés, souvent issus de matériaux à usage unique ou difficilement recyclables. |
À l’aune de ce qui vient d’être mentionné, on comprend sans mal que la transition du spectacle vivant reposera sur une action conjointe des artistes et du public... ou ne se fera pas.
Si nous voulons continuer à profiter de toutes ces représentations, chacun(e) va devoir y mettre du sien.
Plus les infrastructures seront isolées sur le volet thermique, mieux ce sera. Pour les artistes, leurs équipes et le public, mais aussi pour l’empreinte carbone de l'évènement.
Les organisateurs(rices) et les spectateurs(rices) seront davantage protégé(e)s des risques pesant sur leur santé, et les manifestations du spectacle vivant, de leur côté, verront leur impact environnemental décroître.
Alors comment faire ?
Outre l'idée d'améliorer l'isolation et d'installer des systèmes de chauffage et de refroidissement plus performants, la création d’espaces verts peut aussi être envisagée. À l’image de ce que commencent à faire certaines typologies de bâtiments plus “traditionnels”, les salles et festivals pourraient intégrer davantage de nature dans le cadre de leur conception, en créant des toits végétalisés, des jardins ou des espaces verts autour des lieux de spectacle.
La scénographie est un sujet complexe, dans la mesure où elle se fait généralement le vecteur d’une vision artistique.
On ne va pas se mentir, l'équation est délicate. Surtout quand on doit considérer la multiplicité des variables qui entrent en ligne de compte.
Prenons un exemple : en 2022, le groupe Indochine a organisé une tournée de stades (et de stades uniquement) à travers la France.
Sur le papier, une telle configuration mérite qu'on s'y arrête un instant, car elle suggère d'intéressantes pistes d'amélioration, tout en soulignant les principales problématiques relatives à ce type d'événement.
Tout d'abord, quand on privilégie une scène centrale, la capacité d’accueil du stade se trouve maximisée - contrairement à la configuration “traditionnelle” qui entraîne de facto l'inaccessibilité d’une partie des sièges.
Ce type de scénographie (dont l’esprit a également été expérimenté par d’autres artistes de renom tels que U2 et Ed Sheeran) permet aux artistes d’accueillir davantage de spectateurs à l’occasion d’une seule représentation.
Au lieu de multiplier les dates de concert en divers endroits, nous pourrions développer des tournées reposant sur l’exploitation des sites permettant d’accueillir un maximum de personnes (le “maximum” variant bien sûr en fonction du degré de notoriété de l’artiste) à l’occasion d’une seule représentation, ce qui permettrait :
Deux problématiques se posent toutefois.
Sur le plan matériel, l’écoconception doit être privilégiée au maximum.
Concrètement, il s’agit de repenser la manière de produire des spectacles en tenant compte de leur impact environnemental dès les premières étapes du projet, en misant sur l'utilisation d’éléments constitués de matériaux recyclés ou réutilisables pour les décors, les costumes et les accessoires.
Une enquête très intéressante avait d’ailleurs été menée en 2022 par ArtCena (le Centre national des arts du cirque, de la rue et du théâtre) auprès de certain(e)s professionnel(le)s.
Sur le versant moins positif, les professionnel(le)s "(estimaient) à 97,3 % que création et réemploi (étaient) compatibles", mais n’utilisaient qu’occasionnellement des matériaux de réemploi et les stocks existants des théâtres ou des compagnies.
De façon logique, près de 30 % de ces professionnel(le)s admettaient ne pas songer eux(elles)-mêmes à la vie future de leur scénographie lorsqu’ils(elles) la concevaient.
Nous l’avons déjà évoqué : les salles de spectacle les plus anciennes - mais aussi des infrastructures plus récentes - disposent hélas de systèmes énergétiques inefficaces. C’est la raison pour laquelle il est indispensable de travailler à l'amélioration de l'isolation thermique.
Inutile de tourner autour du pot : en matière d’énergie, les renouvelables doivent être davantage mises à profit. Le groupe Coldplay avait lui-même investi dans des panneaux solaires afin d’alimenter au moins en partie les stades où se déroulaient ses concerts. Une initiative audacieuse, qui soulève une question intéressante : celle de la mutualisation des besoins des artistes.
Compte tenu de l’impact environnemental des panneaux solaires au moment de leur fabrication, par exemple, le monde du spectacle vivant pourrait entreprendre une forme de concertation, en vue de développer une politique de réemploi et de location d’équipements techniques.
