ESG / RSE
Secteurs d'activité
Écologie
De manière plus générale, le marché de l'industrie textile est colossal. Selon Statista, en 2024, le chiffre d'affaires de l'habillement a atteint 1 790 milliards de dollars à l'échelle mondiale.
Et si certains de ses acteurs se mobilisent pour faire évoluer les pratiques dans le bon sens, force est de constater que les magasins de fast fashion ne désemplissent pas - en dépit de toutes les critiques.
Comment l'expliquer ? Qu'est-ce que la fast fashion exactement ? De quelle façon se traduit-elle ? Quels sont ses avantages ? Ses conséquences ? La fast fashion est-elle aussi irrécupérable qu'on le dit ?
Nos réponses ci-dessous.
Via le renouvellement quasi constant des collections, la fast fashion vise à créer un sentiment d'urgence chez le consommateur, induisant à son tour une surconsommation des produits proposés à la vente.
La cadence de production d'enseignes comme Shein est telle qu'on parle désormais d'ultra fast fashion. Selon Les Amis de la Terre, environ 7 200 nouvelles références sont ajoutées chaque jour sur le site internet du géant chinois - le maximum enregistré étant de 10 800 références par jour.
À titre comparatif, c'est en moyenne 900 fois plus qu'une enseigne française traditionnelle.
Le problème, c'est que la plupart des enseignes vestimentaires que nous côtoyons appartiennent au segment de la fast fashion.
Pour les repérer, il suffit d'observer la vitesse à laquelle leurs collections sont renouvelées.
Ci-après quelques exemples de la manière dont la fast fashion s'illustre :
Selon l'ADEME, plus de 100 milliards de vêtements sont vendus chaque année dans le monde. Une production synonyme d'un million d'emplois à l'échelle mondiale... Mais aussi de 4 milliards de tonnes de CO2e par an.
D'après Statista, la valeur du marché de la fast fashion était de 106 milliards de dollars en 2022. Pour se faire une idée, la marque Shein a enregistré à elle seule 23 milliards de dollars de chiffre d'affaires en 2022.
Le modèle de la fast fashion s'est développé en parallèle de la mondialisation.
Même s'il n'existe aucune date précise, on estime que les prémices de ce dernier sont apparus dans le courant des années 70-80. Avant cette date, l'achat régulier de nouveaux vêtements était l'apanage des foyers les plus aisés.
C'est d'ailleurs en vue de démocratiser cet accès que les futures enseignes de fast fashion sont apparues.
À ce moment-là, nous étions encore loin de la fast fashion telle que nous la connaissons aujourd'hui. Même les enseignes qui évolueraient plus tard vers ce modèle ne proposaient que deux collections par an (printemps-été et automne-hiver).
La fast fashion est officiellement apparue dans les années 90, par l'intermédiaire d'enseignes telles que Zara. La recette de son succès ? Fabriquer des vêtements inspirés de modèles haut de gamme, à un prix accessible au plus grand nombre.
Les problématiques | Les implications | Les chiffres clés |
---|---|---|
Matières premières | Le polyester se taille la part belle dans la composition des vêtements (60,5 millions de tonnes en 2021). Il est issu du pétrole, une énergie fossile problématique à plusieurs niveaux : contribution au réchauffement climatique et libération de microparticules à chaque lavage. | 70 % des fibres synthétiques sont issues du pétrole ; 240 000 tonnes de microparticules sont relâchées chaque année. |
Le coton, principale culture consommatrice de pesticides au monde, implique un recours massif aux engrais. Il pollue nappes phréatiques et cours d'eau, et nécessite une grande quantité d’eau douce – une ressource de plus en plus rare. | Les pesticides utilisés pour le coton seraient à l’origine du décès de 22 000 personnes chaque année. | |
La viscose et le lyocell sont des matières obtenues à partir de cellulose végétale. Bien qu'elles soient biodégradables, leur fabrication implique l’utilisation de produits toxiques comme l’acide sulfurique et le disulfure de carbone. | En 2021, pas moins de 6,1 millions de tonnes de fibres de viscose et lyocell ont été produites. | |
Les matières animales (laine, fourrure, cuir, soie) posent moins de questions environnementales qu’éthiques. Elles font parfois l’objet d’une exploitation intensive, opaque, voire déjà décriée. | Pour ne prendre que cet exemple, 80 % de la production mondiale de mérinos provient d'Australie - un pays où la pratique du museling est autorisée. | |
