Empreinte carbone : avion vs voiture, le match
L'avion et la voiture sont des modes de transport polluants. Mais l'une de ces options tire-t-elle malgré tout son épingle du jeu ?
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Fumée blanche. Pas de nouveau Pape, mais une Première ministre - c’est presque aussi rare.
Elisabeth Borne devient Première ministre de la France sous le second quinquennat d'Emmanuel Macron. A ce titre, elle sera également chargée de la planification écologique.
👉 Le défi est de taille, ne nous le cachons pas. Mais quel est-il ? Quels challenges Elisabeth Borne doit-elle relever ? A-t-elle les cartes en main ? Le profil adéquat ? Une chance de succès dans cette mission aux enjeux gigantesques ?
Greenly vous propose de résumer la situation en 5 questions essentielles. C’est parti !
Si vous avez passé les semaines précédant sa nomination à écouter les chroniqueurs politiques, vous n’êtes pas sans savoir qu’Elisabeth Borne “cochait un certain nombre de cases” pour occuper la fonction de Première ministre. Plus encore : Première ministre de la planification écologique.
Sans pouvoir être qualifié d’écolo, le profil d'Elisabeth Borne s'accorde logiquement avec sa nouvelle fonction.
En 2014, elle a d’abord été nommée au poste de directrice du cabinet de Ségolène Royal - alors ministre de l’Écologie, avant de devenir elle-même ministre sous le premier quinquennat d’Emmanuel Macron. Chargée des Transports, puis de la Transition écologique et solidaire, elle a finalement achevé ce mandat au poste de ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion, bref ! Madame Borne a bien des cordes à son arc.
En tant que spécialiste du bilan carbone entreprise, ce n'est pas nous qui dirons le contraire.
Aller « deux fois plus vite » dans la réduction des gaz à effet de serre - dixit Emmanuel Macron, le 16 avril dernier. Il s’agirait, en outre, de « faire de la France, la première grande nation à sortir du gaz, du pétrole et du charbon ».
Comment ? C’est toute la question à laquelle Elisabeth Borne va devoir répondre.
Pour l’heure, on sait seulement que l’actuel ministère de la Transition écologique (ou MTE) va être scindé en deux morceaux :
À noter : les transports pourraient rejoindre ce pôle, mais ce n’est pas encore acté.
Faute de boule de cristal, il est difficile de répondre à cette question.
Le bilan écologique du premier quinquennat d’Emmanuel Macron n'était pas fameux. Quant à son programme de 2022, le Shift Project le juge insuffisant - en matière de financement notamment.
Cependant, si Elisabeth Borne ne va pas sauver la planète à elle toute seule, elle dispose des compétences transversales nécessaires à la mise en place d'une stratégie de planification écologique cohérente.
Par ailleurs, elle bénéficie d’une conjoncture nouvelle : la décision de nommer une Première ministre de la planification écologique visait en effet à sortir ce sujet de l’ornière dans laquelle il moisissait en toute quiétude.
Encore faut-il que la Première ministre s’impose et impose ledit sujet aux ministres récalcitrants.
Elisabeth Borne obligera-t-elle son gouvernement à considérer la question écologique dans chacun de ses ministères ? Réponse d’ici quelques mois.
Certaines ONGs (EELV, Greenpeace, etc.) s‘inquiètent de l’aptitude de la nouvelle Première ministre à prendre des engagements forts en matière de développement durable et d’écologie.
Leur argument : Elisabeth Borne a déjà effectué un passage par le ministère de l’Écologie. Pour autant, a-t-on assisté à une véritable révolution verte ? La réponse est non.
Dans ce contexte, de nombreuses voix s’élèvent pour alerter quant au danger auquel nous exposerait un nouveau scénario de ce genre. Le GIEC nous a averti : il nous reste trois ans pour redresser la barre. Après quoi, les pires conséquences du réchauffement climatique sont à craindre.
C’est pas le moment de caler, Madame Borne.
On verra donc si Elisabeth Borne est bel et bien devenue la responsable des objectifs climatiques et environnementaux de la France.
Ce n’est pas le choix qui manque, mais s’il devait y avoir une priorité, ce serait sans nul doute la réduction drastique de nos émissions de gaz à effet de serre (GES) au cours de la décennie à venir.
En vérité, doubler le rythme de baisse de ces émissions - ainsi que le propose Emmanuel Macron - n’est pas suffisant. Il faudrait aller encore plus loin pour respecter l’Accord de Paris.
Viennent ensuite le déploiement des énergies renouvelables - sur lequel la France accuse beaucoup de retard - la régulation des grandes entreprises avec des baisses d’émissions de CO2 obligatoires, la transition des secteurs reconnus comme étant les plus polluants (transports, agriculture, etc.), la rénovation énergétique des bâtiments, la protection de la biodiversité… Bref !
Au boulot.
Alors ? Elisabeth Borne ? Bonne ou mauvaise nouvelle pour la protection de l’environnement ?
En vérité, nous pensons qu’il vaut mieux ne rien attendre de cette nomination et agir de façon autonome. Individuellement. En commençant dès maintenant. Tout le monde peut agir. Et vous aussi.
Si vous souhaitez contribuer à l’effort collectif et réduire les émissions de gaz à effet de serre de votre entreprise, vous n’auriez pas pu mieux tomber : contactez nos experts et réalisez dès à présent votre bilan carbone personnalisé.