Une telle politique permettrait aux artistes de partager l’usage de certains matériels et de maximiser le retour sur investissement - au lieu que des panneaux solaires fabriqués au prix d’une certaine empreinte carbone demeurent stockés dans un hangar pour n’être sortis qu’une fois tous les quatre ans. Cette organisation s'appliquerait également aux dispositifs d’éclairage, de sonorisation ou de décors.
Le covoiturage constitue l'une des solutions les plus simples à mettre en œuvre pour les spectateurs.
Les plateformes comme Blablacar permettent facilement de rentrer en contact avec d’autres individus désireux de partager un véhicule, ce qui permet de rentabiliser le coût carbone induit par le déplacement.
En 2013, le Collectif des Festivals suggérait aussi de créer de places de parking “vertes” pour valoriser les voitures transportant au moins 4 passagers à l’arrivée au festival. Dans la même veine, des réductions tarifaires pourraient s’appliquer aux spectateurs et festivaliers se mobilisant en faveur de cette démarche.
Côté organisateurs, la mise en place de navettes en provenance des principales gares constitue, là encore, une piste à explorer. Ces navettes pourraient emprunter un trajet faisant étape à divers points de rassemblement fixés au préalable, sur la zone attenante au lieu du spectacle, ce qui contribuerait à réduire le nombre de voitures individuelles utilisées.
Dans l’idéal, le recours aux bus à faible émission ou aux véhicules électriques serait évidemment à privilégier.
Un modèle d’incitations financières pourrait aussi être pensé, afin de proposer ces navettes à prix réduit ou de façon gratuite aux détenteurs de billets.
Certains festivals européens comme Glastonbury ont commencé à promouvoir intensivement le recours au train pour se rendre à l’événement.
Dans le cas du Glastonbury Festival, ce dernier avait conclu en 2024 un partenariat avec Trainline, qui proposait des réductions sur les tickets des futurs festivaliers, sous réserve d’acheter ces derniers plusieurs semaines en avance.
Dans le cadre de son guide, le Collectif des Festivals avait ainsi soumis de premières pistes de réflexion, en vue de traiter cette problématique liée aux déchets (voir ci-dessous).
De façon générale, il est important que les organisateurs(rices) apprennent à promouvoir intensivement l’utilisation des transports en commun. Ceci, en fournissant des informations précises quant aux horaires, aux liaisons et aux options disponibles.
Certains festivals tels que We Love Green intègrent désormais ces informations dans leurs communications en amont de l’évènement.
De son côté, Billie Eilish avait annoncé un partenariat avec Google Maps dans le cadre de sa tournée mondiale, Hit Me Hard And Soft: The Tour. L'idée : aider les fans à trouver des transports écologiques et des itinéraires économes en carburant (transports en commun, itinéraires pédestres et cyclables) ainsi que des options alimentaires à base de plantes dans les villes visitées lors de la première étape de la tournée en Amérique du Nord.
Mais le transport n’est pas le seul sujet auquel les artistes et leurs équipes peuvent contribuer à sensibiliser.
À l'occasion de sa tournée Music of the Spheres, Coldplay avait positionné des vélos électriques en pleine fosse. Ces vélos, une fois activés, permettaient au public de contribuer à alimenter la salle de concert en énergie. De même que le plancher cinétique qui avait été installé, là encore, au niveau de la fosse.
Bien sûr, cette contribution n’aurait pas permis à elle seule de répondre aux besoins énergétiques induits - loin s’en faut. Il ne s’agissait pas de compter sur ces vélos ou ce sol pour assurer le show.
En 2019, le groupe Coldplay avait donc décidé de mettre sur la table le sujet de son impact environnemental, en proposant de premières solutions en vue d'y remédier.
Une initiative inédite à ce niveau, qui n’a pas manqué de s’attirer des commentaires parfois insultants (les membres de Coldplay ont par exemple été taxés “d’idiots utiles du greenwashing”). Or, si on peut légitimement évaluer le bilan de cette fameuse tournée pour en tirer les enseignements, le dénigrement, lui, ne s'inscrit en rien dans cette démarche constructive.
Pour sûr, nous ferions de jolies économies de CO2 si nous décidions de mettre un terme aux manifestations de type concert et festival dans l’intérêt de la lutte contre le changement climatique. C'est ce qu'a décidé le groupe Shaka Ponk le 30 novembre dernier, en faisant définitivement ses adieux à la scène...
Mais est-ce vraiment la bonne solution ? Faut-il mettre à égalité une sphère culturelle qui contribue au maintien du peu de lien social qu'il nous reste (à une époque où nous passons un temps considérable devant nos écrans), et des entreprises produisant des vêtements de piètre qualité que personne ne portera jamais - ou si peu ?