Fabrication | C’est la teinture qui concentre le plus de problèmes. Les substances utilisées – comme les NPE, phtalates ou colorants azoïques – sont ultra-toxiques et finissent par polluer les eaux, bien au-delà des usines où elles sont employées. | 20 % de la pollution des eaux dans le monde serait imputable à la teinture et au traitement des textiles. |
Transport | Nos vêtements sont produits à l’autre bout du monde et transportés rapidement pour suivre le rythme des collections. Ce modèle repose massivement sur le trafic aérien, fortement émetteur de CO₂. Les pays d’Asie sont favorisés pour leur coût de production très bas, au détriment de la fabrication locale. | En 2021, la Chine se trouvait toujours en tête des pays exportateurs de textile (146 milliards de dollars); Toujours en 2021, les importations de textiles à destination de l'Union européenne se répartissaient comme suit : 30 % depuis la Chine, 18 % depuis le Bangladesh, 12 % depuis la Turquie, puis 4 % depuis l'Inde et le Vietnam confondus. |
Lavage | Les lavages libèrent des microparticules de nylon, polyester, élasthanne, acrylique… qui échappent aux stations d’épuration et terminent dans l’océan. Les lessives, elles aussi, peuvent contenir des substances problématiques comme des allergènes ou des tensioactifs. | D'après un rapport rendu par l'IGEDD en 2023, 4,3 milliards de microfibres par an sont rejetées en mer à la sortie de la station d’épuration de Nice, alors qu’elle intercepte 92 % des fibres. |
Fin de vie | Les vêtements de fast fashion sont souvent jetés rapidement : invendus, pièces peu portées ou usées. En Europe, le gâchis est massif, et le recyclage reste marginal. Résultat : des décharges à ciel ouvert, comme au Chili. | 4 millions de tonnes de textiles sont gaspillées par an en Europe ; 80 % des vêtements sont jetés, seulement 20 % recyclés ; 40 000 tonnes de vêtements jonchent le désert d’Atacama. |
Même si l'industrie de la mode crée 1 million d'emplois dans le monde, elle en détruit également. En France, les chiffres sont effrayants.
Autre problème d'ampleur : les conditions de travail des ouvriers de la fast fashion, qui sont loin d'être idéales.
En 2013, l'effondrement du Rana Plaza - ayant tué près de 1 200 personnes - a tristement illustré le désintérêt affiché pour la sécurité des employé(e)s. Située au Bangladesh, cette usine de production insalubre abritait les ateliers de plusieurs marques de vêtements. Cet événement dramatique a d'ailleurs été à l'origine de la loi française relative au devoir de vigilance.
Citons également le cas du travail forcé du peuple des Ouïghours en Chine, qui a fait l'objet d'un scandale d'envergure.
Bénéficiaire | Bénéfice |
---|---|
Magasin | 17 euros |
Marque | 3,61 euros |
Matières premières | 3,40 euros |
Transport | 2,19 euros |
Différents intermédiaires | 1,20 euros |
Usine indienne | 1,15 euros |
Frais généraux | 27 centimes |
Travailleur | 18 centimes |
Moins connu, mais tout aussi alarmant : l'impact de la fast fashion sur les associations caritatives.
Problème : les usines de tri sont elles-mêmes saturées. Usines auxquelles les associations ne peuvent donc plus vendre les textiles récupérées.
Or, "à La Croix-Rouge des Deux-Sèvres, le textile est le pilier de l’association et représente 80 % des revenus. Une filière essentielle pour financer les missions sociales (...)".
De fait, la majorité de ce que les associations collecte relève du vêtement bas-de-gamme. Vêtement qui subit de plein fouet la concurrence des textiles neufs commercialisés par la Chine à un prix dérisoire.
Les individus ignorant tout des dégâts causés par la fast fashion sont de moins en moins nombreux. Largement médiatisé, ce sujet est devenu l'un des emblèmes de la lutte contre la surconsommation.
Et pourtant : du 4 au 8 mai 2023, une boutique éphémère du magasin Shein a ouvert ses portes à Paris sans jamais désemplir...
En dépit de tout, les clients de Shein (et autres marques de fast fashion, voire ultra fast fashion) sont légion. Alors, comment l'expliquer ?
En témoignent les injonctions à consommer qui nous assaillent de toutes parts.
