Qu'est-ce que le délit d'écocide ?
Les dommages envers l’environnement doivent-ils être élevés au rang de crime ? Zoom sur la notion d’écocide et la bataille judiciaire qui en découle.
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Seule candidate en lice, c’est la ville de Charm el-Cheikh qui accueillera la COP 27 du 7 au 18 novembre 2022. Cinq ans après la United Nations Climate Change Conference (COP) de Marrakech, c’est de nouveau au tour de l’Afrique d’organiser la Conférence des Parties.
Rendez-vous privilégié pour le climat, cette conférence fait suite à la publication du sixième rapport du GIEC et au bilan en demi-teinte de la COP 26. De plus, étant l’une des principales victimes du réchauffement climatique, l’Égypte a plusieurs revendications écologiques. Quels sont les enjeux de la COP 27 ? On fait le point.
En 2021 à Glasgow, les pays signataires de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) se sont réunis pour la COP 26. Après deux semaines de négociations, les États ont signé deux principaux accords pour lutter contre le réchauffement.
Signé par 197 pays, le Pacte de Glasgow est une série d’engagements non contraignants visant à réduire les émissions mondiales de CO2 de 45 % d’ici 2030 par rapport au niveau de 2010. On relève trois mesures principales :
Six ans après la signature de l’Accord de Paris lors de la COP 21, les États sont parvenus à finaliser les trois articles manquants du Règlement de Paris (ou du « Paris Rulebook ») :
Ce document qui définit les lignes directrices et qui encadre la mise en œuvre de l’Accord de Paris est désormais opérationnel.
Face à l’urgence climatique, quels sont les sujets à aborder lors de la COP 27 ? Quelques éléments de réponse.
Considérée comme décisive, la COP 26 a déçu. Malgré quelques avancées, les engagements pris tout au long de la conférence sont jugés insuffisants pour limiter le réchauffement à 1,5 °C. Plusieurs exemples :
Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres a fait preuve de lucidité lors de la clôture de la COP 26 : « Je sais que vous êtes déçus. Mais le chemin du progrès n’est pas toujours une ligne droite. Il y a parfois des détours. Parfois, il y a des fossés. Mais je sais que nous pouvons y arriver. Nous sommes dans le combat de notre vie, et ce combat doit être gagné. N’abandonnez jamais. Ne battez jamais en retraite. Continuez à aller de l’avant. ».
Le sixième rapport du GIEC est composé de trois volets :
Pour rappel, le groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) a été créé en 1988 par deux institutions des Nations unies. En se basant sur des informations scientifiques, il analyse l’évolution du climat et propose des solutions pour limiter la gravité des impacts du réchauffement climatique.
Dans ces textes, les experts du climat de l’ONU dressent un état des lieux puis exposent les menaces liées au réchauffement climatique avant d’apporter des solutions concrètes pour diminuer les émissions de CO2. En effet, la planète s’est déjà réchauffée de 1,1 °C et le seuil de 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle sera atteint en 2030. Par ailleurs, les événements climatiques sont de plus en plus violents et les impacts causés par le réchauffement sont pour la plupart irréversibles.
Reculer encore et encore la mise en place des actions pour l’environnement éloigne l’objectif d’avoir un « avenir vivable ». Face à ces conclusions, le sixième rapport du GIEC doit impérativement être au cœur des négociations lors de la COP 27. En outre, les États devront se pencher sur les axes de travail majeurs préconisés par le GIEC pour les mettre en œuvre le plus rapidement possible.
Face à l’urgence climatique, les signataires de l’Accord de Paris doivent impérativement renforcer leurs engagements avec des actions concrètes.
Selon le rapport du GIEC, l’objectif de 1,5 °C par rapport au niveau préindustriels est inatteignable avec les engagements actuels. D’après l’ONU, le réchauffement serait plutôt à +2,7 °C. Le GIEC apporte ainsi ses préconisations pour diminuer les émissions de 27 à 43 % en 2030 et de 63 à 84 % en 2050.
Pour réduire les émissions de CO2, améliorer la qualité de l’air et la santé des citoyens, le GIEC incite à la sobriété. Il s'agit de réduire la demande énergétique en ayant une meilleure isolation, en généralisant le covoiturage et le travail, en limitant le gaspillage ou encore en réduisant sa consommation de viande.
Cause principale du réchauffement climatique, les énergies fossiles (notamment la concentration de particules fines) mettent en danger 99 % de la population mondiale (OMS). Afin d’entamer une transition énergétique efficace, le GIEC opte pour la généralisation des énergies renouvelables, de la finance verte, requiert la mise en place d’une économie circulaire et l’amélioration de la gestion des déchets.
Les pays développés sont responsables du réchauffement, mais ce sont les pays en développement qui subissent les conséquences de plein fouet. Pour qu’ils puissent faire face aux impacts dévastateurs du changement climatique, les régions développées doivent apporter une aide financière aux pays vulnérables. Le GIEC mise ainsi sur la coopération nationale et internationale.
Par ailleurs, les investissements requis pour limiter le réchauffement sont moins élevés que les répercussions de notre inaction. D’après le rapport, les financements pour la décennie 2020 devraient être « 3 à 6 fois plus importants que les niveaux actuels ».
À l’heure où la planète ne parvient plus à capter toutes nos émissions de CO2, le GIEC préconise la création de puits de carbone naturels pour préserver les écosystèmes. Cela passe aussi bien par la plantation d’arbres que par l’utilisation de la technologie pour extraire le CO2 de l’atmosphère.
Ainsi, chaque secteur peut agir à son niveau. À ce titre, le BTP a la possibilité de contrebalancer les émissions résiduelles grâce à des solutions artificielles. L'agriculture, quant à elle, peut réduire ses émissions et capter celles des autres en ayant une meilleure gestion des cultures par exemple.
Prochain pays d’accueil, l’Afrique souhaite a émis le souhait de participer plus activement à la transition énergétique. Le 2 novembre 2021, le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, précise d’ores et déjà les enjeux de la COP 27. Ce sera « une véritable conférence africaine pour progresser dans des domaines prioritaires tels que le financement climatique, l'adaptation et les pertes et dommages ».
Par ailleurs, l’objectif est d’obtenir les financements nécessaires promis par les pays développés pour faire face au réchauffement climatique. D’après l’ONU, le réchauffement coûte à l’Afrique 7 à 15 milliards de dollars par an.
Alors que les États ont du mal à se mettre d’accord, vous pouvez limiter le réchauffement climatique à votre niveau. Faites appel à Greenly pour entamer la transition écologique de votre entreprise ! Nos experts élaborent des stratégies personnalisées pour diminuer les émissions de CO2 provenant de chaque poste de votre activité.
Après une conférence pour le climat décevante, les espoirs sont grands pour la COP 27. Il est temps d’agir.