Comprendre l'accord UE-Mercosur en 3 questions clés
Objet d'un débat intense, nous vous proposons de comprendre l'accord UE-Mercosur en 3 questions clés.
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Les green bonds contribuent activement à la lutte contre le réchauffement climatique. Considéré comme le plus grand défi du XXIe siècle, le changement climatique nécessite une réponse immédiate de la part de tous les secteurs économiques. 👋
Plusieurs mesures ont ainsi été prises en vue de réduire nos émissions de gaz à effet de serre (GES) et d’accélérer la transition énergétique de la société.
Néanmoins, cette lutte collective nécessite des investissements financiers pour atteindre les objectifs ambitieux fixés par la communauté internationale. 💰
C’est à ce niveau qu’interviennent les obligations vertes. De quoi s’agit-il ? Comment accélérer le développement de la finance verte ? D’ailleurs, la finance peut-elle sauver le climat ? 👀
Un green bond - également appelé « obligation verte » ou « obligation environnementale » - est un emprunt obligataire (non bancaire) émis sur le marché financier par des entreprises ou des entités publiques.
L’objectif ? Financer leurs propres projets environnementaux en vue de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique. ⚔️
De leur côté, en finançant des produits en faveur de la transition énergétique et écologique, les investisseurs profitent d’un double bénéfice financier et environnemental.
Contrairement aux idées reçues, il est possible de profiter de bons rendements financiers tout en soutenant des projets vertueux ! 🌳
👉 En clair, cet emprunt permet d’ancrer le développement durable sur les marchés financiers.
L’outil de financement qu’est le green bond fait partie de la finance verte - ou finance durable - qui a pour objectif d’accélérer la transition énergétique. 📈
Investir son argent de manière durable est à la portée de tous, mais pourquoi mettre la finance au service de la planète ?
Dans les faits, notre épargne influe sur l’environnement. Eh oui ! Votre argent peut être utilisé pour financer des projets polluants sans que vous en ayez conscience.
D’ailleurs, un rapport de l’Oxfam publié en 2020 indiquait que 70 % des financements des banques étaient encore à destination des énergies fossiles. 🪨
👉 La finance verte est ainsi considérée comme l’une des solutions les plus prometteuses au réchauffement climatique.
Les green bonds voient le jour en fin d’année 2007 suite à la publication du rapport du GIEC. Ce document éveille les consciences en affirmant que l’homme est responsable du réchauffement climatique.
Mis face à la réalité, le groupe de fonds de pension suédois est le premier à vouloir investir dans des projets environnementaux. 🌱
Suite à cette demande, c’est en novembre 2008 qu’a été émis le tout premier green bond par la Banque européenne d’investissement (BEI) sous le nom « Climate Awareness Bond ». 🥇
Cet emprunt a ouvert la voie à d’autres banques, à des collectivités territoriales, à des États et à des grandes entreprises - principalement issues du secteur de l’énergie.
C’est à partir de 2013 que le marché des green bonds connaît un essor significatif. La France est l’un des principaux émetteurs au monde avec les États-Unis et la Chine. 🇫🇷
En 2017, l’agence France trésor est la première à se positionner sur la finance verte avec l’émission du plus gros green bond souverain du monde. Cette obligation d’une valeur de 7 milliards d’euros et d’une maturité de 22 ans portait sur :
La fin des années 2010 est marquée par la hausse des émissions d’obligations provenant d’entreprises (particulièrement les banques, l’immobilier et l’automobile).
S’ensuit en 2021, l’émission d’une obligation verte record de 12 milliards d’euros par l’Union européenne (UE) sur les 15 prochaines années.
Cette émission est la première étape du plan de l’UE. En effet, via son programme « Next Generation EU », l’Europe souhaite devenir le plus gros émetteur mondial de titres verts d’ici la fin 2026. En outre, 30 % de son emprunt de 750 milliards d’euros prendra la forme de green bonds. 📈
💥 En 2021, le marché des obligations vertes était de 522,7 milliards de dollars - il a ainsi connu une augmentation de 75 % en un an.
Le fonctionnement d’une obligation verte est similaire à celui d’une obligation ordinaire. En effet, ces deux produits financiers permettent aux émetteurs d’emprunter des fonds auprès d’investisseurs, avant de les rembourser selon un délai et un taux convenus. ✅
Toutefois, la différence majeure réside dans l’engagement environnemental du projet. 🤝
Contrairement à une obligation classique, les investisseurs de green bond empruntent de l’argent pour financer uniquement des activités et des projets qui viennent soutenir et accélérer la transition écologique.