Sur les réseaux sociaux, les cibles les plus jeunes font l'objet d'un matraquage quasi permanent de publicités qui les poussent à vouloir toujours plus. Et la méthode n'a rien d'hasardeuse : elle repose sur la science et les connaissances dont nous disposons aujourd'hui quant au fonctionnement de notre cerveau.
Parvenir à résister à ces injonctions que nous savons synonymes de plaisir implique d'éduquer, de sensibiliser et aussi de protéger. Car une fois encore, les populations les plus jeunes constituent des cibles de choix.
À un âge où la quête d'identité et le souhait d'acceptation au sein du groupe sont prégnants, des modèles comme ceux de la fast fashion ont de quoi prospérer. Et d'autant plus quand les réseaux sociaux et les influenceurs/influenceuses se font les ambassadeurs(rices) de ces produits.
Les prix proposés par la fast fashion défient toute concurrence. Ils jouent un rôle capital dans l'attractivité de ces modèles.
Là encore, les jeunes apparaissent comme une cible privilégiée, compte tenu du niveau de leurs revenus. Bien souvent, ce qui se trouve à hauteur de l'argent de poche d'un adolescent ou d'un étudiant - voire du salaire d'un jeune actif - est de mauvaise qualité.
Même au sein du milieu de la fast fashion, la guerre fait rage.
Un objectif : être la marque qui proposera le prix le plus bas et vendra donc le plus. Et les chiffres sont édifiants. Selon Statista, en 2022 aux États-Unis, le prix moyen d'un vêtement d'extérieur était de :
Aujourd'hui, rares sont les marques qui ne renouvellent pas leur collection plusieurs fois par saison. Et toutes ces marques font partie de notre paysage quotidien.
Nous nous sommes habitué(e)s à elles, ainsi qu'à débourser de moins en moins d'argent pour obtenir tel et tel article.
De leur côté, nos enseignes de prêt-à-porter se sont habituées à fonctionner sur ce modèle...
Jusqu'à ce que nous soyons rattrapés par les contraintes physiques de notre monde (ou par les conséquences du réchauffement climatique), il est plus facile de continuer à faire comme nous avons l'habitude de faire.
Car la transition écologique de notre société implique de tout revoir du sol au plafond, tous secteurs d'activité confondus. Autant dire que les défis sont nombreux et que l'étape de la transition vers un modèle durable s'annonce ardue.
Or, ce discours n'a rien d'attrayant pour l'immense majorité d'entre nous.
Le 4 mars 2024, une proposition de loi visant à pénaliser la fast fashion a été examinée en commission à l'Assemblée Nationale en France, avant d'être officiellement adoptée le 14 mars.
Ensuite adoptée par le Sénat, le 10 juin 2025, cette loi doit encore faire l'objet d'une "réunion à l'automne 2025 d'une commission mixte paritaire chargée de trouver un accord sur une version finale" (Vie Publique).
Parmi les principales mesures annoncées par le site Vie Publique, on relève notamment les suivantes (voir tableau ci-dessous).
Les mesures | Les implications | Les chiffres clés |
---|---|---|
Définition | La loi introduit la notion de "mode ultra express" dans le code de l'environnement. Sont visées les pratiques commerciales consistant à mettre rapidement sur le marché un très grand nombre de références de produits neufs, à usage ou durée de vie limitée, ou peu réparables. Les marketplaces comme Temu sont explicitement incluses. Les seuils de renouvellement et critères de réparabilité seront définis par décret. | Critères chiffrés définis ultérieurement par décret. |
Fiscalité | Suppression du crédit d'impôt de 60 % sur les dons d'invendus aux associations pour les acteurs de l'ultra fast fashion. Objectif : lutter contre l'utilisation de cette déduction comme outil d’optimisation fiscale. | Auparavant, un acteur comme Shein pouvait bénéficier de 7,20 € de déduction fiscale pour un pantalon vendu initialement 12 €. |
