Les jeux Olympiques de Paris 2024 et leur impact environnemental
Les jeux Olympiques de Paris 2024 ont affiché une ambition forte au sujet de leur impact environnemental. Mais qu'en est-il ?
À l’heure où le télétravail se démocratise, où les plateformes de streaming ne cessent de se développer et où les réseaux sociaux connaissent leur apogée, il devient bien difficile de résister à l’appel de la technologie.
Alors que le temps d’écran des Français est désormais estimé à 56 heures par semaine (soit 122 jours par an)*, les experts Greenly se sont intéressés à l’impact environnemental de ces objets du quotidien : smartphones, ordinateurs et télévisions.
Qu’il s’agisse de leur production, de leur utilisation ou de leur fin de vie, ces équipements ont un impact environnemental, et pas des moindres.
L’empreinte carbone d’un téléphone portable sur l’ensemble de sa durée de vie (incluant la fabrication, le transport, la phase d’utilisation et la fin de vie) s’élève à 79 kgCO2e.
L’impact d’un smartphone a été quantifié selon les informations issues de la base de données Boavizta - spécialisée dans l’équipement technologique - et des données moyennes recueillies sur les 19 modèles les plus récents d’iPhone.
Ainsi, en considérant que la durée de vie moyenne d’un smartphone est de trois ans, l’impact carbone de l’ensemble de son cycle de vie est de 26 kgCO2e/an, soit 71 gCO2e/jour. Cela équivaut à parcourir 300 mètres en voiture.
Dans le détail :
Néanmoins, les émissions induites lors de la phase d’utilisation peuvent être revues à la baisse en cas d’usage d’une énergie décarbonée - comme en France où 80 % de l’énergie consommée est issue du nucléaire.
L’empreinte carbone d’un ordinateur portable sur l’ensemble de sa durée de vie (incluant la fabrication, le transport, la phase d’utilisation et la fin de vie) s’élève à 942 kgCO2e/ordinateur.
L’impact d’un ordinateur portable a été quantifié selon les informations issues de la base de données Boavizta - spécialisée dans l’équipement technologique - et des données moyennes récoltées sur les 619 modèles d’ordinateur des marques Apple, Dell, Lenovo et HP.
En considérant qu’un ordinateur portable a une durée de vie moyenne de 4,5 ans, l’appareil émet 205 kgCO2e/an, soit 560 gCO2/jour. Cela équivaut à parcourir 2,6 km en voiture.
Dans le détail :
Selon une ACV (Analyse de cycle de vie) anglaise, les émissions induites par la consommation d’énergie lors du visionnage de la télévision et par la production de programmes sont de 88 gCO2 par spectateur et par heure.
La Base Empreinte de l’ADEME complète cette donnée : les émissions engendrées par la fabrication et le transport d’une télévision s’élèvent à 371 kgCO2e/TV - pour un modèle de 40 à 49 pouces. En supposant qu’un téléviseur a une durée de vie de 5 ans, les émissions s’élèvent alors à 203 gCO2e par TV et par jour.
Admettons qu’une personne regarde la télévision deux heures chaque jour. En se basant sur l’ACV anglaise et les données de l’ADEME, nous pouvons quantifier l’impact total d’un téléviseur grâce au calcul suivant : 88*2 + 203 = 379 gCO2e/jour. En l’état, la quantité d’émissions rejetées équivaut à parcourir 1,75 km en voiture.
Dans tous les cas, la fabrication de ces terminaux constitue l’étape la plus émissive. Pour y remédier, il conviendrait donc d’éviter la production de nouveaux appareils en allongeant leur durée de vie.
À titre d’exemple, la durée de vie moyenne d’un smartphone se situe entre 2 et 3 ans. Conserver le même équipement pendant six ans permet de diviser par deux les émissions quotidiennes. Il en va de même pour son téléviseur - en le conservant 10 ans au lieu de 5, ce qui est loin d’être négligeable !
Plusieurs bonnes pratiques à adopter :