👉 L’emprunt classique a quant à lui une finalité bien souvent purement financière.
Autre particularité : chaque année, le green bond doit faire l’objet d’un reporting détaillé rendant compte aux investisseurs de la vie des projets et de leurs impacts sur l’environnement. Ces impacts peuvent être mesurés selon des indicateurs spécifiques comme :
À l’heure actuelle, il n’existe aucune définition officielle du green bond. En outre, aucune norme et aucun standard précis ne justifient le caractère vert des projets proposés. On note également une absence totale de suivi et d’évaluation des obligations vertes. 👀
Ce manque de cadre comporte un risque majeur : celui de tomber sur des projets à première vue durables et écologiques, mais qui sont en réalité du greenwashing - c’est-à-dire que le bénéfice environnemental du projet est fortement exagéré, voire totalement inexistant.
⚠️ Le marché étant très peu réglementé, la promesse de financement de projets durables émise par l’émetteur n’est pas reconnue sur le plan juridique. Dès lors, l’investisseur peut, sans le savoir, investir dans un projet qui ne répond pas à ses préoccupations climatiques.
Alors comment s’assurer que le projet est bel et bien à l’origine d’un bénéfice environnemental ? 🌸
En attendant la structuration du marché des obligations vertes, des principes volontaires internationaux ont été définis. Notamment la « Climate Bond Initiative » et les « Green Bonds Principles » (GBP) édictés en 2013 par un consortium de banques et gérés par l'International Capital Markets Association (ICMA).
Les Green Bonds Principles indiquent les règles à respecter pour garantir la finalité verte d’un projet. On dénombre cinq piliers :
Les choses semblent enfin évoluer. Le plan d’investissement du pacte vert européen du 14 juillet 2020 de la Commission européenne a annoncé la création d’une norme volontaire appelée « l’European green bond standard » (EGBS).
De son côté, la France pallie le souci de traçabilité grâce à l’intervention d’experts extérieurs (Vigeo Eiris et Oekom research) afin de garantir le caractère vert du projet.
Pour y voir plus clair, les acteurs du marché peuvent toutefois s’appuyer sur le label Greenfin, qui encadre la transition écologique et énergétique du secteur de la finance. En effet, ce tout premier label d’État garantit et labellise la qualité verte des fonds d’investissement. 👋
Il a pour particularité :
Dès lors, les investisseurs sont certains de financer des entreprises vertueuses et des projets durables.
👉 Sa création en 2015 fait suite à la demande du groupe d’experts sur la finance durable (HLEG) à la Commission européenne.
Les projets dits green bonds doivent apporter des réponses pour lutter contre le réchauffement climatique. On trouve ainsi plusieurs types de projets verts :
Il existe deux grands moyens d’investir dans les green bonds :
👀 Avant toute chose, l’investisseur doit prendre connaissance des informations du projet grâce à des agences de notations.
Les particuliers peuvent également participer à l’élaboration d’une finance durable ! Ils peuvent investir dans des obligations vertes via :
Les obligations vertes permettent de répondre à la demande grandissante des investisseurs souhaitant donner du sens à leurs investissements. Le green bond est donc un levier indispensable pour financer la transition écologique et énergétique et agir à son niveau. 💥
En effet, offrir un monde plus durable nécessite certes une prise de conscience générale ainsi que la mise en place d’écogestes, mais surtout des investissements financiers de la part des professionnels comme des particuliers.
De plus, miser sur des projets intégrant les critères environnementaux est une valeur sûre pour les années à venir. Alors que les répercussions du réchauffement climatique se font de plus en plus visibles, la population a à cœur de soutenir la cause environnementale selon ses propres moyens.
Les structures émettrices ont trois principales raisons de se lancer dans cette démarche écologique :
👋 Ce marché en croissance est un moyen d’encourager les acteurs du marché à investir dans les obligations vertes.
Vous êtes séduits par les green bonds ? En plus d’investir responsable, vous pouvez entamer la transition écologique de votre entreprise en réalisant le bilan carbone de votre structure. Cette analyse permet de mesurer et de réduire concrètement vos émissions tout en faisant des économies !
Faites appel à nos experts pour entamer cette démarche. 📞
🚀 Pour aller plus loin :