Information des consommateurs | Obligation pour les vendeurs en ligne d’afficher, à proximité du prix, des messages sur : l’impact social et environnemental (y compris celui de la livraison), l’origine de fabrication, et des incitations à la sobriété, réparation, réemploi et recyclage. Interdiction d’utiliser la mention "livraison gratuite" ou toute publicité y faisant référence. | Application à partir du 1er janvier 2026. |
Éducation | Ajout de la mode éco-responsable à l’éducation au développement durable dans les programmes scolaires, tels que prévus par le code de l’éducation. Objectif : former des consommateurs avertis dès le plus jeune âge. | Aucun chiffre communiqué dans la loi. |
Modulation REP | Renforcement du principe pollueur-payeur dans la filière REP "textiles". Les contributions versées par les producteurs à l’éco-organisme Refashion seront modulées en fonction de l’empreinte carbone, des atteintes à la biodiversité et de la durabilité des articles. Le coefficient de durabilité affiché via Ecobalyse à partir de l’automne 2025 servira de base à ces modulations. | Pénalités : jusqu'à 5 €/article (2025), 10 €/article (2030), plafonnées à 50 % du prix HT. |
Financement local | Les fonds issus des contributions REP devront financer des infrastructures de collecte et de recyclage en France, et non à l’étranger, comme prévu initialement par les députés. | Aucune donnée chiffrée fournie. |
Publicité | Interdiction de toute publicité pour les produits ou marques de l'ultra fast fashion dans les médias classiques et via les influenceurs, y compris lorsque ces derniers reçoivent des contreparties non financières. Les publicités autorisées devront inclure un message incitant à des pratiques plus durables comme l'achat d'occasion ou la location. | Amende maximale de 100 000 € pour les influenceurs contrevenants. En vigueur dès 1er janvier 2026. |
Taxe sur colis | Création d’une taxe sur les colis de moins de 2 kg expédiés à des particuliers depuis des plateformes situées hors UE. Inspirée d’une proposition de la Commission européenne de mai 2025, elle vise à freiner les importations de masse. | Montant fixé par arrêté : entre 2 et 4 € par colis. |
Rapports gouvernementaux | Deux rapports attendus : l’un sur l’extension de l’ajustement carbone aux vêtements importés de pays hors UE ; l’autre sur l’impact des "mesures miroirs" imposant des normes européennes aux vêtements importés. | En attente. |
Premier problème : l'épineuse question posée par l'exploitation des énergies fossiles.
Contrairement à ce qui est parfois dit, les réserves d'énergies fossiles (même si leur niveau est sujet à discussion) sont encore considérables. Les investissements dans ce secteur d'activité permettent aujourd'hui d'aller chercher du pétrole dans des endroits autrefois jugés inaccessibles.
Mais cela ne change rien au fait que l'exploitation intensive des énergies fossiles est en train de modifier le climat de la planète au point de menacer la vie sur Terre. L'équation a beau être lucrative, apparaîtra-t-elle toujours aussi rentable sur le temps long, avec la multiplication des désastres inhérents au changement climatique, lesquels impacteront non seulement nos sociétés mais aussi nos entreprises et leur viabilité ?
Même les matériaux non dérivés du pétrole vont faire face à des problématiques majeurs : si l'eau vient à manquer sur Terre - ce qui est d'ores et déjà une certitude - arroser un champ de coton pour produire des t-shirts demeurera-t-il une priorité absolue ?
Oui, l'équation de la fast fashion est menacée.
Cela signifie-t-il que les enseignes de fast fashion le sont aussi ? Comme nous l'avons vu précédemment, certaines d'entre elles ont progressivement évolué vers ce modèle de production intensif. Pourraient-elles donc opérer le cheminement en sens inverse ?
Peut-être. Malheureusement, si la production et la consommation de vêtements viennent à décroître dans les décennies à venir, il se pourrait que le marché devienne trop restreint pour un tel nombre d'enseignes.