Ce débat n'est pas propre au spectacle vivant : il concerne un spectre beaucoup plus large englobant, en vérité, la totalité de nos activités sur le plan économique.
Devrait-il donc exister une forme de "hiériarchie" entre secteurs d'activité, fondée sur leur degré de contribution au bien-être global de la société ?
C'est une question épineuse, mais qui ne devrait pas être ignorée.
Rio : après la mort d’une fan au concert de Taylor Swift, l’organisateur de l’événement présente ses excuses, Le Figaro, https://www.lefigaro.fr/musique/rio-apres-la-mort-d-une-fan-au-concert-de-taylor-swift-l-organisateur-de-l-evenement-presente-ses-excuses-20231123
Code du travail, Légifrance, https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006072050/LEGISCTA000006178235/#LEGISCTA000006178235
Au festival Burning Man, "l'exode" hors du bourbier en plein désert peut commencer, France24, https://www.france24.com/fr/am%C3%A9riques/20230905-au-festival-burning-man-l-exode-hors-du-bourbier-en-plein-d%C3%A9sert-peut-commencer
Canicule: comment les salles de spectacle font face au coup de chaud, Le Figaro, https://www.lefigaro.fr/culture/canicule-comment-les-salles-de-spectacle-font-face-au-coup-de-chaud-20190627
La mutation écologique du spectacle vivant, Syndéac, https://www.syndeac.org/wp-content/uploads/2023/04/www.syndeac.org-livret-la-mutation-ecologique-spectacle-vivant-syndeac.pdf
Indochine dévoile le dispositif exceptionnel de sa tournée "Central Tour", Nostalgie, https://www.nostalgie.fr/artistes/indochine/actus/indochine-devoile-le-dispositif-exceptionnel-de-sa-tournee-central-tour-70248122
Le Décathlon Aréna - Stade Pierre Mauroy, Lille Métropole, https://www.lillemetropole.fr/decathlon-arena-stade-pierre-mauroy
360° Tour : Un show spectaculaire et démesuré signé U2, Nostalgie, https://www.nostalgie.fr/artistes/u2/actus/360deg-tour-un-show-spectaculaire-et-demesure-signe-u2-70248479
Ed Sheeran : « Je veux remplir le Stade de France », INA, https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/ed-sheeran-concert-stade-de-france-paris
Plus de 90 semi-remorques pour le concert, Ouest-France, https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/plus-de-90-semi-remorques-pour-le-concert-4adc1bdc-0488-11ee-acde-72b4f1744449
Éco-conception dans le spectacle vivant : où en est-on ?, Art Cena, https://www.artcena.fr/fil-vie-pro/eco-conception-dans-le-spectacle-vivant-ou-en-est
Music of the Spheres World Tour, https://sustainability.coldplay.com/section/power/
PLAN DE DEPLACEMENTS FESTIVALIER, Le Collectif des Festivals, https://www.lecollectifdesfestivals.org/collectif/wp-content/files/Plan_Deplacement_Collectif.pdf
Trainline and Glastonbury encourages festival-goers to take the train, Sustainability Beat, https://www.sustainability-beat.co.uk/2024/04/25/trainline-glastonbury/
Infos pratiques, WeLoveGreen, https://www.welovegreen.fr/infos-pratiques/
Billie Eilish s’associe à Google Maps pour offrir à ses fans des options écologiques et durables pour sa tournée, L'observatoire de l'Europe, https://www.observatoiredeleurope.com/billie-eilish-sassocie-a-google-maps-pour-offrir-a-ses-fans-des-options-ecologiques-et-durables-pour-sa-tournee_a43729.html#google_vignette
Coldplay et l’écologie : comment aller plus loin ? Coldplay France, https://coldplay-france.com/coldplay-et-lecologie-comment-aller-plus-loin/
Coldplay accusé de "greenwashing" après un partenariat avec un groupe pétrolier controversé, BFMTV, https://www.bfmtv.com/people/musique/coldplay-accuse-de-greenwashing-apres-un-partenariat-avec-un-groupe-petrolier-controverse_AN-202205120362.html
Shaka Ponk a donné son dernier concert avant d’arrêter la musique pour des raisons écologiques, The Huffington Post, https://www.huffingtonpost.fr/culture/video/shaka-ponk-a-donne-son-dernier-concert-avant-d-arreter-la-musique-pour-des-raisons-ecologiques_242977.html