Loi anti fast-fashion : Shein commande un rapport critique sur le texte et l'envoie aux parlementaires, au nom des "consommateurs les plus modestes", Franceinfo, https://www.franceinfo.fr/economie/loi-anti-fast-fashion-shein-commande-un-rapport-critique-sur-le-texte-et-l-envoie-aux-parlementaires-au-nom-des-consommateurs-les-plus-modestes_7278225.html
IPO : Shein pourrait se replier sur Hong Kong, Les Echos Investir, https://investir.lesechos.fr/actu-des-valeurs/la-vie-des-actions/ipo-shein-pourrait-se-replier-sur-hong-kong-2167819
Shein s'efforce d'entrer en bourse à Hong Kong après l'échec de son introduction à Londres, selon des sources, Zonebourse, https://www.zonebourse.com/cours/action/HONG-KONG-EXCHANGES-AND-C-1412659/actualite/Shein-s-efforce-d-entrer-en-bourse-a-Hong-Kong-apres-l-echec-de-son-introduction-a-Londres-selo-50085318/
Chiffre d'affaires du marché mondial de l'habillement de 2019 à 2029, Statista, https://fr.statista.com/previsions/959564/textile-habillement-valeur-marche-monde
La mode surchauffe : on a décrypté l’impact et le modèle de Shein, Les Amis de la Terre, https://www.amisdelaterre.org/la-mode-surchauffe-on-a-decrypte-limpact-et-le-modele-de-shein/
Fast fashion : dans le viseur d'associations, la marque Shein propose-t-elle 500.000 références de vêtements sur son site ? TF1 Info, https://www.tf1info.fr/societe/fast-fashion-blackfriday-dans-le-viseur-d-associations-la-marque-shein-propose-t-elle-500-000-references-de-vetements-sur-son-site-2277084.html
Le géant chinois de la «fast-fashion» Shein aurait déposé une demande d'introduction en Bourse aux États-Unis, Le Figaro, https://www.lefigaro.fr/societes/le-geant-chinois-de-la-fast-fashion-shein-aurait-depose-une-demande-d-introduction-en-bourse-aux-etats-unis-20231128
Ortega, l'homme qui créa Zara, Les Echos, https://www.lesechos.fr/2013/03/ortega-lhomme-qui-crea-zara-1096823
Industrie de la mode : le très polluant polyester, deux fois plus utilisé qu'il y a 20 ans, Franceinfo, https://www.franceinfo.fr/economie/industrie/industrie-de-la-mode-le-tres-polluant-polyester-deux-fois-plus-utilise-qu-il-y-a-20-ans_4281793.html
Microplastiques : comment nos vêtements polluent les océans, Futura Sciences, https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/ocean-microplastiques-nos-vetements-polluent-oceans-36375/
FAST FASHION : IMPACTS, ALTERNATIVES ET MOYENS D’AGIR, Oxfam, https://www.oxfamfrance.org/app/uploads/2022/03/Fast-Fashion-Impacts-alternatives-et-moyens-dagir.pdf
Conso : la face cachée du coton, Franceinfo, https://www.franceinfo.fr/environnement/transition-ecologique-de-l-agriculture/pesticides/conso-la-face-cachee-du-coton_2603186.html
GUIDE DE RÉSISTANCE À LA FAST-FASHION, Zero Waste France, https://www.zerowastefrance.org/wp-content/uploads/2021/11/guide-de-resistance-a-la-fast-fashion-zero-waste-france-1.pdf
Viscose (procédé lyocell), WeDressFair, https://www.wedressfair.fr/matieres/viscose-procede-lyocell
Le cuir : avantages et inconvénients de cette matière, Marques de France, https://www.marques-de-france.fr/definition/cuir/
Après la fourrure et les peaux exotiques, la laine : le bien-être des moutons mérinos enfin à la mode, LeMonde, https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2022/09/09/apres-la-fourrure-et-les-peaux-exotiques-la-laine-le-bien-etre-des-moutons-merinos-enfin-a-la-mode_6140934_4500055.html
Le règlement REACH, Ministère de la Transition Écologique, https://www.ecologie.gouv.fr/politiques-publiques/reglement-reach
Au Chili, en plein désert d'Atacama, des montagnes de fringues usagées visibles depuis l'espace, GEO, https://www.geo.fr/environnement/chili-desert-atacama-montagnes-vetements-fringues-usages-visibles-depuis-espace-fast-fashion-215072
EU states back ban on destruction of unsold clothing, Financial Times, https://www.ft.com/content/65aa12f3-7aa6-445e-9f20-dafbf308b35d?accessToken=zwAF-7ulyPzwkc9lqhLzeqZEXtOfINr78wizXQ.MEYCIQCj0Vlneh1U5gLkc7Jy_3_XWr764x9W5cXzBWgbSS9cOAIhAOH0qAOInSBqb0CTOMLHBjno_CRHv2zbviYITaOkvA_Z&sharetype=gift&token=9fa524c5-0711-4800-8238-1ade089bd6e6
Mode : la fast fashion, menace vitale pour l’industrie textile française, a détruit 300 000 emplois depuis 1990, SudOuest, https://www.sudouest.fr/economie/industrie/mode-la-fast-fashion-menace-vitale-pour-l-industrie-textile-francaise-22305309.php
Effondrement du Rana Plaza, la mort de l'industrie, LeMonde, https://www.lemonde.fr/economie/article/2013/05/26/rana-plaza-la-mort-de-l-industrie_3417734_3234.html
"Les consommateurs ont du sang sur les mains" : le travail forcé des Ouïghours derrière les articles "made in China", Franceinfo, https://www.franceinfo.fr/replay-radio/le-choix-franceinfo/les-consommateurs-ont-du-sang-sur-les-mains-le-travail-force-des-ouighours-derriere-les-articles-made-in-china_4264627.html
Quelle part du prix d'un vêtement vendu en Europe revient aux ouvriers des pays émergents ? Statista, https://fr.statista.com/infographie/28824/repartition-cout-vetement-t-shirt-fabrique-pays-emergents-industrie-textile/
"Même si nous sommes bénévoles, cela nous empêche de dormir". Les associations de recyclage de vêtements en pleine crise à cause de la fast fashion, France 3, https://france3-regions.franceinfo.fr/nouvelle-aquitaine/deux-sevres/niort/meme-si-nous-sommes-benevoles-cela-nous-empeche-de-dormir-les-associations-de-recyclage-de-vetements-en-pleine-crise-a-cause-de-la-fast-fashion-3066043.html
Consommation : les clients se ruent dans la boutique éphémère de la marque controversée Shein à Paris, France Bleu, https://www.francebleu.fr/infos/societe/consommation-les-clients-se-ruent-dans-la-boutique-ephemere-de-la-marque-controversee-shein-a-paris-8789872
Fast fashion : Le combat d’une marque française pour un prêt-à-porter plus durable, 20 minutes, https://www.20minutes.fr/tempo/style/4058470-20231019-loom-combat-marque-francaise-contre-fast-fashion-pret-porter-plus-durable
Prix moyen des vêtements féminins chez les principales marques de fast fashion aux États-Unis au 8 mars 2022, par type de vêtement, Statista, https://fr.statista.com/statistiques/1375864/prix-moyen-mode-femmes-fast-fashion/
"Fast fashion" : bientôt des vêtements plus chers et interdits de publicité ?, TF1 Info, https://www.tf1info.fr/conso/fast-fashion-shein-temu-alibaba-bientot-des-vetements-plus-chers-et-interdits-de-publicite-2288198.html
Malus "Fast fashion" : les questions qui se posent après la proposition de loi votée par l'Assemblée, Marianne, https://www.marianne.net/economie/consommation/malus-fast-fashion-les-questions-qui-se-posent-apres-la-proposition-de-loi-votee-par-l-assemblee
Ce que contient la proposition de loi pour lutter contre la "fast fashion", qui arrive en discussion à l'Assemblée nationale, Franceinfo, https://www.franceinfo.fr/environnement/ce-que-contient-la-proposition-de-loi-pour-lutter-contre-la-fast-fashion-qui-arrive-en-discussion-a-l-assemblee-nationale_6403279.html
"Fast fashion" : une proposition de loi contre la "mode jetable" votée à l'Assemblée nationale, LCP, https://lcp.fr/actualites/fast-fashion-une-proposition-de-loi-contre-la-mode-jetable-votee-a-l-assemblee-nationale
Les immenses réserves de pétrole face à l’enjeu de réduction de la consommation, Polytechnique Insights, https://www.polytechnique-insights.com/tribunes/energie/les-immenses-reserves-de-petrole-face-a-lenjeu-de-reduction-de-la-consommation/
Énergie : où en sont les réserves mondiales de pétrole ? Futura Sciences, https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/terre-energie-sont-reserves-mondiales-petrole-101338/
Le WWF alerte sur une pénurie d’eau en Europe, WWF, https://www.wwf.fr/vous-informer/actualites/le-wwf-alerte-sur-une-penurie-deau-en-europe
Le manque d'eau touchera 5 milliards d'êtres humains d'ici 2050, avertit l'OMM, Futura Sciences, https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/eau-manque-eau-touchera-5-milliards-etres-humains-ici-2050-avertit-omm-77142/
Où sont produits nos vêtements en 2023 ? Analyse d’une industrie mondialisée, The Good Goods, https://www.thegoodgoods.fr/media/eco-conception/supply-chain-tracabilite/ou-sont-produits-nos-vetements-en-2023-analyse-dune-industrie-mondialisee-aux-consequences-sociales-et-environnementales/
La pollution par les micro-plastiques d’origine textile, IGEDD, https://igedd.documentation.developpement-durable.gouv.fr/documents/Affaires-0013120/014908-01_rapport-publie.pdf
Proposition de loi visant à réduire l'impact environnemental de l'industrie textile, Vie Publique, https://www.vie-publique.fr/loi/293332-proposition-de-loi-fast-fashion-impact-environnemental-mode-jetable